"C'est trop de peine pour si peu d'amour" - Serge Gainsbourg

         Quelqu'un m'attrape par le bras avant que je n'arrive à voir son visage et me fait valdinguer à travers la pièce sombre dans laquelle je ne vois même pas les murs. Un bruit sourd résonne et j'atterris contre le mur. Mon corps semble se disloquer contre le béton, dans mes oreilles chaque os qui se brise me glace le sang et je retombe au sol. Je ne peux plus bouger, les membres de mon corps ne répondent à aucune de mes sollicitations mais je n'ai pas mal... Je ne sens rien.

Ses yeux brillent dans la nuit comme un chat, ils se posent sur moi et un sinistre grincement de dents s'échappe de sa bouche puis d'une voix sinistre il se félicite en applaudissant comme un fou :

- Oh oui ! Tu ressemble à un pantin... Ma jolie poupée.

Cette voix. C'est Aranel.
Ce n'est pas possible, je tente d'hurler mais mon cri reste coincé dans ma gorge et une faible plainte s'échappe.
Aranel se rapproche lentement et semble prendre un malin plaisir dans sa lenteur. Son corps ondule étrangement comme celui d'un serpent.
Quand il arrive à ma hauteur, il se penche vers moi et son odeur me force à respirer par la bouche, quelle puanteur ! Un mélange qui brûle le nez d'ail et de mort.

- Ma jolie Aëlys, ton papa va être triste que je souille sa fille de cette façon.
- Lâche moi, je siffle entre mes dents serrées

Ses mains calleuses se tendent vers moi et m'attrapent les chevilles. Ne pouvant pas me débattre je suis obligé de le laisser faire.
Il me tire vers lui dans un cri de fou, et je glisse lourdement sur le sol sous lui. Il tape des mains et je vois une lueur de folie dans ses yeux orangés.
Je plonge une nouvelle fois dans l'horreur absolue quand il m'arrache le bas de mon pyjama.
J'ai beau essayer de résister et me tortiller mais rien n'a faire, mon corps ne répond plus.
Je ne retiens pas la larme chaude qui ruisselle le long de ma joue rouge de honte.

Ma culotte ne résiste pas plus de temps, je me sens tellement honteuse. Je suis quasiment nue devant ce maniaque ? Comment je peux reprendre le contrôle de mon corps ?
J'ai l'impression que chacun de mes os sont cassés car je ne sens plus rien en dessous de la poitrine.
Ses mains poisseuses tire fortement sur mon tee shirt,déchirant des pans de tissu et dévoilant ma poitrine qui se soulève rapidement de peur.

- Ce n'est pas mal à voir pour une humaine dis donc !
- Dégage ! Tu me touche un seul cheveu et je te promet une mort dans d'atroces souffrance Aranel !
- Pourquoi autant de violence ma jolie, il me demande en caressant mes cheveux.

Je retiens un haut le cœur en dégageant le haut de mon corps de sa main.

- Me résister ne fera qu'augmenter mon excitation Aëlys. Donc fait toi plaisir.

Je pousse un juron, je ne veux pas baisser les bras, je ne veux pas que cet elfe de malheur me viole !
J'essaie de faire appel à mes pouvoirs, mais rien ne fonctionne.
Je sombre encore plus profondément dans ma détresse, tout me lâche comme ça alors que j'ai besoin d'aide. Comme une enfant, je sanglote à chaude larme quand je comprends que je ne pourrai pas l'arrêter. Ça y est je suis résignée... Il a gagné.

D'un coup il me secoue violemment dans tout les sens et je ne comprends pas pourquoi il fait ça.Mon prénom sort de sa bouche mais ce n'est plus sa voix.

-----------

Je me réveille en sursaut et trempée. Oh merde ce n'étais qu'un rêve ?! Le visage de Sergey emplis d'inquiétude est au dessus de moi. Je suis tellement heureuse de voir un visage familier et de sortir de cet horrible cauchemar que mes bras entourent son cou et je serre très fort. Son corps devient raide sous mon élan de tendresse mais rapidement il m'entoure de ses bras en chuchotant " tout va bien Aëlys".

Le temps d'émerger et je reste encore un long moment dans ses bras. Je perçois des regards sur moi et en observant tout autour je remarque la présence de Blair et Nithaël. Il me jette un faible regard puis quitte ma chambre précipitamment. Lorsque je remarque que malgré la fenêtre ouverte il fait sombre dans la pièce je demande :

- Quelle heure est-il ?
- A peine 2h du mat je crois, me réponds Sergey encore collé à moi. 
- Oh je vous ai réveillé ?
- Vu les cris que tu poussais tu as réveillé tout le village, me répond blair, je retourne le couchée, tu es entre bonne main.

Elle quitte la pièce non sans me faire un clin d'œil pas vraiment discret. Je me retrouve seule avec Sergey qui n'a pu s'empêcher de ricaner devant le clin d'œil de mon amie. Sans me demandée mon avis, le voilà qui grimpe dans le lit, seulement vêtu d'un tee shirt et d'un boxer particulièrement moulant, et se faufile sous la couette à côté de moi. Son parfum boisé mélangé à son odeur corporel me fait tourner la tête.
Je reste tétanisée par sa présence aussi près de moi et à peine vêtu surtout.

- Rendors toi Aëlys, il me conseille à voix basse.

Je suis bien trop épuisée et à cran pour le contredire. Alors je me rallonge sur le dos puis nous restons silencieux côté à côté observant le plafond qui soudainement parait si intéressant.

Sa présence si proche de moi m'empêche de trouver le sommeil, surtout quand je sais que Nithaël est à côté et qu'il guette le moindre bruit et faux pas de ma part. Au bout de ce qu'il me semble une éternité, le souffle de Sergey devient plus régulier et profond. Je me tourne alors que le côté opposé espérant plus rapidement trouver le sommeil mais c'était sans compter le bras du russe qui me ramène contre lui avec force.

C'est ainsi que je me retrouve bloqué, colle contre son corps chaud. Étrangement je me sens si apaisée d'un coup et c'est sans difficulté que je me rendors me sentant en totale sécurité dans ses bras musclés.

Quand le soleil inonde ma chambre, j'ouvre de nouveau les yeux. Je tente de m'étirer mais le bras de Sergey me tient encore fortement. A cause de mes mouvements,il émet  un grognement animal, me sert encore plus et avec étonnement je sens son membre durcir contre mes fesses.

Une soudaine chaleur m'envahit, totalement différente de celle ressentie lors de notre tête à tête avec Nithaël. Peut être est ce l'interdit qui me met en émoi ? En tout cas, je ne me sens pas forcément à l'aise. Je tente une nouvelle fois de m'échapper de ses bras et à cette tentative je parviens à le réveiller.

Mes yeux rencontrent les siens, et je me perds dans l'azur de son regard. Sans ciller il me libère enfin en remarquant nos corps collés contre son érection. Rapidement je m'assoie sur le lit.
Je tente de regarder par la fenêtre, histoire de calmer mon corps.
Au bout de quelques minutes, je sors du lit, ne laissant pas de possibilité au beau brun et avec mon peignoir sur le dos je descends loin de lui.

En bas, c'est une toute autre ambiance qui m'accueille. Nithaël se tient debout dans la cuisine et lorsqu'il m'entend arriver son regard devient glacial.

- Bonjour, je tente quand même d'une petite voix.
- Salut, il répond sèchement. Bien dormi ?
- Heu mise à part mon cauchemar ?
- Ouais.
- J'ai dormi. Pas bien, pas mal.
- Ok, à plus tard alors, il répond en quittant la maison.

Blair qui dort sur le canapé n'a rien loupé de notre échange.

- Tu leur tourne tous la tête dit donc.
- Arrêtes c'est pas drôle !
- Un peu. Quand même. Surtout quand je me rappelle quelle jeune fille coincée tu étais !
- Ce n'est pas gentil ça, en même temps avec la sexualité que vous avez les elfes ça ne m'étonne pas que trouve que je sois coincée !
- Et oui, on ne crache pas sur le plaisir nous, elle me répond en riant.

La matinée passe très vite, Sergey est resté au lit un bon moment après mon départ. Ce qui m'a permis de faire un tas de chose, comme un long bain décontractant, faire tourner des machines de linges sales car si je ne le fais pas je ne suis pas certaine que les mecs aient des fringues propres sur le dos.

Valentin arrive un peu avant le déjeuner. Il a fallu le tenir au courant des dernières nouvelles, et n'étais pas aussi surpris que ça. Il m'invite tout de même à contacter l'Ecosse, m'informer de ce qu'il se passer chez eux et s'ils ont la moindre piste sur cette porte elfique. Nous avons déjeuner tous les quatre dans la bonne humeur.
Nithaël n'est pas réapparu de la journée. Je ne me suis pas inquiétée car je pense vraiment qu'il avait besoin d'être seul.

Notre relation ne tenait qu'à un fil et ce fil se rongeait de plus en plus. A cause des elfes, de Sergey et de nos sentiments respectifs aussi. J'avais du mal à accepter son aide, enfin moins facilement que celle des autres. Peut être qu'il est plus faible que nous et que Sergey n'avais pas entièrement tord dans ce qu'il disait.

L'appel auprès d'Adamson ne m'appris rien de plus. Clairement soit il était bon acteur soir il ignorais tout car il demanda à ce que nous rentrions immédiatement et s'indignait que ce stupide Hamilton n'assurait pas notre sécurité.
Clairement il n'a pas tort, mais je ne pouvais pas me permettre de rentrer maintenant. Cette histoire de porte sur Faérie ouverte n'étais pas un bon signe. Il fallait que nous enquêtions dessus.

Après lui avoir promis un million de chose, il raccroche un peu plus serein et j'étais soulagée que mon mentor ne soit pas mêlé à tout cette merde. Perdre une personne qui m'est proche m'est devenu inconcevable et cela me tuerai encore plus, surtout maintenant quand je sent que je perd Nithaël de plus en plus...

La nuit était tombée depuis plusieurs heures quand Nithaël franchit enfin le seuil de la maison. Nous avions dîner, Blair et Sergey avait décidés de fouiller les alentours pour récupérer des indices sur le lieu de la porte. 

J'attendais donc le retour de Nithaël avec une pointe d'angoisse et de stress. Ses yeux étaient rouges, avait il pleurer ? Sans un mot, il s'est assit à côté de moi.

- On doit parler non ? Il me lâche sans un regard vers moi.
- Je crois oui.

Les épaules de Nithaël se soulèvement avant de retomber mollement comme s'il abandonné, lui aussi. J'ai le sentiment qu'on allait devoir achever une lourde page...
Il se tourne enfin vers moi :

- J'ai réalisé que quelque chose avait changé.
- Quoi ?
- Toi, nous...
- Hein ?
- J'en ai assez de me mentir ... tu ne m'aime pas comme moi je t'aime. C'est ça le problème et ça ne marchera pas.
- Pourquoi tu dis ça ?
- Je pensais que tu m'apprécier, pas forcément aimer plutôt que tu commençais à avoir des sentiments pour moi mais je me suis trop projeter... Maintenant j'y vois plus clair.
- Mais de quoi parles tu ?
- Je ne suis pas idiot Aëlys, je vois comment vous vous regardez et ça vaut tous les mots...Sergey et toi... 
- Mais il n'y a rien.
- Tu te ment à toi-même princesse..., il déclare dans un triste soupire. 
- Je comprends pas.
- Écoutes un jour Adamson m'avais donné une information à vous communiquer, je n'ai jamais pu te la donner.
- C'était quoi ?
- Quelque chose qui aurait gâché toutes mes chances de t'avoir rien que pour moi.
- ....
- Pff, il soupire longuement, vous êtes des putains d'âmes jumelles ! Et même sans avoir cette information votre alchimie est palpable. Tu es irrémédiablement attirer par lui . Je suis désolé, je n'aurai jamais dû me mettre en travers de votre chemin mais tu es toi Aëlys. Une princesse et même si certaines fois il te traite comme de la merde, je sais que tu es tout pour lui.

Il s'arrête aussi net dans son monologue et je rester bloqué, paralysée sur ces révélations. Mon cœur qui battait la chamade avant que Nithaël prenne la parole a changé de rythme, à présent il ne bat presque plus.

Âmes jumelles ? Qu'est ce que c'est ce truc encore... Je connais les âmes sœurs mais pas jumelles. Je ne parviens pas à en vouloir à Nithaël, certes il n'a pas été honnête mais je crois que tout le monde ici a eu son petit secret caché. Mon cœur est rempli de tristesse car je suis persuadé que je viens de perdre un ami, quoi que je dise.

- Je ne veux pas sur tu quittes ma vie Nithaël.
- Je sais, mais comprend moi. Vous voir tout les deux aussi proche me scie le cœur. Laisse-moi faire le deuil de notre relation. Je serai toujours là pour toi princesse mais j'ai besoin de retourner au pays. De voir ma famille, de me retrouver car tu as tout bousiller la haut, il dit en tapotant sa tête
- Je suis tellement désolée... Je n'ai jamais voulu te faire du mal... , je lui dis tout bas.
- Je sais, je t'en veux pas. La seule personne à qui j'en veut c'est moi. Je vous ai mis des bâtons dans les roues. Écoute-je ne vais pas te dire que je t'attendrais parce-que tu es faite pour lui Aëlys. Peut-être que tu ne t'en rends pas compte aujourd'hui mais un jour tu me remercieras.
- Nithaël...
- Non Aëlys, j'ai été prendre mes billets d'avions.
- Tu pars quand ?
- Demain.
- Si tôt ? Mais j'ai besoin de moi.
- Ne soit pas égoïste s'il te plait, ne me supplie pas je serai capable de rester de souffrir encore plus.
- Ok...
- Mais j'ai besoin de toi pour l'avion.
- Avec plaisir Nithaël.

Il se lève et nous avons tout les deux les yeux trop humides. Une page se tourne, et je suis sans dessus dessous. Je me jette dans ses bras sans attendre son avis, et ses bras m'entourent tendrement. Je remarque que nos cœurs ne battent pas au même rythme, alors que le sien s'affole de ce contact le mien bat normalement. J'hume son parfum et je remarque que son odeur ne provoque pas de chatouilles dans le ventre, contrairement à celui de Sergey...
 Avant de monter nous coucher, il tient mon visage dans ses mains :

- Tu es une bonne personne Aëlys. Je t'aime comme un fou, ne l'oublie jamais. Je sais que je n'ai pas l'étoffe pour te soutenir et te protéger bien autant que Sergey. Même si c'est dur de l'avouer il est celui qui te faut. Ne gâchez pas votre histoire, laisse-lui une chance. Et n'hésite pas à lui botter le cul de temps en temps ça lui remet les idées en place.
- ..., je ris doucement à ses conseils et une autre larme coule sur ma joue et Nithaël l'attrape avant qu'elle ne s'échappe de mon visage.
- Plein de belles choses t'attende, certains mauvaise aussi malheureusement mais tu es vouée à quelque chose d'extraordinaire.
- Pourquoi parle-tu comme si c'était des adieux ?, je demande en reniflant. 
- C'est un au revoir mais on n'est pas certain de la date à laquelle nous allons de revoir.
- Oui...
- Allez une grosse journée m'attend demain je vais au lit. Bonne nuit princesse, il lance avant de poser ses lèvres une dernière fois sur les miennes.

J'attends qu'il monte les escaliers avant de m'effondrer au sol. Ces mots ont un goût amer d'adieu. Je n'aime pas les au revoir surtout quand c'est une personne qui compte pour moi qui me quitte.

Le passé de ma mère m'a laissé quelques séquelles en effet... Je sanglote sur le canapé pendant de longues minutes. Cela a dû m'épuiser car je n'ai pas conscience d'avoir sombrer avant que Blair et Sergey ne rentrent.

-----------

Le lendemain matin, je me réveille tôt sur le sofa. La discussion de la vieille me reviens et je monte dans la chambre de Nithaël quand je vois que le soleil est levé depuis un moment.

Sa chambre est vide, il ne s'y trouve pas. J'ouvre précipitamment ses armoires, ses tiroirs et elles sont tout aussi vide. Il est parti ? Sans m'attendre ?!

Je redescends après avoir vérifié toutes les chambres et il n'est nulle part. Je cours vers la voiture, il ne peut pas partir sans voiture ! Le 4*4 noir est toujours stationné au même endroit. Bon sang où est-il ?

Chez Hamilton ? Evidemment il va le saluer. Mes jambes s'activent avant que mon cerveau ne l'ait demandé. J'arrive rapidement devant la maison du chef et rentre aussitôt.

Un soupire de soulagement m'échappe quand je vois les deux hommes face à moi se serrer la main. Le regard étonné d'Hamilton se pose sur moi. Merde, je suis encore en pyjama ! Heureusement pour moi, il n'est pas moche ni trop sexy. Nithaël lui se marre devant mon accoutrement. Essoufflée je les rejoints la main sur le côté de mon ventre en essayant de calmer un point de côté.

- J'ai cru que tu étais parti sans moi, je lâche à bout de souffle.
- Non tu n'inquiètes pas, je suis venu saluer Hamilton et le remercier pour son accueil.
- Ok... Je t'attends au chalet alors, mettre une tenue plus convenable,  je déclare en faisant demi-tour.
- Aëlys, il faudrait que nous parlions de certaines choses, lance Hamilton à mon intention
- Oui évidemment, je lui réponds avant de m'enfuir.

Je retrouve Nithaël une trentaine de minutes plus tard, je suis habillée et je stresse de son départ. Nos regards sont tristes, et quand Blair et Sergey lui disent au revoir quelques instants avant notre départ, j'ai le cœur qui se brise un peu plus.

Le trajet est long, je ne roule pas trop rapidement peut-être parce que je pense que la séparation arrivera moins vite ou c'est à cause du brouillard qui me cache la route.
Nous discutons de ce que Nithaël va dire à Hamilton quand un soubresaut me ramène les yeux sur la route. Je ne remarque que trop tard la voiture qui arrive face à nous.
Je suis pourtant sur la bonne voie... Elle se rapproche à contresens de nous et les phares éteints. Ces derniers  ne s'allument qu'à quelques mètres de moi m'éblouissant. J'essaie de maintenir mes yeux ouvert mais en vain. 
Je n'arrive pas à régir, un peu prise de court je braque mon volant pour tourner .
Cependant, la voiture a le temps de cogner sur l'aile du côté de Nithaël, ce qui nous propulse en avant et fait tourner la voiture en rond.
Nous valsons vers le bas-côté de la route, ma tête me fait mal lorsqu'elle vient taper violemment  le volant.

Nithaël est sans cesse en train de me demander comment je vais mais j'ai de moins en moins de facilité à parler. Mes yeux se figent à travers la vitre brisée et je vois la voiture qui nous ai rentré dedans s'arrêter. Deux hommes en descendent et avancent vers nous, ils portent des vêtements sombres mais leurs phrases m'éblouissent toujours.

Je tente de redémarrer la voiture, taisant ma douleur lancinante au front. La voiture ne fait que brouter... et j'ai de moins en moins conscience de ce qui m'entoure.
Ma vue se brouille par un filet de sang qui coule de ma tête. Des voix me parviennent mais je sombre de plus en plus.

Puis c'est le noir complet, je n'entends plus rien et j'ai froid....

----------

Salut à tous :)

La fin du volume approche à grand pas (4-5 chapitres encore ^^)
Nos héros subissent beaucoup en ce moment... leurs vies n'est pas de tout repos.

Avez vous des petites idées sur la suite des événements ?

On dirais que je radote comme une mamie mais je vous REMERCIE encore énormément de me suivre toujours plus, de commenter et de voter :)

Vous êtes super ♥