Caput I
Surprise ;)
Double update.
J'ai décidé de poster le chapitre 1 en même temps que le prologue pour assurer un vrai démarrage (aussi parce que je veux arriver aux prochains chapitres le plus vite possible, je l'avoue).
Bonne lecture !
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Le ruban millimétré sert ma taille dans une étreinte gracieuse, alors que je me tiens aussi droit que possible.
Il ne faut qu'aucun centimètre de mon corps ne fasse défaut ; ce costume doit à tout prix épouser la forme de mes contours à la perfection.
Ne faire plus qu'un avec moi.
Un frisson parcourt mon échine en imaginant l'allure avec laquelle je me tiendrai, vêtu de ma nouvelle acquisition. Je ne peux contenir le sentiment de fierté qui naît de ma posture.
Bordel, que j'aime la sensation de cette hauteur particulière.
Pas celle que le tabouret rectangulaire sur lequel je suis niché me donne, mais plutôt le petit soin au travers duquel je suis en train de me faire dorloter. Si je ne suis pour l'instant personne aux yeux du monde, en ce moment, je suis le client roi de ce modéliste de famille. Le plus réputé de la ville, paraît-il. Un italien, pas étonnant lorsque l'on connaît la valeur de leur savoir-faire mais surtout la qualité de leur tissu.
Le menton relevé de manière exagérée, je fixe l'ancien miroir par-dessus l'épaule du couturier qui s'attèle à prendre mes mensurations. Mes yeux se perdent avec agitation dans le reflet que j'aperçois.
Pas mal.
On croirait presque que je m'en vais tenir ma première plaidoirie.
La vue qui s'offre à moi fait pulser un sang chargé de satisfaction dans mes veines et le paysage qui m'entoure me paraît soudainement si minuscule.
Depuis quand ai-je autant grandi ?
Là, au milieu de cette énorme glace aux bordures mordorées, brillent les manchettes de la veste qui remplacera bientôt mon ancienne, accrochée au porte manteau de l'entrée.
C'est un peu un rituel que j'ai organisé à chaque rentrée universitaire ; la quête du tailleur parfait qui me donnera l'allure d'un étudiant confiant. L'éclat du bleu nuit qui enveloppe cette pièce maîtresse de ma garde-robe semble puiser sa profondeur dans les mystères de l'univers, tandis que les rayures verticales évoquent une danse silencieuse avec les nuages.
Les boutons argentés, minutieusement disposés, captent la lumière qui contraste avec le temps maussade.
Ainsi paré, je m'apprête à entamer mes deux derniers semestres.
Et cette création évoque la détermination qui marquera ce chapitre final de ma souffrance.
— Il ne me reste plus qu'à ajuster le col et ce sera bon, Monsieur Delcroix. Vous pourrez venir le récupérer d'ici la fin de la semaine.
Monsieur Peppi, parce que je le connais bien désormais, m'accorde un sourire après avoir déplacé la bande de part et d'autre de mes clavicules. Sous la couche de saleté qui obstrue la vue de ses lunettes rondes, placées si bas sur le bout pointu de son nez, des poches de rides ressortent abondamment. J'ai l'impression qu'elles vont finir par tomber au sol tant elles sont proéminentes.
Je suis sûr que c'est encore plus grave qu'un simple manque de sommeil.
Misère, que c'est laid.
Au contraire de ceux que la nuit ne fatigue pas, lui ne doit pas dormir du tout.
Je louche sur la tasse de café froid qui repose sur le bureau. Elle m'a été offerte à mon arrivée, mais je n'ai pas eu l'occasion de la boire. Jouer le mannequin a monopolisé tout mon temps, on dirait.
Je ne vais pas m'en plaindre, ce n'est pas ce dont je raffole.
J'ai une petite préférence pour les infusions aux gouts exotiques ; comme pomme-cannelle ou framboise-citron.
Les choses plus subtiles, plus réconfortantes et exquises. Moins froides, dures et amères.
Pourtant je suis obligé de me droguer à l'élixir de Java pour garder le rythme des révisions d'été.
Peut-être que si ça continue, j'aurais les mêmes bouées sous les yeux que le couturier.
Seigneur, jamais de la vie.
Du dégoût me vient soudainement et je vacille sans le vouloir.
Je m'efforce de ne pas bouger lorsque je sens ses mains tordues par le labeur appuyer contre mon torse ferme afin de le maintenir en place.
Il rouspète quelque chose en italien que je ne comprends pas, puis reprend son travail.
Ici, tout est décoré avec goût et raffinement. L'odeur subtile aux notes chaleureuses du cèdre, de la vivacité du poivre noir et de la fraîcheur de la bergamote s'insuffle dans mes narines à m'en donner la migraine. Un lustre luxueux, orné de cristaux étincelants, répand une lumière élégante. Elle sophistique chaque coin de la pièce. Le parquet en bois ainsi que le velours sapin qui couvre les chaises vintage disposées contre le mur sont, eux aussi, la définition même du mot fastueux.
D'ailleurs, sur celui-ci est accroché un tableau.
Monsieur Peppi m'a dit un jour qu'il s'agissait de la reproduction d'une célèbre toile du plus grand musée Londonien.
Un artiste coréen, de la même demie-nationalité que moi, paraît-il.
Le titre est Louanges.
Devant l'œuvre poussiéreuse, qui met en scène un jeune homme en pleine prière sous la lumière chaleureuse d'une bougie, je m'efforce désespérément de ressentir quelque chose, mais l'Art ne me parle pas.
Mes yeux parcourent les détails sans passion, mon esprit déjà encombré d'articles de doctrine et de jurisprudences.
La toile semble me narguer et une rage bouillonne en moi.
Je m'interroge sur ce que l'artiste a voulu exprimer, mais mon esprit fait défaut. Aucune émotion ne me vient, seulement la lassitude qui serre mes tripes et assombrit mes pensées.
Cette année, l'objectif est clair : exceller et dépasser.
Encore plus que d'habitude.
Chaque minute que je passe devant ce tableau, je me dis que peut-être, un jour, je trouverai le temps d'apprécier la poésie des couleurs et des formes. La sensibilité des touches abstraites. L'abandon de l'esprit, la mise en pause de mon cerveau. Mais pour l'instant, ma concentration inébranlable m'empêche de goûter ne serait-ce qu'une once de cette beauté.
À part celle que j'arrive à déceler dans l'abnégation.
Cette année, c'est celle où tout se joue.
Où il est l'heure pour moi de briller.
Après la dernière mesure, l'homme face à moi recule enfin.
— C'est tout bon mon garçon.
Je passe ma paume de main sur mon bras d'un geste ralenti en soufflant de relâche. Le tissu, d'une douceur exquise, se dévoile sous mes doigts, les chatouillant agréablement.
Il est le porte-parole silencieux de mes aspirations les plus élevées, sans aucun doute.
J'ai la sensation qu'il empreigne mes mouvements de grâce et d'assurance.
— Je vous remercie pour votre travail de qualité, lui dis-je tout en allant chercher mon portefeuille. J'insiste pour vous régler aujourd'hui.
L'homme, qui bien évidemment ne conteste pas mes paroles, retire ma veste de costume avec une délicatesse insoupçonnée pour une personne de son âge.
Je le laisse faire, ne souhaitant pas gâcher le travail méticuleux des aiguilles qui y sont plantées.
D'un geste hâtif, j'ouvre ma pochette en cuir trouée pour y sortir une fine liasse de billets déjà soigneusement comptés. Aussitôt, son contenu se vide. Il ne reste plus que mes nombreux tickets pour combler l'éventail écorché des fentes. Sans oublier les quelques pièces qui ne pourraient même pas m'offrir une seule page de journal si je le voulais.
Derrière le comptoir se tient le modéliste, ruban autour du cou, qui s'occupe de gribouiller deux trois informations sur une feuille.
Après avoir fait le calcul dans sa tête, il s'empare de la somme que j'ai déposée devant lui et, avec l'expérience des années, il parvient à affirmer que le nombre y est d'un seul passage d'index sur la tranche.
Je suis étonnée à chaque fois qu'il le fait.
Comment diable arrive-t-il à vérifier cela avec autant de facilité ?
— Vous êtes splendide dans ce costume. Je ne doute pas que vous serez un grand avocat. Le meilleur du pays.
Je n'ai jamais réussi à savoir s'il était sincère, ou si le surplus de salaire que je lui apporte est, en réalité, la raison de sa bienveillance.
— En espérant ne jamais avoir à croiser votre chemin lorsque cela sera le cas, plaisante en lui tendant ma main.
L'artisan la serre avec force alors qu'il se met à rire dans les aigus.
Quelle poigne, j'en ai presque des douleurs dans les doigts.
— A bientôt, mon grand !
Après une dernière salutation, je quitte la boutique sous le tintement de la lourde porte et retombe nez-à-nez avec la pluie abondante qui ne cesse d'inonder la ville depuis ce matin.
Aujourd'hui, les rues de Paris sont peintes de gris, et c'est la seule fois où je parviens à ressentir quelque chose ; la morosité des jours bruineux.
Parapluie dans la main, je dégaine mon arme afin de me protéger. Bientôt, ma vision est limitée et je ne vois plus que les pieds des passants qui passent devant moi à une allure fulgurante.
Quelques gouttes ont déjà tâché mon pull blanc en maille fine.
Pour une fois, je n'ai pas à me soucier de ce que je vais bien pouvoir manger ce soir. Puisqu'avec le prix que je viens de débourser, je suis parti pour me nourrir exclusivement des repas végétariens d'Ofelya pour un bon mois déjà. Mon ventre gargouille, mais j'y fais abstraction.
Sous les pleurs des nuages, j'allonge mon trajet du retour dans l'optique de faire une petite balade.
Histoire d'appréhender le litre de café qui me servira à étudier les trois quarts de la nuit.
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— Félicitations, Jungkook ! s'exclament en chœur les associés du cabinet.
Je viens à peine de franchir la porte et cet accueil chaleureux crispe mon expression faciale d'un mélange de contentement et de gêne.
Dans les mains de Maître Dubois brille une bouteille de champagne qu'elle s'apprête à ouvrir, enfin je présume. Soudain, une explosion ridicule se produit dans un bruit sourd, au sein du couloir.
Le dernier étage de l'immeuble ancien semble se mettre sur pause.
Je crois ne jamais les avoir vu si enthousiastes. En tant normal, ils m'auraient accueilli d'une simple salutation pressée avant de respectivement retourner à leurs tâches. Le bâtiment aux moulures blanches et au vieux parquet est une véritable fourmilière géante où grouille un à un tous ces associés intégralement vêtus de noir.
Une fois mon petit bureau de fortune atteint, j'aurais découvert la montagne de dossiers à trier avant la fin de la journée.
Telle est la besogne qui m'incombe pour survivre.
Mais aujourd'hui est mon dernier jour de stage saisonnier auprès du cabinet.
Je passe chacune de mes vacances ici en tant qu'assistant juridique à temps plein depuis de longues années, maintenant. Je gagne une somme basse et médiocre, certes, mais elle me permet de faire les courses et d'économiser pour le permis que j'envisage de passer ; quand bien même je ne pourrais me payer une voiture. Je désire surtout augmenter mes chances après avoir passé mes concours.
Maître Dubois, telle un phare dans la mer tumultueuse de la justice, m'a pris sous son aile au cœur de ma troisième année. Bien sûr, mes compétences étaient son premier critère de sélection, bien avant les préoccupations d'un pauvre étudiant assoiffé d'expérience pour embellir son Curriculum Vitae.
Dans cette histoire, je ne peux ignorer que son bénéfice dépasse largement mes modestes 2500 francs en échange d'un travail qui, à bien des égards, équivaut à deux cerveaux fonctionnant en harmonie.
Pourtant, loin de m'en plaindre, je suis parvenu à découvrir en elle une bienveillance rare. Elle ne pèse pas de pression sur mes épaules et me laisse une liberté dans mes recherches qui résonne avec ma nature profonde. Maître Dubois connait mon aversion totale pour toute assistance dans ma réflexion, alors je suis souvent seul pour surmonter les obstacles qui se dressent sur mon chemin.
Lorsque, après d'âpres analyses des faits constitutifs du dossier, je parviens à extraire les preuves cruciales de l'affaire qui m'est confiée, elle me concède le droit de me rendre seul aux tribunaux de la capitale.
Mallette en main, c'est limite si je cours pour les rejoindre lorsque mes pas pressés frappent les pavés irréguliers qui habillent la ville.
Palais de justice ou tribunal administratif, j'assiste aux procès publics pendant mes rares moments de liberté.
Au fil des jours, la passion de dénicher cette plaidoirie qui me prendrait aux tripes est devenue une quête insatiable. Mais, malgré mon enthousiasme initial, la réalité me confronte souvent à un ennui puissant.
Les plaidoyers se perdent dans la fadeur, les intonations exagérées, les faits à rallonge qui ne font que renforcer le vide.
Une question surgit alors dans mon esprit tourmenté :
Est-ce que ces avocats avaient la réelle volonté d'aider leurs clients, ou les conduisaient-ils inconsciemment vers une détention inévitable ?
Dans les salles d'audience austères, je n'ai jamais réussi à satisfaire ma recherche.
Pour être plus familier, lorsque j'y vais, je m'y fais chier comme jamais.
Sauf ce jour-là, où un homme, boosté par une dose surprenante de cannabis, avait décidé d'explorer les mystères de l'appartement voisin à travers la fenêtre.
Son ambition ?
Dérober le gigantesque aquarium de son salon.
Cependant, ses talents d'espionnage se sont avérés aussi performants que Bambi sur la glace. Il a fini par dévaler les escaliers, libérant involontairement les pauvres petits poissons.
Mon fou rire incontrôlable avait atteint des sommets olympiques, me forçant à quitter l'audience en trombe avant que mes zygomatiques ne se mettent en grève permanente.
— Ofelya m'a appris pour ton titre de major de promotion ! Alors je me suis permise de relayer cette fabuleuse info. Je crois que nous sommes tous jaloux de toi, ici, aucun d'entre nous n'est parvenu à y arriver...
Ofelya ne sait pas se taire. Et ce défaut est le pire que puisse avoir la personne qui partage votre palier.
Pourtant, je ne peux m'empêcher de bomber inconsciemment le torse.
C'est une habitude que j'ai sûrement pris d'eux.
Le ton qu'elle emploie est un mélange d'excitation mêlé à une arrière pointe de jalousie. J'en viens à me demander si, elle aussi, joue un rôle crucial sur le plateau des apparences.
— Je vous remercie, mais il ne fallait pas faire tant d'efforts, réponds-je en saisissant le verre d'alcool qu'elle me tend.
— Si, ça nous tient à cœur ! Trinquons à notre petit prodige.
Les flûtes s'entrechoquent ; tout est prétexte pour boire et se détendre entre le stress et la charge mentale.
Le liquide coule lentement dans ma gorge, pétillant sur mon palais. L'effet immédiat de relaxation qu'il me procure me plait et j'ai aussitôt envie d'en prendre une autre.
Peut-être cinq ou six, histoire de relâcher la pression.
Les autres me scrutent, murmurent quelques compliments ou plaisanteries rabaissantes que j'ignore, et finissent par se dissiper au bout de ce léger moment d'euphorie afin de regagner leur office.
L'avocate me prend à part, ses longues mains manucurées posées sur mon épaule. Je me fais la réflexion que le bordeaux qui peint ses ongles se fond harmonieusement bien au bleu nuit de mon tailleur. Ses derbies claquent contre le sol alors qu'elle m'intime de la suivre.
Si elle n'avait pas le double de mon âge, ni Monsieur Dubois qui venait la chercher chaque soir après le travail, je crois bien que j'aurais fini par coucher avec elle dans un de ses bureaux.
Bien que la deuxième information ne m'importe pas le moins du monde.
Il arrive parfois que certaines de mes pensées envers elle m'échappent. Mais il faut la connaître pour me comprendre. Son air sérieux relevé par son nez pointu, presque en trompette, l'étendue unquantifiable de sa culture, la manière dont elle articule son éloquence et sa gestuelle ; toutes ces qualités ne me laissent pas indifférent.
Pas de là à éprouver quoique ce soit d'affectif, cependant.
Simplement la grande appréciation du charisme attrayant que je parviens rarement à déceler chez quelqu'un.
La tresse noire qui descend jusqu'au bas de son dos et ses larges lunettes brunes aux verres carrés sont sa marque de fabrique. Maître Dubois n'aime pas les clichés sexistes, alors il peut lui arriver de débarquer en ensemble de tailleur à pantalon et une cravate serrée autour de son cou découvert.
C'est ce que j'aime le plus chez elle, son côté masculin qui choque à une époque où peu possède une ouverture d'esprit assez large pour l'apprécier. Ses collègues n'ont que des pensées arriérées et il m'arrive de grimacer lorsque je les entends s'indigner pour de simples mocassins bruns à ses pieds.
Je lui préfère cet accoutrement aux jupes crayons étroites et talons aiguilles avec lesquels elle ne sait pas marcher.
En même temps, on n'est plus toute jeune, à quarante ans.
C'est sûrement dur de ma part de dire ça, mais je m'exonère en le mettant sur le coup de l'insouciance de la jeunesse. A vingt-deux ans, vous regrettez vos dix-huit, et tout ce qui excède les trente est pour vous la condamnation directe de votre existence.
Cela veut dire qu'il ne me reste que moins de huit pauvres années pour tout accomplir.
Pauvre de moi.
— Aujourd'hui, j'ai une proposition qui va te plaire... Spécialement pour ton dernier jour !
— Qu'est-ce ? fais-je mine d'être curieux.
M'immobilisant à l'entrée de la pièce baignée dans un chaos bordélique des plus stressant, je la regarde y pénétrer et récupérer son long manteau noir ainsi qu'un paquet de cigarettes dans un étui en métal rouillé.
— Je sais que le droit pénal est ton domaine de prédilection. Je t'emmène à la cour d'assise ! Comme tu le sais, les procès sont souvent à huis clos. Mais j'ai réussi à convaincre le président, bon ami à moi, de nous autoriser à y assister exclusivement. Je suis sûr que tu vas particulièrement apprécier celui-ci...
Au creux de mes pupilles doit étinceler la même lueur que celle exhibée dans les yeux d'un enfant confronté au plus beau cadeau de sa vie.
Il n'y a que très peu de choses qui me fascinent, en réalité.
Mais cette nouvelle est la meilleure que j'ai reçue depuis longtemps.
Depuis son départ à lui, il y a bientôt douze ans...
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Voilà un petit démarrage en douceur.
Qu'en avez-vous pensé ?
Je crois que Jungkook est le personnage le plus intéressant que j'ai eu à écrire. Argh, il a vraiment une place particulière dans mon cœur. Vous comprendrez bien vite pourquoi (sauf si vous le détestez déjà).
Je n'aurais qu'une seule chose à dire : j'ai hâte de vous poster les prochains chapitres, vraiment hâte. On entre direct dans le vif du sujet et c'est ce que j'aime par dessus tout.
Il n'y a plus qu'à être patiente et ne pas appuyer sur le bouton « publier » avant la semaine prochaine. C'est tellement dur mais je vais y arriver (je pense ...).
Je vous aime, on se retrouve samedi prochain (d'ailleurs j'hésite toujours pour le jour, je ferai un sondage sur Instagram).
En attendant prenez soin de vous, parce que personne ne pourra le faire à votre place <3
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