« Chaque cœur a ses chagrins secrets que le monde ne connait pas, et souvent nous jugeons qu'un homme est froid alors qu'il est seulement triste. »  
 Henry Wadsworth Longfellow

 - Putain quelqu'un va me dire ce qu'il se passe ?!
- Sergey calmes toi, on n'en sait pas plus que toi, lui réponds Valentin.
- Mon cul ! Calypso dit-moi où elle est partie.

Le russe ne tient pas en place depuis qu'Aëlys a disparu d'un coup, emportée par le mur.
Pendant une dizaine de minutes, il a observé de long et en large chaque parpaing de cette paroi rugueuse. Après s'être blessé les paumes à le triturer, de rage il frappe de toute sa puissance la surface dure.

Des gouttelettes de sang s'éclatent sur le sol et Sergey gémit de douleur en ramenant sa main près de son corps. Ses yeux sont rouges d'avoir pleuré.
Rien ne va.... Il a beau tourner les événements de cette infernale nuit, il n'y comprend toujours rien.

Sa capacité naturelle à tenir bon quoi qu'il advienne commence à s'effriter. Il faut dire que ses nerfs et ses sentiments ont été mis à rude épreuve ses derniers temps.

La tristesse le saisit brusquement et il s'effronté au ralenti contre le mur et se laisse aller.
Les larmes inondent son visage et paraient plus désemparé que jamais.
Calypso s'approche de lui à toute vitesse et s'agenouille devant lui.

- Sergey, reprend-toi s'il te plaît.
- Pour faire quoi ? Parvient-il à dire à voix basse.
- Même si je n'ai pas tout compris, je sais qu'elle est en sécurité.
- Comment peux-tu en être certain ? Et si c'était une ruse d'Aranel ?
- Je ne peux pas en être sûr, mais n'était-il pas mieux d'être positif ?
- Mouais... Et Nithaël Que... ? Il commence avant de s'arrêter et de lever la tête vers son aînée.

 Le visage de la jeune fille trahit son émotion.

Ses yeux se tournent vers son ami qui gît au sol dont le corps est recouvert par le manteau. Calypso ne trouve pas les mots qui pourraient soulager Sergey.
Alors elle se relève et retrouve Valentin qui est au téléphone avec Hamilton.

De ce qu'elle perçoit la conversation semble animé, à plusieurs reprises Valentin hausse la voix et lorsqu'il raccroche, elle sent bien que son ami est nerveux et colère.

- Que t'a-t-il dit ? Demande-t-elle hésitante.
- Il arrive, il est mécontent de la tournure des événements.
- Hamilton a compris que Nithaël était mort ?
- Oui évidemment, mais sa réaction n'est pas logique comme s'il s'y attendait.
- Ah...

Le jeune couple se regarde et se comprend sans utiliser leur langue. Hamilton cache quelque chose, depuis le temps qu'ils le soupçonnent.
Son comportement envers les trois écossais n'a fait que raviver leur méfiance. Valentin le sent, la vérité va éclater sous peu, mais à quel prix ?

Sergey est toujours abattu, assis sur le sol gelé, cependant il ne bouge pas.
Ses pensées sont toutes dirigées vers Aëlys. Il  essaie de comprendre, mais en vain.
Comment un mur a-t-il pu absorber sa jolie rouquine ?  

 De longues minutes silencieuses s'écoulent où seul résonne le bruit des habitants s'éveillant petit à petit. Le bruit des portes qui s'ouvrent, des micro-ondes qui sonnent, des pleurs d'enfants ; tous ces petits bruits du quotidien ne parviennent pas à ramener Sergey à la réalité.

Hamilton arrive quand le soleil commence à pointer le bout de son nez, escorté par trois types aussi sinistres que lui. Leur regard de mépris balaye la petite assemblée, faisant frissonner les concernés.

L'homme aux tempes grisonnantes ne parle pas mais il se dirige  vers le corps froid de son invité. Sans émotion, il soulève le manteau et soupire.

La scène qui n'a pas échappé à Sergey le plonge dans une rage infinie. Aussi vite que c'est possible, il se relève et sans capter l'attention des gros bras, il attrape Hamilton par le col de son manteau et le plaque violemment contre la poubelle.

Ses poings serrent très fort le tissu froid, son pouls s'accélère à un rythme insoutenable et ses yeux sont luisants de larmes. Il parvient à travers sa mâchoire serrée à dire quelques mots lourds de sens :

- Du respect !
- Du calme gamin..., lui répond Hamilton ne faisant qu'accentuer la colère de son assaillant.
- Tu devais nous protéger ! Au lieu de ça, on se fait attaquer, Aëlys disparaît et Nithaël est mort ! Putain, je ne sais pas ce qu'il me retient de te foutre mon poing dans ta gueule.
- Parce que c'est de ma faute ?
- Ne joue pas au plus malin. Oui, c'est de ta faute ! Il y a quelque chose chez toi qui pousses à la méfiance.
- Je vous ai offert le gîte, le couvert et une formation digne de ce nom ! À toi de me respecter Sergey
- Es-tu de mèche avec les elfes noirs ?  

 La question est posée. Alors qu'avant cette interrogation tous se regardent en chien de fusil, prêt à se bondir dessus, à présent tous les regards convergent vers Hamilton.

Aucune émotion ne traverse son visage, il se racle la gorge et répond le plus sereinement possible à la question qui lui a été posée.

- Évidemment que non ! Comment peux-tu penser une telle chose ?

Un cri puissant sort de la bouche de Sergey et son poing vient s'écraser à quelques centimètres du visage d'Hamilton, qui ne cille pas.

- Je t'ai à l'œil Hamilton maintenant plus qu'avant ! A présent, on rentre avec notre ami dans le respect !

Sergey s'éloigne rapidement et se dirige vers la rue principale. Sa main est lumineuse, des flammes lui lèchent les doigts habilement et elles ne semblent pas le brûler. Une fois, ce feu éteint il disparaît dans la foule.

Valentin aide les autres à porter Nithaël délicatement tout en jetant un œil à Hamilton qui pour une fois est humble. Sergey a au moins le mérite d'avoir provoqué ça.
Il retient ses larmes en marchant vers le fourgon que les hommes du camp ont garé au bout de la ruelle, à l'abri des regards indiscrets.

Calypso est en retrait, et il devine à la vitesse à laquelle ses lèvres bougent qu'elle récite une incantation. Probablement, une dissimulation, il ne manquerait plus que quelqu'un les voit porter un homme mort à bout de bras maintenu par un manteau rempli de sang.
Délicatement, Nithaël repose dans le fourgon où il est sanglé pour éviter qu'il se balade lors du trajet a justifié Hamilton.   

Quand il referme la porte sur son ami, Valentin ne peut retenir cette larme qui roule sur sa joue refroidie par le vent. Est-ce là le début d'une guerre ?

Calypso le rejoint alors que le fourgon reprend la route vers le camp, elle se cramponne à lui comme si elle ne tenait plus qu'à ça.

- Où est Blair ? Demande t'elle brusquement.

Les yeux clairs de Valentin observe chaque recoin et à aucun moment il ne distingue cette dernière.
Depuis qu'Aëlys a disparu, il ne l'a pas vu. De même qu'Aranel. Peut-être ces deux-là combattent encore... Valentin n'en doute pas vu la dextérité de l'elfe noir repentie.

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De retour au camp, le couple se dirige par habitude dans le chalet des trois amis.
En ouvrant la porte ils font face au silence. Ce silence pesant, qui parvient à dévoiler ce qui ne ce dis pas. Sans un mot ils s'assieds dans le canapé dans l'attente du retour de Sergey.

A quelques mètres de là, Sergey marche le regard perdu près du lac. L'hiver a la mains mise sur la nature, un épais manteau de neige s'est posé sur la végétation du lieu. Les chaussures de Sergey crissent à chaque pas brisant chaque fois le silence imposant.

La sonnerie de son téléphone se fait entendre et d'un geste las il le sort de sa poche. Ses yeux humides se baissent sur l'écran du mobile et il a le souffle court quand il voit le nom s'afficher : « Adamson ». Il lâche un juron puis soupire, l'appel a été transféré sur sa messagerie.
Doit-il prendre l'appel ? Son mentor est-il au courant de ce qu'il s'est passé ? Aura-t-il suffisamment de courage ?

La sonnerie retentit une nouvelle fois et le russe respire profondément pour se donner du courage et c'est avec la voix cassée qu'il dit ses premiers mots depuis qu'il a quitté la ruelle.

- Oui ?
- Sergey ?! Merde... que s'est-il passé ?
- Je... heu...
- C'est donc vrai ? Sergey répond moi s'il te plait.

Ce dernier ouvre la bouche mais aucun son ne sort. Il tente de trouver les mots qui pourraient expliquer l'inexplicable, donner des raisons à cet odieux acte ?
Les larmes s'agglutinent au bord de ses yeux et une boule se forme dans sa gorge, il ne parvient plus à parler.

D'un coup, le téléphone disparait de sa main et une ombre passe devant ses yeux.
Une voix qu'il reconnait reprend la conversation. Même s'il la détestait plus que tout, il lui est reconnaissant d'avoir endossé cette responsabilité.

Au bout de plusieurs minutes, le silence reprend ses droits. Son téléphone réapparait dans sa main :

- Merci Blair...
- Il n'y a pas de quoi, par contre il faut...

Sergey relève les yeux vers elle et ouvre la bouche d'effroi.

Son visage est gonflé, tuméfié par de nombreux coups, du sang a séché sur ses joues et son visage est terriblement pale.

- Aide moi, lâche Blair avant de s'effondrer sur le sol dans un fracas.

Grace à ses réflexes, Sergey parvient à retenir sa tête avant qu'elle ne touche le sol.
Avec force il la porte dans ses bras avant de se diriger rapidement vers le chalet. Il ne va pas attirer l'attention de curieux ou d'Hamilton. Le corps de Blair est si froid contre lui et il ne perçoit pas bien les battements de son cœur. En la regardant il n'ose imaginer l'état d'Aranel.

En poussant la porte du chalet avec le pied il tombe sur Calypso et Valentin sagement assis l'un contre l'autre devant la cheminée allumée.

Précipitamment le couple se lève le visage horrifié en direction de Blair.

Sergey dans un dernier effort la dépose délicatement sur le canapé.
Tout ce sang lui provoque des souvenirs qu'il aurait préféré oublier. Son père, sa mère, Nithaël...
Trop de souffrance.

Calypso prend à présent les choses en main et Valentin emmène Sergey à l'écart dans la cuisine.
L'ainé lui prépare un café pendant qu'il est assis sur une chaise du bar, le regard perdu.
Son cerveau est perdu dans des pensées lugubres. Il revit les pires souvenirs de sa vie.
Inconsciemment, il mène un puissant combat contre ses pensées.

Calypso, grâce à son expérience sait quoi faire et à quel moment pour aider Blair.
Elle mélange de nombreuses plantes et huiles qu'elle tente de lui faire ingurgiter.
Quand la mixture est entièrement avalée par l'elfe noire, elle recule enfin pour prendre conscience de ce qu'il se passe.

Des gouttes de sang colore le parquet en bois clair et vont de l'entrée au canapé. Blair est méconnaissable et semble proche de l'inconscience.
La vague de panique qui s'était emparée de chacun semble s'atténuer à présent.

Sergey brise le silence en premier :

- Elle va mieux ?
- C'est robuste un elfe noir, lui réponds Calypso.
- Ok...
- Tu l'a trouvé où ? demande Valentin.
- J'étais près du lac, mon téléphone a sonné. C'était Adamson, je... je n'ai pas réussi à lui parler, balbutie Sergey la voix brisée, et elle a pris mon téléphone.
- Oh ok.
- Je n'arrive pas à réaliser tout ce qu'il vient de se passer en moins de dix heures..., lâche à voix basse Sergey.
- Nous non plus, écoutes tu as besoin de dormir va...
- Non. Il faut que je rappelle Adamson, comment on va faire pour Nithaël ? Sa famille est en Ecosse.
- Donne ton téléphone, je vais m'occuper de tout ça, déclare Valentin.

Sergey semble avoir si brusquement changé. Celui qui était sûr de lui, qui jouait les prétentieux semble être terrassé par le chagrin et baisse les bras. Il ressemble à une poupée désarticulée, les deux autres en prennent seulement conscience. Le russe est ce soir semblable à un enfant, capable de rien...

D'un geste de la tête, il donne son accord à Valentin de prendre les choses en mains et Calypso lui saisit le bras pour l'aider à monter en haut. Sur le palier du haut, il la remercie et lui demande de le laisser seul. Dès que l'escalier ne grince plus sous les pieds de Calypso, Sergey se trouve devant quatre portes fermées, la chambre de Nithaël, d'Aëlys, la sienne et la salle de bain.

Son chagrin lui serre de nouveau le cœur et il s'engouffre dans la salle de bain.
Ses larmes sont vites emportées par l'eau qui sort de la pomme de douche, vigoureusement il passe ses mains sur son visage. Derrière ses paupières fermées, il revoit le visage d'Aëlys, son sourire, ses long cheveux roux, ses magnifiques yeux changeants. Comme une douce mélodie apaisante son rire joyeux résonne dans le creux de ses oreilles le faisant sourire.

C'est la peau tout fripée qu'il ressort de la douche et enfile un boxer. D'un pas décidé, il se retrouve devant la chambre d'Aëlys. Il reste un long moment la main sur la poignée de la porte, les yeux fermés il tente de peser le pour et le contre de l'idée qui émerge dans son esprit torturé.

Lentement, il pousse la porte et découvre la pièce telle qu'Aëlys l'avait laissé. Son délicieux parfum embaume dans toute la pièce. Des yeux il balaie la chambre, tombe sur ses vêtements qu'elle a laissé sur sa chaise. Avec mélancolie, il s'assoit sur son lit en soupirant.

Avec empressement, Sergey retire la couverture et se glisse dans les draps. Il hume fortement, son odeur est partout, ça en devient presque obsédant. Une fois la couette sur lui, il ferme les yeux et une dernière fois il tente d'entrer en contact avec elle.

Avec désespoir, il lui envoi des messages mentaux, des supplices. Cependant tous restent sans réponse. C'est le cœur et l'esprit torturé qu'il ferme les yeux et qu'il plonge dans un sommeil sans rêve.

Au rez-de-chaussée, Valentin et Calypso s'assurent que Blair est encore en vie et téléphonent à Adamson. La discussion est étrange au début mais l'ancien a bien été informé par Blair.
Il les avertis de son arrivé à Salem dans la soirée demain, il doit rapatrier le corps de Nithaël afin de procéder à son enterrement dans ses terres d'origines.

A travers le téléphone, Valentin saisit l'émotion qui submerge cet homme. A de nombreuses reprises sa voix se brise sous les larmes qui affluent. Il perçoit également la gentillesse du mentor et son amour pour ses trois élèves.

Une fois la discussion terminé le couple décide de dormir sur place, ils ne veulent pas que Sergey ou Blair se sentent abandonnés à leurs réveils. Alors à pas de loup, ils montent l'escaliers et ouvre la porte de la chambre d'Aëlys.

Ils y découvrent un Sergey dans un sommeil agité, il remue beaucoup et laisse échapper quelques gémissements. Calypso s'approche un peu plus de lui et met sa main sur le front du jeune homme. Sans se faire entendre, elle récite une incantation, des runes apparaissent dans les runes et tournent en lévitant au-dessus de sa tête. Dès que sa bouche se referme, les runes disparaissent et Sergey s'apaise instantanément.

Avec le plaisir d'avoir été utile, Calypso rejoint Valentin et main dans la main ils prennent possession de la chambre de Sergey.
Sans un mot, ils se couchent rapidement. Les nerfs à vifs, ils ne souhaitent pas reparler de cette nuit, surement par pudeur ou par respect. Cependant, mentalement ils espèrent tous les deux qu'Aëlys est entre de bonnes mains.

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Le lendemain Sergey se lève le premier, il a comme l'impression d'avoir une gueule de bois. Mais c'est juste le dur retour à la réalité, le lit vide et son odeur qui plane tout autour de lui.

Sans réelles motivations il se sort de la douce chaleur du lit pour se confronter à ce jour. Sa bouche est pâteuse quand il enfile un tee-shirt et un pantalon, ses yeux tout collés d'avoir trop pleuré et sa tête lourde de tous ses flashs qui le hantent sans cesse.

Rendu dans la cuisine, son corps fonctionne comme un robot par automatisme. Une tasse de café chaude dans les mains il regarde sans voir Blair, cette dernière a les yeux grands ouverts mais semble dormir.

Le cerveau de Sergey se remet en marche quand Blair passe de la position allongée à celle assise. Elle le regarde droit dans les yeux et l'interroge du regard. A-t-elle rêvé ou il s'est réellement passé ce dont elle se souvient ?

Quand le russe hoche la tête pour lui donner raison, elle peste et le lève d'un mouvement.

- Merci quand même, elle murmure à Sergey.
- Tu aurais fait pareil.
- Tu en es sur ? demande t'elle pleine de hargne.
- Oui on est dans le même bateau maintenant.

Valentin et Calypso les rejoignent quelques instants plus tard. Tous portent les stigmates de la nuit qui vient de s'achever dans la tristesse, le chaos, dans le sang.
Cette souffrance encrée dans les visages, ces milliers d'inquiétude quant à l'absence d'Aëlys, ces sous-entendus, cette douleur non dissimulée, leur apathie, l'éclat de la vengeance dans leur iris.

Ils ne parlent pas de ce qu'ils vont vu, de ce qu'ils ressentent. Tous veulent avancer, trouver des solutions et répondre à leur question.

La journée s'effrite lentement, au gré du vent et de la neige qui tombe mollement sur le sol gelé.
Seul les conversations chuchotées entre Calypso et Valentin se font entendre ou le crépitement de la bûche qui se consume lentement dans le foyer de la cheminée.

Blair se remet bien de ses plaies mais semble également prostrée. Même si elle a envie de parler, elle n'ose pas briser ce silence de plombs.

La fin de journée arrive rapidement, les jeunes gens sont déphasés mais quand le bruit de la porte que l'on tape pour se faire signaler se fait entendre, tous reprennent vie comme par enchantement.
Blair rapide comme l'éclair part se cacher dans le cas où Hamilton se tiendrait derrière la porte pendant que Valentin s'avance et fait face à leur invité, Adamson.

Un sourire crispé sur le visage, il pénètre dans le chalet. Ses épaules sont tombantes et son regard est fuyant. Sergey se rapproche de lui la tête vers le bas mais quand son mentor prononce son nom, rien ne retiens le russe et il se jette dans les bras que l'ancien lui tend.

- Tout va s'arranger fiston.

Les paroles d'Adamson se veulent rassurantes mais le tremblement de sa voix trahis les émotions qu'il retiens par pudeur. Après cet effluve de larme, Sergey se recule l'air penaud.

- Il faut que je parle à Hamilton les jeunes, lâche Adamson dans un souffle.

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Bonsoir !

J'espère que vous allez bien et que ce chapitre vous plait :)

Dites moi si vous aimez cette configuration pour ce volume 3 : Deux chapitres en Faérie et un sur Terre (vu que le temps ne s'écoule pas de la même façon ^^) 

En tout cas, merci encore un million de fois pour toutes ces gentilles choses ♥ 
Vos votes, vos gentils messages et commentaire et votre suivi :)

On se retrouve en fin de semaine pour le 4ème chapitre alors.

Prenez soin de vous.

Lot's of love ♥