11. Un bol de normalité

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ATTENTION CHAPITRE CONTENANT DES PASSAGES NON ADAPTÉS A UN JEUNE PUBLIC :)
JE NE PEUX PAS ETRE TENU RESPONSABLE DE VOS LECTURES MAIS IL EST DE MON DEVOIR DE VOUS AVERTIR ;) 

Premier chapitre de ce genre dans l'ordre des éléments. J'espère que cela vous plaira :)
N'hésitez pas à me laisser votre avis. 
Bisous bisous :)
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  "Dans la vie, il faut parfois faire des choix, et parfois ce sont les choix qui te font."Si je reste.   

Nous quittons de bonne heure la maison, laissant derrière nous la tempête russe.

Sergey ne voit pas d'un bon œil notre escapade de deux jours à Boston. Il trouve ça trop dangereux... mais bien sûr, a d'autre. Je ne suis pas certaine qu'Aranel tente une nouvelle fois aussi rapidement après sa défaite et puis nous ne sommes plus si faibles. Après près d'un mois d'entrainement et d'apprentissage, je maitrise beaucoup de chose.

La portière se referme derrière moi et Nithaël fait le tour de la voiture, quel gentleman ! Pour un mois de décembre l'air est frais mais il y a un grand soleil qui réchauffe notre peau.
Alors que le moteur ronronne, il attrape ma main et la serre amoureusement.
Nous voilà partis pour Boston, j'ai l'impression de connaitre cette route par cœur.

Avant de n'avoir ou discuter, je m'endors lamentablement contre la vite froide.
Mon sommeil est toujours rempli de vision cauchemardesque, mon inconscient me fait subir le souvenir d'Aranel et me propose des fins alternatives. Mon esprit est vraiment sadique.
Comme d'habitude, je me réveille en sursaut et j'ai le sentiment que j'ai crié. Ce dernier est confirmé par le regard inquiet de Nithaël sur moi.

- Ça va ?
- Oui toujours des cauchemars..., je lui réponds lasse.
- En rentrant j'essaierais de te trouver un truc pour t'aider à dormir paisiblement.
- C'est gentil, mais je suppose que c'est le retour de la médaille.
- Tu dis n'importe quoi..., il lâche en se concentrant de nouveau sur la route.

Je l'observe précisément. Je trouve Nithaël très beau, il a un corps que beaucoup pourrai l'envier mais souvent je me dis qu'il manque quelque chose. Un je ne sait pas quoi qui le rendrait irrésistible.
Je soupire en arrêtant ma contemplation de Nithaël pour me concentrer sur le paysage qui défile rapidement. De haut arbres entourent la route par laquelle nous passons, leur hauteur vertigineuse me donne envie d'aller à leur cime, observe le paysage, qui doit être à couper le souffle de là-haut.

Nous ralentissons à cause d'un bouchon, qui se trouve être le signal que nous approchons de Boston.
Ce qui se confirme quand une dizaine de minutes plus tard, nous passons devant le grand panneau vert sur lequel est inscrit en lettre blanche « BOSTON ». Nous nous engageons sur la voie rapide toujours dans le silence complet, seul le sifflement du chauffage trouble ce calme.

Lorsque je sors de la voiture, stationnée devant l'hôtel, je resserre près de moi mon manteau. Le froid est plus piquant ici... De la vapeur sort de ma bouche alors que je m'allume une cigarette.
L'hôtel est grandiose, il doit compter au moins 30 étages et le luxe de l'endroit se voit déjà à sa devanture. Nithaël sort nos sacs de la voiture en prenant son temps et nous pénétrons au chaud.

Nous passons notre première journée à déambuler dans les rues de Boston, à regarder les habitants se promener, vivre leur vie. La solitude et l'enfermement au camp est tel que les choses banales deviennent quasiment exceptionnelles à regarder. Je n'ai aucune idée de notre retour en Ecosse...
Si je m'étais imaginé que cette petite bourgade me manquerait à ce point, que j'aurai le mal du pays... Même Adamson me manque. En même temps, il est la seule famille que j'ai ; ou du moins il se rapproche le plus d'une famille pour moi.

Nous dégustions aussi beaucoup de spécialité comme le bulkie roll, drôle de nom pour un sandwich qui ressemble à un hamburger froid, rien d'exceptionnel ou leur fameux cream pie, et Mazet c'est diablement bon. Un gâteau moelleux à souhait fourré à la vanille recouvert d'une généreuse couche de chocolat, quels gourmands nous sommes à avoir commandé un 4 part... Il n'y a pas de mal à se faire plaisir hein ?

La nuit est tombée d'un coup, j'ai oublié que nous rentrons dans l'hiver. Nous sommes retournés à l'hôtel en passant par Copley Square ou était installé un marché. Rien qu'en le traversant nous avons été submergés de différents parfum. Les effluves de café restaient en fond continuellement mais quelque fois des arômes de fruit murs se détachaient ou du pain chaud. Des rires et des discussions comblaient l'endroit, si fort que je ne m'entendais plus penser. Des guirlandes habillées les arbres nus réchauffant encore plus l'atmosphère très festive et cocooning.

Dans la chambre, je pris la douche en otage. Me pieds étaient congelés...
En sortant, j'avais oublié que je n'étais pas seule dans la pièce, par chance je n'étais pas naturiste et une serviette entourée ma taille. Cependant, les yeux brillants du brun face à moi glissaient sur mon corps comme s'il le découvrait pour la première fois. En y réfléchissant, c'était bien la première fois qu'il me voyait en si petite tenue. Alors qu'il restait bloqué sur moi, je remarque que la lumière n'était pas allumée et plusieurs bougies éclairées la pièce. Sur la table se trouvait deux assiettes recouvertes d'une cloche et une bouteille qui ne semblait pas être de l'eau.

Mes yeux retrouvèrent les siens et je ne pus cacher mon questionnement. La panique aussi s'insinua en moi, qu'a-t-il prévu ? J'espère profondément que c'est juste un diner romantique.

- Surprise, il déclare sans quitter mes yeux un instant.
- Oh, en quel occasion ? je lui réponds la voix tremblante.
- Il en faut une ? Je dirais en l'honneur de notre week-end !

Son sourire s'étire jusqu'à l'oreille, dévoilant ses dents parfaitement blanche. Mes épaules retombèrent de soulagement, pas de panique je sais très bien qu'il est romantique. Mais pourquoi je ressens plus de l'appréhension que de la joie ?

Il prend ma main délicatement et la met sur ses épaules. Son corps vient se coller au mien tandis que d'un geste il allume la musique. La superbe voix d'Ed Sheran combla mes oreilles de plaisir.
« Thinking out loud », l'ambiance romantique est au summum du cliché...
Alors j'avais pris la décision d'en profiter ce week-end afin de vérifier nos atomes crochus.
Alors que les notes de cette chanson nous entourent, nous dansons langoureusement l'un contre l'autre. Ses mains au début sur mes hanches, glissent de plus en plus puis quand il scelle nos lèvres l'une contre l'autre. Son baiser est tendre et chaste, peut-être trop chaste.

La musique se termine et nous restons comme des idiots à s'observer. Est-ce qu'il perçoit mes appréhensions ? Je suis la première à lâcher la main, un peu mal à l'aise face à ce silence imposant.
Dans le calme, je débouche la bouteille de mousseux je nous sers un verre puis je me retire sur le balcon, fumer une cigarette.

Seule, je tente de percer ses pensées. Je n'ai pas envie qu'il sente que ça ne va pas, je n'arrive même pas à comprendre ce qu'il se passe. A la maison, nous dormons et vivons ensemble et tout va pour le mieux mais là le fait d'être réellement seuls me terrifie.

Je parviens facilement à me glisser dans ses pensées le plus discrètement possible et j'essaie de percevoir son ressenti. Tout me vient comme une claque, qui me laisse figée sur place. Il est amoureux de moi, il ne voit que du bien de moi, je sens la chaleur dans son corps lorsqu'il est près de moi, j'entends les battements de son cœur quand il m'embrasse...
Je sors aussi vite que je suis rentré de sa tête, un sentiment de dégout de moi d'avoir fait ça m'assaille. Je ne suis pas une bonne personne... Qui je suis pour violer l'esprit de Nithaël comme ça ?

Il me fait revenir sur terre en touchant mon épaule dénudée, je n'avais pas remarqué que j'étais toujours en serviette.

- Cette vue-là ne me dérange pas au contraire, mais tu vas attraper fois princesse.
- Oh oui... j'avais zappé, je lui réponds encore perdu.
- Je te trouble à ce point-là ? il me demande avec ses yeux taquins.
- Ah ah, si tu savais..., je lui glisse au creux de l'oreille en quittant le balcon.

En sortant je le frôle et je laisse glisser ma main contre son bras. Laissant ma caresse comme la trace d'un parfum qui reste quelque moment dans l'air. Je ne m'attendais pas à une réaction immédiate mais à peine je suis entré dans la chambre qu'il refermait la porte derrière lui me déshabillant du regard.

Je me sentais moins sur de moi sous son regard affamé cependant une petite flamme s'est allumé au creux de mes reins. Nithaël n'avança pas tout de suite, préférant me scruter de haut en bas comme pour imprimer chaque chose qu'il voyait. L'alcool me poussant à un peu téméraire et faisant disparaitre mes derniers complexes.

La serviette tombe lourdement à mes pieds pendant qu'un léger courant d'air me rappelle la saison.
Les yeux de Nithaël s'arrondissent de surprise avant de cligner, craignant probablement un rêve.
Je vois sa poitrine se soulever plus rapidement et ses mains se crisper contre son jean devenu trop serré. Son regard devient presque animal quand je lui souris timidement en tendant ma main vers lui.

Nithaël avance lentement voulant faire durer le plaisir de m'observer nue puis en arrivant près de moi, ses mains glissent s'accrocher à mes cheveux. Sa bouche se plaque avec passion contre la mienne. Au fur et à mesure que nos baisers deviennent plus langoureux, son corps fait pression au mien et par sa force il me fait reculer jusqu'à ce que mes mollets tapent contre le lit.

A ce moment-là, sa main se place dans le bas de mon dos et il me fait glisser sur le lit douillet. Ma respiration se fait haletante quand il se place à côté de moi et qu'il parcourt du bout de doigt mes tatouages laissant au passage une vague de frisson. Son doigt redessine les traits de la fleur de lys dessine sur mon flanc droit, il prend naissance en bas de mon ventre et remonte à la naissance de ma poitrine.

Quand son doigt atteints le haut de l'encre, une chaleur m'envahi et mes tétons pointent fièrement.
Un sourire se dessine sur son visage à cette vision et il prend cette réaction pour une invitation.
Avec lenteur, sa langue vient faire le tour de mon téton puis il le suce, délicatement et assez pour me faire pousser un soupir de plaisir. Son corps collé à moi, je le sens durcir et lentement il se frotte contre ma jambe. Le contact avec son jean rugueux m'enfonce encore plus dans le plaisir.

Avec sa main droite, il se glisse le long de mon entrejambe. A ce contact, je retiens mon souffle, fébrile d'attendre ce qu'il va faire. Ses lèvres quittent mon sein pour retrouver ma bouche, tandis que sa main vient taquiner mon clitoris il me mordille ma lèvre inférieure et un gémissement m'échappe. Je sens son sourire s'élargir contre ma bouche, lui donnant du courage il glisse un doigt dans mon intimité. Prise au dépourvu, je laisse le plaisir prendre possession de moi et je profite de cette chaleur pour éviter de penser.

Langoureusement, sa main droite s'active au début doucement puis encouragé par mes soupirs incontrôlables il accélère le mouvement. Son corps se pressant de plus en plus à moi. Quand enfin j'arrête de retenir mes gémissements, il retire brusquement son doigt qui laisse glisser contre mes cuisses. Son visage se recule de moi puis d'une voix cassée il chuchote :

- Il faudrait manger, ça va être froid princesse.

La bouche m'en reste ouverte de stupéfaction. Comment ? Son sourire est machiavélique quand il se pose sur moi et qu'il tend sa main dans ma direction.
Machinalement, je l'attrape et comme si je ne pesais rien il me tire vers lui, le bousculant.
Mon corps nu est collé au sien et ne réclame que la suite logique auquel il a le droit.
Nithaël qui me dépasse d'au moins vingt centimètre se penche vers mon oreille :

- Habilles toi, tu vas attraper froid, il susurre avant de quitter la chambre et refermer la porte derrière lui.

Il se passe quelques minutes avant que je ne sorte de cette léthargie. Jamais un homme n'avait agi comme ça... ça me laisse perplexe et sur ma faim. Alors que je réfléchi à la raison du pourquoi, je m'habille à la hâte en prenant les premières choses qui me passent sous la main.
Je ressors de la chambre et je le trouve assis derrière son assiette. Ok... Je ne comprends plus rien.

Après un repas léger, n'ayant plus d'appétit. Nithaël ne me quitte pas du regard. Je ne sais pas ce qu'il attend de moi et je n'ai plus devant moi la personne que je connaissais.

- Ça va ? il me demande.
- Ouais... je suis juste resté sur ma faim.
- Haha... il faut savoir apprécier l'attente ma jolie.
- Heu... ok, je ne comprends pas trop quand même.
- Rooh, tu m'en veux ? il me demande en plongeant son regard dans le mien.
- Nan nan...

Il se lève et revient à l'assaut de mes lèvres sans un mot.
Il fait pencher ma tête en arrière et délicatement ses mains entoure mon cou.
Nithaël intensifie encore plus le baiser quand d'un coup un mal attaque mon crane.
Une migraine ? Une intrusion ?
Je n'ai pas le temps d'y penser plus car la douleur disparait.

Je reprends le contrôle de la situation en me levant et le faisant s'assoir à ma place.
A califourchon sur lui, bien décidé à lui faire regretter ma frustration de tout à l'heure, j'ondule mon bassin alors que ma langue taquine la sienne.
Ses mains agrippent fermement mes fesses de sorte à faire presser encore plus nos corps l'uns contre l'autres. Mes seins tendus frottent contre son torse nu et je sens son érection s'accroitre.
Brusquement, il me penche en arrière en remontant mon tee shirt au-dessus de ma tête. La fraicheur de l'air me rappelle que je n'ai pas remis de soutien-gorge.
Nous nous retrouvons peau contre peau et ce contact me fait frémir, la chaleur qui émane de lui est intense. Nos souffles se font moins réguliers et les battements de mon corps accélèrent dangereusement.

Aucun mot n'est dit comme si parler nous arrêtait dans notre élan.Par son regard et ses gestes il me fait comprendre qu'il souhaite retirer mon pantalon.
Je m'exécute tandis qu'il envoi valser ses vêtements à l'autre bout de la pièce et reste debout quelque instant, assez pour me laisser l'observer.

Son corps est parfaitement taillé, ni trop de muscle, ni pas assez. Son sexe me salue au garde à vous, fièrement. Je passe ma langue sur mes lèvres juste avant qu'il ne me prenne dans ses bras.
Agréablement surprise par son initiative, je soupire en sentant nos deux corps collés.

Il me repose sur le lit, et vient se mettre au-dessus de moi frottant son membre dur contre moi.
Nithaël m'embrassa avec passion avant de se relever brusquement.
Il devient blanc et me regarde intensément.

- Tu saignes..., il dit lentement.

Je m'assoie sur le lit en cherchant d'où je saigne.

- Ton nez, il répond à ma question silencieuse en allant vers la salle de bain rapidement.
Il revient avec une serviette qu'il me tend.
Un gout métallique s'installe dans ma bouche tandis que je plaque le tissu contre mon nez.
Au bout de cinq minutes, je le retire et me rend compte de la quantité de sang que je perds. Puis un liquide coule encore de mon nez.

Pourquoi je saigne sans arrêt là ? Que se passe-t-il ?
Je commence à paniquer quand une douleur au crane me scie en deux. Je m'allonge sur le lit les jambes repliées sur moi. Ma vision est floue, je ne perçois plus la présence de Nithaël.
La douleur est insoutenable, des larmes ruissèlent le long de mes joues. Je sens le drap que Nithaël me pose dessus car je suis nue.

Mon esprit se ferme à tous les bruits ambiants et se concentre sur la douleur à canaliser.
Je ne m'aperçois pas que je sanglote. Durant une bonne vingtaine, je me tort de douleur quand tout disparait en me laissant sans dessous.
Une image me frappe en plein visage, Sergey ne va pas bien.
Je me relève et cherche mon téléphone.

Nithaël me parle, mais je ne comprends pas ce qu'il me dit, je ne l'écoute pas.
Je retourne toutes mes affaires à la recherche de mon téléphone.
Les vêtements volent et retombent tout autour de moi, frénétiquement je continue de chercher alors que j'entends mon prénom résonner dans mes oreilles.

C'est incontrôlable, comme si quelqu'un m'ordonner d'appeler Sergey.
Mon cœur se serre, je suis persuadé qu'il s'est passé quelque chose !
Enfin je trouve mon mobile, et je compose le numéro du Russe.
Une, deux, trois et quatre sonneries qui tintent dans le vide puis sa voix sur son répondeur ne fait qu'augmenter mon pressentiment.

Nithaël me saisit par les épaules, me secoue comme un cocotier et enfin depuis trente minutes je le vois.

-Qu'est ce qu'il y a Aëlys ? il me demande d'une voix vraiment inquiète.
- Sergey..., je parviens à articuler.

Son visage se ferme, je vois bien que ça vient de le blesser fortement. Je tente de prendre ses mains mais il les retire comme s'il venait de se bruler. Ses yeux n'osent plus me regarder directement.

- Je crois qu'il est arrivé quelque chose..., je tente d'expliquer.
- Comment ça ?
- Je ne sais pas, je le sens... Je crois que le saignement n'est pas anodin.
- Ok, on fait quoi ?
- J'en sais rien... mais il faut que je sache. As-tu le numéro de quelqu'un au camp ?

Durant l'heure qui suit, mon inquiétude ne fait qu'augmenter. Nous téléphonons à chaque personne dont nous avons le téléphone mais personne ne décroche son putain de téléphone !
Je tourne en rond comme un lion dans sa cage, à la limite de littéralement m'arracher mes cheveux.
Je me laisse tomber sur la chaise du balcon en allumant une clope quand mon téléphone sonne enfin. Un numéro que je ne connais pas s'affiche, nerveusement ma jambe s'agite et je réponds précipitamment.

- Allo ? je demande inquiète ne parvenant pas à me maitriser.
- Aëlys ? interroge une voix féminine.
- Oui, c'est qui ?
- C'est Alena, il y a eu un problème ici.
- Sergey va bien ?
- Il faut que vous rentriez...

Je n'attends pas la fin de sa phrase, je raccroche déjà agacée par son ridicule accent russe.
Un œil à Nithaël et je m'aperçois qu'il a compris. Il ferme son sac dans lequel toutes ses affaires sont réunies.

- On rentre ? il demande uniquement par principe.

Je secoue la tête de bas en haut en attrapant mes affaires également.
Sur le trottoir, avant de monter en voiture, je pense qu'il a besoin d'excuse :

- Désolée pour ce départ brusque mais je suis persuadé qu'il lui est arrivé quelque chose... Sergey est important pour moi.
- Oui je sais...

Nous quittons Boston en pleine nuit, mon cœur compressé par l'angoisse.

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Note : 

Voila voila, j'avoue que je suis un peu stressée de connaitre vos avis...
J'aimerais vraiment si vous souhaiter qu'il y en ai un peu de temps en temps ou pas ^^
Comme les relations amoureuses sont quand même une bonne partie avec la magie de mon histoire :)

Comme d'habitude, mercii pour vos soutiens, vos votes et vos commentaires :)
J'aime beaucoup lire vos commentaires sur Sergey, qui remporte un franc succès ou sur tout le reste :p

Continuez ainsi vous êtes geniaux !

Bisous

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