31🐲Je suis fier de toi

— Sais-tu ce que ton fils éprouve pour cet humain ?

— Je perçois dans son regard les flammes d'un amour ardent.

— Si Cassian ne s'en sort pas, le chaos envahira son esprit. Sauf si l'okrilienne le tue avant.

— C'est un Prideblaze. Il survivra.

— Et à un chagrin d'amour ?

Arley resta silencieux alors que la pièce était plongée dans une semi-pénombre et que seuls les multiples sortilèges dont les lignes flottaient au-dessus du corps de Cassian, éclairait leurs visages.

— Ce serait lui arracher le cœur.

— Alors nous allons tout faire pour éviter cela. Un peu plus, s'il te plait.

Il serra le poing, laissant quelques gouttes de son sang divin tomber sur la peau brûlante du chasseur. Sous l'effet de la chaleur, le sang s'évaporait en une brume scintillante, nourrissant la magie que Vyrr tissait autour de Cassian.

Le rituel en cours était un mélange complexe de nécromancie et de divin, tirant parti des vastes connaissances et de l'expérience de Vyrr. Sauver Cassian était un acte délicat, mais Vyrr n'était pas prêt à laisser un ami proche mourir sous ses yeux.

— Merci, lâcha Arley, une rare note de sincérité dans sa voix.

Vyrr s'arrêta un instant, levant les yeux vers lui.

— Ai-je bien entendu ? Arley Prideblaze qui me remercie ? Aurais-tu perdu l'esprit en même temps que ton œil ?

— Pour les enfants. Merci d'avoir fait le nécessaire. Tu aurais pu les laisser à leur sort.

— Et risquer que Yara me traque dans l'au-delà ? Non, merci. Et je ne suis intervenu que parce qu'ils m'étaient utiles, répliqua Vyrr, son ton indiquant qu'il cherchait à masquer ses véritables sentiments.

Arley offrit un sourire discret, connaissant trop bien les façades de l'elfe corrompu.

Il savait que, sous ses dehors durs et pragmatiques, Vyrr avait un cœur qui, parfois, battait.

— As-tu un moyen de sauver mon fils ? Est-ce que mon sang-

— Il sera inutile. Arwin se bat contre l'okril. Par nature, ton sang est affaibli au contact de ce métal.

— Alors il n'y a aucune solution ?

— C'est ce que j'ai cru... jusqu'à maintenant.

Vyrr désigna alors du menton le chasseur qu'il auscultait.

— Regarde, murmura Vyrr en pointant du doigt la blessure de Cassian. Les particules d'okril intégrées à sa chair réagissent d'une manière inédite à mes sortilèges. Je crois que la bénédiction de la Déesse de l'hiver a modifié leur structure, ce qui pourrait être la clé non seulement pour sauver Cassian, mais aussi pour aider Arwin.

Arley s'approcha, observant avec attention. Sous la lumière bleutée de la magie de Vyrr, les minuscules éclats d'okril dans la chair de Cassian scintillaient comme des étoiles dans un ciel nocturne.

— Cela signifie-t-il qu'il y a de l'espoir ?

Vyrr acquiesça lentement, ses yeux concentrés sur les signes magiques qui flottaient au-dessus de Cassian.

« Depuis le début, c'était lui, la solution. » pensa-t-il en retenant un petit rire.

— L'okril a toujours été un poison pour les dragons, mais dans ce cas, il semble avoir acquis des propriétés curatives uniques. Ça expliquerait comment Cassian a pu survivre si longtemps dans la glace éternelle... Si nous pouvons extraire et purifier ces particules, nous pourrions créer un remède pour Arwin.

— Alors, procédons sans tarder. Mon fils a donné cinq années de vie à l'Ancien Dieu.

Vyrr leva une main, signifiant la nécessité d'une patience calculée.

— Stabiliser Cassian doit être notre priorité. Sa survie est essentielle. Ensuite, et seulement ensuite, nous pourrons nous concentrer sur Arwin.

Vyrr, maître de son art, dirigeait les énergies avec une précision chirurgicale, mais Arley ne put s'empêcher de remarquer une légère tremblante dans ses mains, un signe de l'effort colossal que Vyrr fournissait.

— Tu t'épuises.

Le nécromancien marqua une pause, reprenant son souffle, la fatigue se lisant sur son visage tendu.

— La concentration est essentielle, et l'erreur n'est pas une option.

Arley observait Vyrr, discernant une intensité dans ses yeux qu'il n'avait vu que dans les moments les plus critiques.

— La dernière fois que j'ai vu cette détermination, c'était lors de notre plus grande défaite. Mais aujourd'hui, c'est différent. Tu luttes comme si...

Il s'interrompit, réalisant soudain la vérité.

— Tu ne te pousses à l'extrême que dans le désespoir... ou lorsque tu crois ta fin imminente.

Le demi-dragon fronça les sourcils, matérialisant sa lance et la dirigeant vers Vyrr dans un geste de défi.

— Tu es convaincu que tu vas mourir.

— On va tous mourir un jour. Ne dramatise pas la situation.

— Je le vois dans ton regard.

— La mort nous guette tous, Arley. Mais je ne prévois pas de la rencontrer aujourd'hui.

— Tu ne peux pas faire ça, pas avant d'avoir ramené Yara, insista Arley, abaissant légèrement sa lance, son inquiétude restant palpable.

— Sois sans crainte, monsieur « je ne pense qu'à mon trésor ». Je compte bien rester en vie jusqu'à ce que Yara soit de retour, rétorqua Vyrr, un sourire fatigué, mais résolu sur ses lèvres.

Arley abaissa sa lance, reconnaissant la fermeté dans la voix de l'elfe.

— Quand on est perpétuellement rongé par le chaos depuis des années, très peu d'options s'offrent à nous. J'ai vendu mon cœur pour le pouvoir, mon âme pour la guerre et maintenant le peu de vie qu'il me reste sera pour vous.

« Pour elle », songea Vyrr en fermant les yeux, l'image de Talya s'imposant dans son esprit, un phare dans l'obscurité de ses pensées.



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— Et ici, c'est là où mon cœur a été transpercé pour la première fois.

Talya acquiesça, observant la formation rocheuse avant de laisser son regard dériver vers le ruisseau scintillant en contrebas. Les pierres précieuses incrustées au fond attiraient son attention, un peu trop près du bord, rappelant à Arwin ses propres escapades d'enfance.

— Tu ne t'es jamais pris un truc comme ça en toi ?

— Tu ne veux pas savoir, mon frère.

Arwin fronça les sourcils, mais le sourire espiègle de Talya lui fit réaliser la nuance salace de sa question. Il éclata de rire, se tenant les côtes.

— Tu es terrible, vraiment ! chuchota-t-il entre deux rires.

Talya se sentait incroyablement libre en présence de son frère. Habituellement mesurée dans ses paroles, se gardant souvent d'être trop directes, elle s'autorisait à être elle-même avec Arwin.

Parce qu'il était le seul être dans ce monde qui était incapable de la juger et de lui tourner le dos.

— Parlons de choses sérieuses, comment va ton demi-frère, celui qui souhaitait t'épouser ? demanda Arwin, changeant de sujet.

— Il commande maintenant l'armée contre nous, aux côtés de... notre « Héros ». J'ai hâte de les affronter et de régler nos comptes. Mais pour l'instant, notre priorité reste notre mère.

— Des nouvelles à ce sujet ?

— Lorsque nous avons quitté les Terres Désolées, Vyrr a confié à Jakesh, tu le connais, la tâche de récupérer le buisson de roses enchantées enfermant l'âme de notre mère dans l'épée NoMercy. Ils doivent l'amener à Stormaelyan pour le rituel.

— La ville n'est-elle pas sous la domination de Greenland ?

— Plus depuis quelques semaines. Une révolte a éclaté grâce à l'un des exécuteurs du nécromancien, resté sur place. La cité est sous le contrôle des elfes corrompus, attendant leur Seigneur.

Arwin l'observait alors qu'elle montait les escaliers taillés dans la roche, suivant le cours du ruisseau, lui-même un pas derrière. Après un moment de silence, il demanda :

— Pourquoi l'appelles-tu « le nécromancien » ?

Talya s'arrêta, son regard se perdant dans le lointain.

— Tu sais pour quoi.

— Ne veux-tu pas l'appeler « mon oncle », comme moi ?

— Tu es dégoutant. Je te l'ai dit pourtant, par notre connexion. Que lui et moi... c'était compliqué.

— Comme moi et Cassian.

Elle se retourna pour lui faire face, trébuchant légèrement, mais Arwin la rattrapa par le bras en murmurant :

— On dirait que nous sommes tous les deux désastreux en amour.

— Catastrophiquement désastreux, admit Talya, un sourire amer aux lèvres. Alors... toi et un homme ?

— Et toi ? Un elfe corrompu ? riposta Arwin, un brin de malice dans la voix.

— Toi et un chasseur de dragon, prisonnier de glace pendant plus de sept décennies, qui connaissait notre grand-mère... répliqua-t-elle, soulevant un sourcil.

— Toi et un nécromancien ayant sacrifié son âme au chaos, vieux de deux siècles, et qui a couché avec notre mère.

Arwin lança ces mots avec une pointe d'ironie, mais il perçut aussitôt le changement d'expression de Talya.

Un silence lourd s'installa entre eux alors qu'ils marchaient vers le centre de la cité. Arwin se mordit la lèvre, regrettant ses paroles jusqu'à ce que...

— Aïe ! Tu m'as mordu ! s'exclama-t-il, surpris et légèrement blessé.

— Ça t'avait manqué, n'est-ce pas ? dit Talya en essuyant sa bouche d'un revers de la main. Ça t'apprendra à provoquer ta grande sœur.

— C'est MOI qui suis né avant toi ! Et tu le sais très bien !

— Peu importe, tu l'as bien mérité.

— Je n'ai fait que dire la vérité.

— Ta vérité est douloureuse, Arwin.

Le silence qui s'était installé entre Arwin et Talya était empreint de réflexions non dites, chacun perdu dans ses pensées alors qu'ils se rapprochaient de l'infirmerie.

Malgré les taquineries et les piques, une tension sous-jacente persistait, liée aux incertitudes et aux enjeux qui les entouraient.

— Est-ce à cause de ce qu'il a fait à notre mère que tu... ?

— Est-ce que tu lui as pardonné ? demanda Talya.

— On ne peut pas pardonner, mais on peut vivre avec et dépasser ça ensemble. Vyrr a tellement fait pour moi, pour notre famille, que j'aurais beau essayer de le détester de toutes les fibres de mon être, je n'y arriverais pas. Et toi ?

— Je crois que je suis totalement détraquée à l'intérieur, parce que...

— Parce que tu le désires. Comme un-

— Trésor.

— On n'a pas hérité du meilleur trait de notre père. Tiens, en parlant du dragon, on en voit la queue.

Talya déglutit en levant les yeux vers l'infirmerie à quelques mètres d'eux, et d'où venait de sortir Arley dans son armure.

Leurs regards se croisèrent et le temps sembla se suspendre.

L'ayant connu trop jeune, elle n'avait plus aucun souvenir de son père, sauf son odeur.

Mais même le nez bouché, elle aurait pu reconnaître la teinte dorée de ses cheveux, si semblable à la sienne et ses yeux dont la couleur était un miroir de ceux d'Arwin.

Car comme Vyrr, comme son frère et bien d'autres choses, elle le voyait entièrement en couleur.

En le voyant s'approcher, Talya ressentit une vague d'émotions contradictoires. La fille en elle cherchait désespérément une reconnaissance, un signe, tandis que la guerrière qu'elle était restait stoïque et réservée.

Arley s'arrêta devant elle, son regard scrutant le sien. Un silence lourd s'installa, chacun cherchant des mots que ni l'un ni l'autre ne trouvait.

Soudain, Arley se pencha légèrement, son nez effleurant les cheveux de Talya. Il inspira profondément, semblant chercher quelque chose dans son odeur.

Jusqu'à ce qu'il murmure d'une voix basse, mais empreinte d'une rare douceur :

— Je suis fier de toi.

Ces mots, si simples, mais si lourds de sens, brisèrent la digue retenant les émotions de Talya. Des larmes jaillirent, inattendues, libérant des années de douleur et de recherche d'approbation.

Arley, surpris par cette réaction émotionnelle, se figea un instant avant de laisser son instinct paternel prendre le dessus. Lentement, il ouvrit ses bras et enveloppa sa fille dans une étreinte, ses propres yeux fermés, une expression douce-amère sur son visage.

De son côté, Arwin observait la scène, un sourire mélancolique aux lèvres. Il essuya discrètement une larme, touché par ce moment de tendresse inattendu entre son père et sa sœur.

Alors qu'il s'apprêtait à s'approcher, il vit Vyrr sortir de l'infirmerie, les mains maculées de sang. Un frisson d'inquiétude traversa Arwin, mais il se retint de se précipiter vers lui, conscient de la gravité de la situation.

Toutefois, l'étreinte entre Arley et Talya se rompit, et Arwin remarqua le changement dans le regard de sa sœur. Elle fixait Vyrr avec une intensité brûlante, une émotion qui ne pouvait être méprise.

Arley, suivant le regard de sa fille, comprit instantanément ce qui se passait. Son corps se raidit, une réalisation frappant son esprit.

La façon dont Talya regardait Vyrr était sans équivoque, rappelant à Arley la manière dont Yara cherchait autrefois son regard. C'était clair et indéniable : sa fille éprouvait des sentiments profonds, peut-être même désespérés, pour le nécromancien.

Il reconnaissait, comme en observant Arwin dévorer Cassian du regard, l'écho de passions qu'il avait lui-même ressenti. Une flamme qui brûlait à l'intérieur et qui défiait toute raison.

Pendant un moment, les trois personnages se trouvèrent dans un triangle de regards silencieux, chacun absorbé par ses propres pensées et émotions, jusqu'à ce que Vyrr déclare :

— Il va s'en sortir. Cassian a juste besoin de repos, tout comme moi. Tiens le coup une journée, Arwin, et ensuite je m'occuperai de ton problème d'okrilienne, annonça Vyrr d'une voix épuisée, mais ferme.

— Alors, il est sauvé ? Tu as trouvé un moyen ? s'enquit Arwin, un espoir naissant dans ses yeux.

— On le saura bientôt. Maintenant, laissez-moi dormir un peu, soupira Vyrr, ses yeux rougis et ses mains tremblantes trahissant son épuisement extrême.

Talya fit un pas en avant, prête à soutenir Vyrr, mais Arley l'intercepta d'un geste doux, mais ferme.

— Reste auprès de ton frère. Il a besoin de toi.

Talya hocha la tête, son regard inquiet ne quittant pas Vyrr jusqu'à ce qu'il s'évanouisse dans les bras d'Arley.

Ils savaient que le nécromancien ne se serait jamais abandonné dans l'inconscience en public s'il n'éprouvait pas une profonde confiance envers leur père, ce qui les rassura.

Le demi-dragon lança un regard significatif à sa fille, comprenant clairement la profondeur des sentiments qu'elle éprouvait pour le nécromancien.

— Père, je... commença-t-elle, hésitante.

— Tes choix t'appartiennent, et je ne m'opposerais à rien.

— ...Vraiment ? Pourquoi ?

— Parce que celui que tu désires est celui qui m'a fait prendre conscience de ce qu'était l'amour. Alors sans lui, peut-être que nous ne serions pas là et que tu n'existerais pas.

Talya resta un instant abasourdie, cherchant ses mots. Elle n'avait jamais imaginé que son père pourrait comprendre, et encore moins accepter, ses sentiments pour Vyrr.

— Je... Merci, père, murmura-t-elle, la voix chargée d'émotion. Il y a tant de choses que je voudrais te dire, mais je crois que nous comprenons l'essentiel sans mots, n'est-ce pas ?

Arley répondit par un hochement de tête, son regard trahissant un mélange de compréhension et de tendresse paternelle. C'était un moment de connexion silencieuse, mais puissante entre eux.

Talya, emplie d'un nouveau sentiment de paix, se dirigea vers l'infirmerie. En y entrant, elle découvrit Arwin assis à côté de Cassian, la main du chasseur serrée dans la sienne. Le visage d'Arwin était marqué d'une soudaine fatigue, mais ses yeux brillaient d'un espoir renouvelé et d'un soulagement profond.

— Comment va-t-il ?

— Stabilisé, répondit Arwin sans quitter Cassian des yeux. Vyrr a fait des miracles.

Talya s'assit à l'autre côté du lit, observant le visage paisible de Cassian. Elle pouvait sentir la tension quitter peu à peu le corps de son frère.

— Je comprends ton attirance pour lui, il a un certain charme, dit-elle en esquissant un sourire.

— Hé, pas touche. C'est mon chasseur de dragons, rétorqua Arwin avec un sourire et un grognement affectueux, montrant ses crocs dans un geste protecteur.

Talya rit doucement devant la possessivité de son frère, puis son expression devint plus sérieuse. Elle pencha la tête, observant Cassian endormi.

— Tu sais, Arwin, à propos de cette malédiction des dragons... j'ai une théorie. Peut-être que ceux imprégnés de chaos y sont immunisés.

— Immunisés ? Comment ça ? demanda Arwin, son intérêt piqué.

— Je n'ai jamais vu les couleurs, tu le sais. Mais toi, père, Vyrr... vous m'apparaissez en couleur. Et récemment, le monde autour de moi a commencé à se teinter. Je pense que c'est le chaos en moi qui se répand... et Cassian, il a des couleurs aussi.

Arwin resta silencieux, le poids des mots de sa sœur résonnant en lui. Son regard vacilla entre Cassian, paisiblement endormi, et Talya, porteur d'une vérité nouvelle.

— Mais même si c'est vrai, cela ne change rien. Il m'a embrassé, Talya. La malédiction va l'obséder jusqu'à la folie. Comment pourrais-je croire qu'il m'aime véritablement ?

— Pourquoi t'aurait-il embrassé s'il n'éprouvait rien pour toi ? demanda Talya doucement. Pourquoi prendre un tel risque pour te sauver, en connaissant le danger imminent ? Arwin, même si je ne connais Cassian que par ce que tu m'as transmis, je sais qu'il y a peu de gens capables de se sacrifier pour quelqu'un d'autre, surtout en sachant la mort si proche.

Arwin demeura pensif, les mots de Talya se frayant un chemin à travers ses doutes.

— Mais même avec tout cela, nous ne pourrons jamais être véritablement ensemble. J'ai envie de plus, Talya, de plus que de simples échanges platoniques. Tu me comprends ? avoua-t-il, la voix teintée de désespoir.

— C'est ce que je réclame ardemment.

— Mais... Vyrr n'est pas touché par la malédiction ?

— Je n'en ai pas l'impression.

— Alors n'attends pas. Fonce.

Arwin offrit un sourire reconnaissant à Talya tout en caressant la joue de Cassian avec affection.

— Si l'amour est là, ça vaut la peine d'essayer... Parce qu'on ne sait pas combien de temps il nous reste.



Oui, ça fait beaucoup de chapitre des semaines d'affilées... Mais les retrouvailles m'ont inspirées ! 🤭 Qu'avez-vous pensé des échanges entre Vyrr/Arley et Talya/Arwin ?

Des retrouvailles entre Talya et son père ? Ils ont tous les deux un caractère un peu similaire, qui a l'air "froid" mais où le dialogue se joue dans le silence... et j'avais hâte de commencer à l'exprimer ici !

J'espère que la suite vous plaira ! On se retrouve pour le prochain chapitre ! N'hésitez pas à soutenir cette histoire en votant/commentant/la partageant à vos proches🥰

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