24🔥Tu penses pouvoir la sauver ?

[TALYA]


[Le soir du 15ème anniversaire, après le bal]

Assis sur son lit, elle pleurait depuis deux bonnes heures sur ses genoux. Tout ce qu'il avait pu faire, c'était caresser ses cheveux et lui demander de se calmer, en vain.

Talya venait de fêter son anniversaire en apprenant qu'elle avait été adoptée. Que la raison pour laquelle elle se sentait si différente et pas à sa place dans sa famille était parce qu'elle n'en faisait pas partie.

Elle n'avait aucun souvenir et souffrait d'apprendre que tout n'avait été que mensonge de la part de ses parents.

Et Sinath, même s'il avait été mis au courant l'année précédente par le roi, ne pouvait que demander à sa protégée d'encaisser.

« Qu'est-ce que vous allez faire de cette information, ma princesse ? Comment vous en servir ? Certes, c'est un coup dur à encaisser mais ce n'est pas la fin de votre monde. Maintenant que vous avez une nouvelle carte dans vos mains, vous devez v-»

Subitement, il s'interrompit en sentant un coup sur sa jambe, puis un autre et encore un jusqu'à ce qu'elle lève la tête, les larmes aux yeux et la morve au nez en déclarant :

— Tu étais au courant ! Tu voulais me boucher les oreilles tout à l'heure et, et, et... ! Ta réponse ! Seigneur, tu étais au courant de tout !

— Écoutez, princesse, vous n-

— Je croyais que l'on était amis ! Tu m'avais dit que la communication était le pilier d-

— Je vous ai également dit de douter de tout et de ne pas croire ce que l'on vous disait. Je vous ai appris à gérer vos sentiments et faire face à l'imprévu de façon sereine et calme.

— Comment veux-tu que je sois calme ?! Je viens d'apprendre que tout n'était qu'un énorme mensonge ! Je ne sais pas d'où je viens, qui je suis, et... Je suis perdue !

— Maitrisez vos émotions. Contrôlez-les. Toujours dans la retenue. Dans le mensonge. Supportez mais n'acceptez jamais. C'est comme cela que vous arriverez à encaisser.

— C'est une nouvelle leçon, c'est cela ?!

— C'est la seule que j'ai toujours appliquée dans ma vie, donc ça fonctionne.

— Tu n'as aucun cœur pour dire cela avec autant de calme.

Soudainement, Sinath l'avait regardé avec une tristesse qu'elle n'avait jamais ne serait-ce qu'entraperçu chez lui. Un sentiment qui tirailla son cœur et la fit regretter ses paroles volontairement blessantes envers lui.

Et alors qu'elle sentait qu'elle était en train de le perdre, elle se redressa, encercla son visage de ses mains et posa ses lèvres sur celle de son professeur.

Un baiser maladroit, très simple mais qui suffit à totalement les désemparer tous les deux. Leur faisant oublier la grosse révélation quelques heures plus tôt.

Sinath cligna plusieurs fois des yeux, fronçant les sourcils comme s'il doutait de ce qu'il venait de se produire, lorsqu'encore troublée par sa réaction, Talya reproduisit le même geste mais avec plus d'assurance.

Glissant ses mains sur sa nuque et fermant les paupières pour mieux savourer le contact de ses lèvres, aussi rapide soit-il.

Lorsqu'elle se sépara de sa bouche, le visage rougi par la gêne, Talya observa dans les moindres détails la réaction de son professeur restant de nouveau stoïque pendant d'interminables secondes.

— Sinath, je-

— Il est tard, dit-il enfin en se relevant du lit. Vous devez être fatiguée et je dois y aller.

— Pardon ?

— J'ai des recherches à mener à bien. Des projets. Des travaux d'envergures.

— Mais Sinath, j-

— Je n'ai ni le temps, ni l'envie de me lancer là-dedans.

— Je ne t'ai rien demandé, c'était impuls-

— Arrêtez, princesse. Tout de suite.

Comme choquée par le ton qu'il venait employer et la violence de son rejet, Talya l'observa bouche bée se diriger jusqu'à la porte de sa chambre. Il ne se retourna pas une seule fois pour la regarder et, alors qu'il avait déjà ouvert la porte, il murmura :

« Vous ne savez rien de moi, donc arrêtez. »



*



Cela faisait plus d'un an depuis leur dernier échange.

Depuis qu'il l'avait laissé dans sa chambre après qu'elle l'ait embrassé deux fois de suite.

Mais ayant reçu une convocation du Roi, il ne pouvait continuellement la fuir. Il ne pouvait qu'espérer qu'elle avait compris, grandit et qu'elle ne verrait qu'en lui son professeur.

Elle ne devait rien voir d'autre, pas même un aperçu de sa noirceur.

« Sinath Gilmenorya Elmet, identité vérifiée. Bon retour à Greenland. » déclara le milicien vérifiant ses autorisations pour entrer dans le palais royal. « Vous êtes le deuxième haut-elfe que je contrôle en moins de deux semaines, c'est tellement rare ! Mais vous avez l'air différent de l'autre. »

Sinath se contenta de froncer les sourcils et avança en silence, sans une remarque pour le soldat, avant de se diriger vers l'aile ouest.

Une pauvre besace sur l'épaule, portant une chemise ample, ouverte sur son torse pâle et un pantalon en lin noir, il avait une allure débraillée due non seulement à la chaleur mais à son empressement de rejoindre le pays.

En recevant la missive de Faraeline qu'il prévoyait de brûler, le simple nom de Tyris Myumurin le fit immédiatement prendre la route.

Saluant très brièvement les personnes croisant sa route, Sinath arriva enfin jusqu'à ses appartements... avant de lâcher au sol sa besace en voyant sa chambre occupée par les affaires d'un indésirable.

« Le fils de catin ! » s'exclama-t-il en descendant à toute vitesse les escaliers le ramenant au rez-de-chaussée où il avait aperçu, par l'une des fenêtres, la silhouette du détestable haut-elfe se tenant dans « son » jardin.

Ce lieu dont il s'était occupé, avait fait pousser de rares spécimens de plantes et où il passait ses meilleures siestes digestives.

Cet endroit qui n'appartenait à personne d'autre qu'à lui et Talya.

Et alors qu'il n'était qu'à quelques mètres de Tyris, Sinath prit une grande inspiration pour retrouver son sang-froid, avant de marcher calmement vers lui tout en remarquant la présence de Fara aux côtés du haut-elfe.

« Sinath ! » s'exclama-t-il avec un faux sourire. « Jamais je n'aurais pensé te retrouver ici ! »

Sa main tendue vers lui, il l'observa en silence avec un air dédaigneux avant de l'ignorer et de croiser les bras contre son torse.

— Tyris Faraelyn Myumurin. C'est tout aussi surprenant.

— Un instant, j'ai cru que tu allais me dire « Quel déplaisir de te voir ici ! ». C'est ce que j'ai cru lire sur ton visage, ça a réveillé ma nostalgie !

— Ne me confondrais-tu pas avec quelqu'un d'autre ?

— Peut-être bien. Les changements depuis la guerre me font confondre mes semblables. J'aurais juré entendre notre cher Vyrr Loraelyan en t'entendant prononcer mon nom complet.

— Étonnant.

— As-tu des nouvelles de lui ?

— Pas une.

— Savais-tu que je te croyais mort, pendant un temps ?

— J'ai été coincé à l'Ouest pendant toute la guerre et j'ai pris un temps fou à revenir sur le continent. Depuis mon retour, je passe mes journées soit entre ses murs, soit enfermé dans une bibliothèque à étudier.

— Bien sûr. J'ai également entendu que tu avais été aperçu entrant dans la cité de Stormaelyan lorsque Vyrr en était le souverain. Je m'étais imaginé qu'il t'avait torturé jusqu'à la mort ou bien manipulé l'esprit afin que tu deviennes son pantin.

— Tu as toujours eu une imagination débordante. Mais le nécromancien n'a pas ce type de pouvoir, à ma connaissance. Il ne peut manipuler que les morts et donc, par déduction, cela voudrait dire que je suis un elfe corrompu cachant sa véritable nature. Un fait qu'un œil comme le tien pourrait percevoir.

— Il est vrai que je m'y connais, en camouflage.

Tyris caressa son menton en dévisageant Fara à quelques centimètres de lui, cette dernière se retenant d'intervenir dans leur échange.

Elle savait que l'indésirable elfe n'allait pas lâcher le sujet et continuerait à faire tout son possible pour pousser jusqu'à l'énervement le professeur de Talya.

— Je pensais te croiser à Elmetya, quel dommage que de te voir si tardivement depuis ton « retour à la vie ».

— Tyris, est-ce que tu continues à insinuer que j'ai un lien avec Vyrr ? Tu sembles si obsédé par lui que je me demande bien s'il ne t'a pas charmé.

— Et toi ? Est-ce qu'il t'a charmé au point de porter l'une de ses bagues ?

— Pardon ?

— Celle attachée autour de ton cou. N'appartenait-elle pas à Vyrr, à une époque ?

— C'était il y a plus de cent ans, soupira-t-il. Il m'en avait fait cadeau.

— Ah oui, bien sûr, avant que tu ne le trahisses. Ma foi, je m'excuse pour ces accusations ! J'avais oublié à quel point tu étais un salaud avec lui pour qu'il ne songe qu'une seconde à te soudoyer.

Sinath resta de marbre, en apparence, mais sa paupière tressautant traduisait de son exaspération face à lui alors que le rire de Tyris était de plus en plus agaçant.

Sentant qu'il n'avait pas le contrôle sur la discussion, il décida de changer de sujet en abordant un des points l'agaçant particulièrement, en plus de la présence de Myumurin :

— Tu as mis ma chambre en bordel. Qui t'a donné accès à mes quartiers ?

— Je m'y connais bien en bordel et ce que j'ai fait dans ta chambre était plus du rangement qu'autre chose. La Reine m'a demandé des documents sur Talya que toi seul possédait.

— Que lui veux-tu ?

La curiosité de Sinath piqué, Tyris sentit qu'il allait enfin pouvoir avoir la réaction qu'il attendait en continuant sur ce sujet visiblement sensible.

Et il avait toutes les cartes en main pour le pousser à faire de graves erreurs.

— Les rapports que tu avais donnés à la Reine, tes notes, très brouillonnes au passage, tout pour confirmer que la princesse serait mieux ici qu'à vivre marié à un inconnu vivant à l'autre bout du continent.

— Quel rapport avec toi et son mariage ? Talya n'est encore qu'une enfant qu-

— Grandis un peu, Sinath. À seize ans passés, ce n'est plus une gamine. C'est une femme qui, par miracle à son âge, n'a pas été encore vendue pour lier des alliances ou violée par je ne sais quel chevalier de la garde royale. Même si ça ne saurait tarder.

— Retire tout de suite ce que tu viens de dire.

— La vérité ? Non. Ça ne m'étonnerait pas qu'elle ne soit plus vierge. Si c'est encore le cas, je me chargerais personnellement de réussir là où tu as échoué dans son éducation.

Agrippant subitement et avec colère le col de chemise d'un Tyris plus que satisfait de cette réaction, Sinath eu beau se retenir de le frapper, il ne put contrôler ses paroles :

« Je jure que si un mot de plus à propos de sa virginité ne sort de ta bouche, je t'attache les poignets et les chevilles à des chevaux courant à vive allure dans les champs afin qu'écartelé et déchiqueté, tout ton sang ne colore les blés d'un magnifique pourpre forçant le Roi à renommer le pays. »

« Fara ! »

Sursautant en entendant sa voix, Sinath relâcha doucement son emprise sur Tyris, ce dernier observant la princesse arriver vers eux, jusqu'à ce que Sinath ne se retourne et ne croise son regard après plus d'une année de séparation.

Et il dut reconnaitre que Myumurin avait raison. Sa « petite princesse » était devenu une femme. Il le reconnaissait enfin.

Tout chez elle le criait. Ses formes plus définies, son visage plus mature, sa voix, sa tenue, sa coiffure et l'innocence dans ses yeux verts n'étant plus qu'une infime lueur.

Mais à cet instant, même s'il avait perçu le trouble chez elle, elle détourna rapidement son regard de lui pour se concentrer sur Faraeline.

Ne lui adressant pas même un « bonjour » après cette longue séparation. Un fait qui accentua la colère de Sinath et dont Tyris se délectait.

— Fara, je dois vous parler d'une affaire urgente.

— Princesse, commença-t-elle gênée, ne voyez-vous pas que... vous venez d'interrompre une discussion entre messires Sinath et Tyris ? Et vos manières ?

— Au diable ces deux elfes.

— Je ne vous permets pas, intervint Tyris en faisant la moue.

— Je n'ai point le temps de vous saluer et d'en apprendre plus sur ce qui semble être une querelle entre vous, messieurs. Ma discussion avec Fara est bien plus importante.

— Qu'est-ce qui est si important au point de ne pas prendre la peine de saluer votre professeur ? demanda Sinath en la fusillant du regard.

— Et qu'est-ce qui est si important au point de ne pas daigner envoyer une seule lettre à votre élève en plus d'un an ?

Prononçant ces mots avec une assurance déconcertante, Talya tenait tête pour la première fois à son professeur sans avoir une once de peur d'être railler ou toute autres représailles.

L'heure n'était pas aux sentiments qu'elle avait réussi à enfouir depuis qu'il l'avait repoussé, mais bien aux questions sur ses origines.

« Fara, dis-moi la vérité. Tu m'as bien connu avant que je ne sois adopté, n'est-ce pas ? Ne nie pas, j'ai entendu ton nom dans mon souvenir. »

Subitement, l'inquiétude et la peur se lisaient clairement sur le visage de l'elfe qui se mit à reculer. S'écartant d'une Talya ne prenant sa réaction que pour une trahison liée à un secret qu'elle ne lui avait jamais révélé.

— Princesse, je ne p-

— Pas princesse ! s'exclama-t-elle presque en larmes. Qui suis-je, Fara ?! D'où viens-je ?! Pourquoi est-ce que le Héros m'a adopté ? Pourquoi ai-je fini dans une famille me voyant comme un monstre ? Pourquoi, même en ayant plus que les autres, j'ai l'impression de me sentir démunie ? Rejetée ? Différente ? Extrêmement seule... comme si une partie de moi m'avait été arrachée... ?

— Talya, je... ne peux vous répondre. J'en suis navrée, croyez-moi.

— Qui était cet homme ?

— Un... homme ?

— Celui qui me tenait dans ses bras ! Celui dont le cœur battait fort contre moi ! Celui qui... celui qui voulait m'offrir le ciel.

Faraeline, s'éloignant un peu plus de la jeune femme, regarda avec détresse les deux hauts-elfes ne faisant aucun commentaire. Si Tyris se retenait à peine de jubiler de cette désagréable situation, Sinath restait de marbre en entendant les paroles de sa protégée.

Jusqu'à ce que voir ses larmes, mais également le supplice que semblait vivre Fara, n'ai raison de son trop grand calme.

— Si Fara ne peut rien vous dire, c'est qu'elle a ses raisons.

— Arrêtez de la défendre ! Je sais que tous les deux, vous avez une aventure ! Un truc qui vous lie et qui m'écarte de la vérité sur mes origines ! Dites-moi la vérité !

Soudain, les trois elfes eurent des frissons en sentant l'aura de la princesse devenir de plus en plus chaotique. Une vague de noirceur, invisible aux yeux d'êtres normaux, qui semblait l'entourer et se nourrir de sa rage.

Ses canines s'allongeaient autant que ses ongles alors qu'un grognement s'échappait de sa bouche et que ses cheveux roux commençaient à perdre leur teinte. Redevenant blond, comme à l'origine.

Le plus flagrant étant ses yeux verts, devenu de plus en plus bleu.

En s'approchant d'elle pour la calmer, Faraeline se mit à crier de douleur, une main sur le cœur, jusqu'à ce qu'elle remarque que sa peau retrouvait elle aussi sa vraie couleur.

— Arrête ça tout de suite ! s'exclama Sinath en agrippant le col de Tyris.

— Je n'ai rien fait, c'est elle.

— Seigneur... réussit-elle à articuler avec sa respiration erratique, mon cœur. J'ai... mal !

— Myumurin ! C'est ton sortilège ! Annule-le sinon elle va m-

— Il va falloir lui arracher le cœur de la poitrine, alors. Elle pourrait y survivre, vu sa nature corrompue. Mais je ne te conseille pas d'essayer. Tu risquerais d'y perdre plus d'une main. Tant que Talya n- Ah.

Les deux elfes regardèrent Fara et Talya, soudain si proche l'une de l'autre que le chaos entourant la jeune femme enveloppait également l'elfe, jusqu'à ce que cette dernière ne l'enlace.

Les larmes aux joues et se servant de toutes ses forces pour s'exprimer correctement :

— Aetalya, je suis... désolée...

— Fara... Qu'est-ce qui...

— J'ai tout fait... pour que tu t'en sortes dans... cette vie. Mais... ça fait bien trop mal.

— Fara ! Je t'en supplie ! Qu'est-ce qu'il t'arrive ?!

— Mon Seigneur... Ai-je failli à ma mission ?

Fermant les paupières comme si elle attendait une lointaine réponse, l'elfe se mit à sourire au bout de quelques secondes avant de serrer un peu plus fort dans ses bras sa protégée.

— Ça été un honneur de vous servir, Seigneur. À bien y réfléchir, dans cette deuxième vie que vous m'avez offerte, je n'ai aucun regret...

— Fara ! Arrête ! Tu ne vas pas mourir ! C'est de ma faute ?! Tu n-

— Ça devait arriver. Ce n'est pas de ta faute... jamais. Je veux juste que... N'oublie pas que... même seule, même indésirable... il y aura toujours quelqu'un, peut-être à l'autre bout du monde, qui t'aime comme jamais.

— Fara ! Reste avec moi !

— Talya... Ta mère, c'est... Yara Rowley-

Et soudain, contre sa poitrine, Talya sentit un choc. Une petite explosion.

Du sang n'étant pas le sien se mêlant à ses larmes.

Le seul aveu d'un prénom avait eu l'effet d'une bombe à l'intérieur de Fara, littéralement.

Son sang craché sur le visage de Talya, le corps inanimé de l'elfe corrompu glissait le long des bras de la princesse en état de choc.

Sinath s'empressa de venir le rattraper, prenant en compte les dégâts et sa capacité à arranger la situation, lorsque Tyris s'approcha de lui en posant sa main sur son épaule et en lui posant la question qui lui fit encore plus mal que la mort elle-même de Fara :

« Tu penses pouvoir la sauver ? » demanda-t-il d'un ton faussement inquiet.

Il jeta un regard à la princesse aux yeux exorbités, pleurant toutes les larmes de son corps, avant de caresser la peau redevenue entièrement grise de Fara.

Se mordant les lèvres et maudissant sa propre personne, il hocha négativement de la tête alors que Tyris fit mine d'être extrêmement déçu.

À partir de ce moment-là et s'ajoutant au mépris et à la haine qu'il lui portait déjà, Sinath jura à nouveau qu'il ferait payer Tyris pour la douleur infligée à Faraeline et l'horreur subit par Talya.

Il allait payer, un jour ou l'autre, pour tout le mal qu'il avait causé.



On passe par toutes les émotions aujourd'hui 😰 Je vous rassure, la partie de Talya va encore durer quelques chapitres. Ça aurait été trop brutal de couper ici.

Qu'avez-vous pensé de ce qu'il s'est passé entre elle et Sinath le soir de ses 15 ans ? De ses gestes et de la réaction de l'elfe ? 🤔

Du retour de ce dernier à Greenland et de son altercation verbale avec Tyris Myumurin ? Les suspicions de ce dernier mais surtout votre avis sur la relation actuelle entre Sinath et Vyrr qui posent des questions...

Et enfin, sad part... De la mort de Faraeline ? 😭 Vos théories sur la suite ?

J'espère en tout cas que ce chapitre vous a plu. N'hésitez pas à me le faire savoir en cliquant sur la petite étoile ou en me laissant un commentaire ! 🥰

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