Retour de l'île d'Ogygie
Et si Percy était revenu cinq minutes plus tôt de l'île d'Ogygie, si, par conséquent, il avait trouvé Annabeth en pleurs sur la plage de la Colonie en train d'espérer une dernière fois que son ami revienne avant de devoir brûler son linceul. Annabeth aurait-elle réagi autrement ?
Pour moi oui, alors voici ma version, la version d'une Percabeth shipper folle.
PDV Omniscient
Sur la plage de la Colonie des Sang-mêlé une silhouette frêle se dessine dans l'obscurité. Ses boucles blondes cachent une partie de son visage mais on peut voir que ses yeux rougis par les larmes sont ornés de cernes tellement accentué que l'on pourrait croire que la jeune fille n'a pas dormi depuis quinze jours, ce n'est pas loin de la vérité. Elle pleure la nuit et quand elle arrive à s'endormir il hante ses rêves, se sont des rêves heureux le plus souvent, des souvenirs plaisant ou des moments, elle sait maintenant, qu'elle aimerait qu'ils se produisent, un baiser, une demande, une naissance... Plus les jours passent, plus les rêves sont douloureux car plus les jours passent plus l'espoir qu'il revienne un jour diminue. Tout le monde lui dit d'accepter sa mort, mais il n'est pas mort, elle ne peut pas y croire, au plus profond de son âme elle le sens, comme lui l'a senti l'hiver dernier quand elle s'est fait enlevé. Il n'est pas mort, elle le sait, mais personne ne semble la croire alors elle mange le plus vite possible pour ne pas avoir à s'attarder au pavillon réfectoire, faisant offrande aux Dieux de la quasi-totalité de son repas pour qu'ils lui envois un signe qu'il est bien vivant. Mais rien, alors la plupart du temps elle reste à la plage, fixant l'océan, l'océan lui rappelle ses yeux. Si on la fixe longtemps on peut apercevoir de temps en temps un sourire triste fendre son visage, quand elle se rappelle une des nombreuses bêtises qui sortent de sa bouche. Là le regard dans le vide elle pense, elle pense à tout ce qu'elle aurait voulu lui dire, comme il était stupide d'avoir voulu faire ça seul... tout ce qu'elle aurait voulu faire avec lui, visiter le Parthénon... et plus que tout elle aurait voulu lui montrer à quel point elle l'aime. Parce que oui :
Elle, Annabeth Chase aime sa Cervelle d'Algues.
Elle en est sûre maintenant, depuis longtemps elle l'aime. Et tout ce qu'elle à fait pour le lui montrer c'est l'embrasser rapidement, trop rapidement avant sa mort. A-t-il compris que c'était par amour et non pour un au revoir... un adieu... ? A-t-il seulement eu le temps de comprendre ? S'il l'avait eu il n'aurait pas compris, il ne comprend jamais rien aux filles, pense la fille d'Athéna.
La jeune fille ramène ses jambes près d'elle et pose sa tête sur ses genoux. Elle sent les larmes couler le long de ses joues, d'ici cinq minutes on viendrait la chercher pour qu'elle mette le feu à son linceul. Elle ne voulait pas le faire mais Chiron l'a obligé, il a dit que ça l'aiderait à faire son deuil, elle avait répliqué qu'il n'était pas mort, qu'elle le sentait, mais elle avait quand même accepté pour montrer au reste du camp qu'elle restait Annabeth Chase, une fille forte. Cette dernière semaine elle était même allé s'entrainer quelque fois, tantôt sans conviction, tantôt en colère contre la Terre entière.
Elle entend des pas se rapprocher.
- Annabeth...
La voix cassé laisse paraître une pointe de soulagement. Quel est le crétin qui peut être soulagé en ce moment ?
- Je ne brûlerais pas son linceul, je vous dis qu'il n'est pas mort ! lança la jeune fille le regard toujours porté sur l'océan.
- Annabeth c'est moi...
Elle connait cette voix elle la reconnaîtrait entre mille. Elle se relève vivement, comme si tous le poids du ciel avait de nouveau était enlevé de ses épaules. Elle court les dix mètres qui l'a sépare de la personne qu'elle aime et se jette dans ses bras. Le cœur de nos deux demi-dieux préférés rate un battement. Elle enfoui la tête dans le coup de Cervelle d'Algues, elle hume son odeur, l'air marin voilà ce qu'il sent.
Elle le serre fort contre elle et il en fait autant.
Il pose sa tête sur l'épaule de la fille qu'il aime. Parce que oui :
Lui, Percy Jackson aime son Puits de Sagesse.
Il l'aime depuis longtemps. Sans elle il serrait sûrement tombé amoureux de Calypso et il serrait resté sur l'île. Mais elle prenait déjà trop de place dans son cœur pour pouvoir y mettre une autre fille.
La sentir tout proche de lui le rassure, il se dit que temps qu'elle est près de lui tout ira bien. L'odeur de shampoing à la fraise et de forêt que dégage sa partenaire le fit sourire, dieux qu'il aime cette odeur. C'est la preuve qu'elle est vraiment là, dans ses bras.
Leurs têtes se décollent lentement du corps de l'autre et l'océan rencontre l'orage.
La demi-déesse porte une main tremblante et hésitante à la joue du jeune homme. Une caresse, un simple geste tendre. Elle en aurait pleuré. Ce contact si léger mais pourtant brulant lui prouve qu'il est bel et bien là, réel, en vie. Sa peau le brûle là où passent tout doucement les doigts de la blonde, il profite au maximum de ce contact doux. Il n'y en aura plus avant longtemps, il le sait, ils sont toujours en plein dans la fasse du "je t'étripe", il n'aime pas ça mais on fait avec se qu'on a.
La main de la jeune fille atteint le menton du fils de Poséidon, le contact va se briser, aucun des deux n'en a envie, mais aucun ne peut deviner que l'autre pense comme lui. Pourtant Percy emporté par toutes les émotions qui le traverse trouve le courage de na pas briser le contact, alors quand la main d'Annabeth se décolle de son visage il la prend dans la sienne. Il espère plus que tout qu'elle ne va pas le repousser mais de toute évidence elle n'en a pas l'intention. Ce contact peau contre peau fait frissonner Annabeth et un courant électrique parcours le beau brun. Ils abaissent leurs mains toujours scellés et se regarde dans les yeux.
- Ne me refait plus jamais ça Cervelle d'Algues.
Il aimerait lui promettre sur le Styx qu'il ne le referait plus mais il ne peut pas. L'un comme l'autre en a conscience, la vie de demi-dieu n'est pas sans risque. Elle lui a demandé sans trop d'espoir, elle sait qu'il ne peut pas, se serait s'exposer à la mort inutilement de jurer sur le Styx et elle refuse qu'il meurt pour de vrai. Alors Percy se contente de répondre :
- J'aimerais le faire mais je ne peux pas. J'essaierais, je ferais tout ce qui est en mon pouvoir mais je ne peux rien te promettre.
- Je sais, murmure-t-elle d'une voie triste. Tu étais où ?
Il regarde la jeune fille avec un regard de « tu-veux-pas-savoir » et il rougit. L'expression d'Annabeth se fait plus insistante, alors il répond en détournant le regard :
-Euh bah quand j'ai tout fait exploser... je me suis évanoui et je me suis réveiller sur une île déserte, je ne sais pas combien de temps j'ai dormi. Héphaïstos est venu me chercher et un radeau magique m'a ramené. En gros c'est ça.
Percy cache la vérité, il ne peut se résoudre à parler de Calypso, tout n'est pas vraiment très clair dans sa tête à son sujet. Et puis il aime trop ce contact avec Annabeth, il ne veut parler de rien juste être là.
Il cache une partie de la vérité et la fille d'Athéna le sens, c'est une fille d'Athéna, il ne faut pas la prendre pour une cruche. Son cerveau fonctionne à toute vitesse pour trouver la partie manquante, elle se souvient d'un mythe qui pourrait coller.
-L'île d'Ogygie, chuchote-t-elle pour elle-même.
-Quoi ?
-Tu étais sur l'île d'Ogygie, répond-t-elle en haussant la voie.
Cela ne sonne pas vraiment comme une question, il sait qu'elle sait. Grillé, pensa le jeune homme.
-Euh... oui.
Le brun ne sait pas vraiment pourquoi mais il sent les reproches arrivé et il n'en a vraiment pas envie.
-Pourquoi tu ne me l'as pas dis ?
-Je ne voulais pas parler d'elle, avoue le fils de Poséidon en détournant les yeux.
Annabeth détache sa main de celle de Percy. Cela crève le cœur de ce dernier, il ferme les yeux comme pour accepter le rejet. Pour autant sa partenaire ne se décolle pas, il arrive à y voir une lueur d'espoir.
-Qu'est-ce vous avez fait ?
La voie de la blonde était tendu tout comme son corps. Veut-elle vraiment savoir la réponse ? La légende veut que Calypso tombe amoureuse du héros qui s'échoue sur son île, mais qu'en est-il du héros ? Contrairement à Ulysse, Percy n'a aucune femme qui l'attend à la maison, aucune raison de ne pas refusé l'immortalité, cela lui faciliterait même la tâche de ne plus être le héros de la Grande Prophétie.
-Elle m'a soigné, on a jardiné, on a parlé, de ma vie surtout, elle m'a proposé de resté avec elle, j'ai refusé et je suis rentré.
Annabeth se détend. Percy, dans l'espoir de recréer se contact doux qui c'était installé il y a quelques instants, essuie doucement les dernières traces de larmes qui strient encore les joues de la jeune fille. Ce contact doux et réconfortant crée une sensation de chaleur chez Annabeth. Percy lui profite pleinement de ce moment tendre, vous lui aurez il y a trois semaines qu'il pourrait faire ça à Annabeth il ne vous aurez pas cru. Au moment où toutes les traces sont effacées Percy doit se résoudre à enlevé sa main, Annabeth ne veux pour rien au monde briser le contact, alors comme lui plus tôt elle saisi sa main, elle sourit intérieurement de la sensation.
-Pourquoi tu as refusé ? Cela t'aurait facilité la vie de devenir immortelle.
-Disons que vivre pour l'éternité seul avec une fille que je connais depuis dix jours n'est pas vraiment l'idée globale que je me fais de ma vie. Ici j'ai des amis, une famille, un chez-moi, une prophétie et je ne pouvais décemment pas t'abandonner en plein milieu d'une quête, répond simplement le jeune héros. Et puis je t'aime, continu-t-il dans sa tête.
Tu ne pouvais décemment pas m'abandonner tout court, parce que je t'aime tu comprends Cervelle d'Algues, pensa la jeune fille.
La bouche de Percy s'ouvre légèrement, sous le choc.
- Tu-tu as dis quoi ?
- Moi ? Rien.
Elle ne comprend pas elle n'a fait que le penser jamais elle ne le dirait à voix haute ou du moins pas tout de suite.
- Si, si tu as dis un truc comme quoi je ne pouvais pas t'abandonner tout court et que je devais comprendre que tu-tu m'aimes...
Il détourne les yeux sur la fin de la tirade espérant de tout son cœur qu'il n'est pas imaginé ça. Son cœur bat plus fort. L'idée qu'elle puisse ressentir la même chose que lui ne lui a jamais traversé l'esprit, cette situation n'avait d'existence que dans ses plus beaux rêves. Et cette possibilité est loin de rendre le demi-dieu indifférent, un léger papillonnement viens chatouiller son ventre.
Non elle l'a dit à voie haute... la demi-déesse s'inflige une paire de claques mentales. Comment on fait ? Elle aimerait lui dire qu'elle l'aime, elle aimerait qu'il le sache, surtout que l'idée de le perdre est, pour la première, fois devenu réel. Les sentiments d'Annabeth s'embrouillent dans sa tête, après quelques secondes de réflexion accéléré et paniqué une seule petite phrase ressort de son esprit embrumé par la proximité de Percy, J'ai besoin qu'il sache que je l'aime, juste au cas où... Elle capte son regard bleu-vert, rassemble tout son courage (et elle en a plus besoin que quand elle est rentré dans le Labyrinthe), elle se lance :
-Percy, je t'aime.
Sa voie est douce et assurée, plus que ce qu'aurais pensé la jeune fille, elle pensait éructer un truc un peine audible. Mais non.
Maintenant que c'est sorti une demi-douzaine d'émotions se chamboule en elle, la peur que Percy ne ressente pas la même chose (c'est surtout ça en fait), le soulagement de le lui avoir enfin avoué maintenant il sait et c'est mieux comme ça, même si il ne ressent pas la même chose, de l'impatiente elle veut savoir ce que va dire Percy, une indescriptible joie.
Percy saisit le menton d'Annabeth entre son pouce et son index. Il la regarde demandant une permission muette, une permission qu'il n'a pas besoin de demandé, la blonde regarde les lèvres du brun pour toute réponse. Il pose doucement ses lèvres sur celles d'Annabeth, timidement ils commencent à bouger leur lèvres ensemble. Annabeth est clairement au bord de la crise cardiaque, son cœur bat vite, trop vite, une chaleur l'envahit tandis qu'un papillonnement insistant se fait ressentir dans son ventre. Le cerveau de Percy est entrain de fondre, son cœur ne demande qu'une chose : sortir de sa poitrine et une chaleur prend par de son corps. Lui l'idiot de service, celui qui comprends tout en dernier et qui ne comprends rien aux filles embrassent Annabeth Chase, la fille la plus parfaite du monde. Les lèvres de Percy sont douces et salées contre celle d'Annabeth qui elles sont sucré. C'est un baiser timide et tendre, un premier vrai baiser entre eux, les deux adolescents ne savent pas trop comment cela se passera ensuite alors ils font durer l'instant, mais à force de faire durer ils en veulent plus. Alors rapidement le baiser devient plus intense, comme si ils se rappellent que cela fait trois ans qu'ils attendent ce baiser et qu'ils avaient failli se perdre pour toujours. Annabeth met une main dans les cheveux de Percy, depuis le temps qu'elle voulait le faire. Percy met ses mains dans le creux des reins d'Annabeth et la serre plus fort contre lui.
Annabeth n'arrive pas à y croire. Percy ressent la même chose (et il embrasse vachement bien), elle ne serrait pas étonné si elle apprenait que son cœur lui a cassé deux côtes. Elle est heureuse, vraiment, pleinement.
Percy lui aussi n'arrive pas à y croire, Annabeth l'aime et ça fait de lui l'homme le plus heureux de la Terre. Et même s'il meurt bientôt il est convaincu qu'il aura été le héros avec la vie la moins tragique.
Avant d'aller plus loin Percy se détache à contre cœur, leurs fronts sont collés et leurs nez se frôlent, il plonge son regard dans celui d'Annabeth :
- Moi aussi Annabeth. Je t'aime.
C'en ai trop pour Annabeth, elle se jette sur la bouche de Percy. Ils s'embrassent passionnément, la langue d'Annabeth quitte sa bouche pour venir demander l'accès à celle de Percy, accès autorisé et leurs langues entament une danse lente et amoureuse.
Le temps d'un baiser ils oublient tout, la quête, la Grande Prophétie, leurs parents, la Colonie, les autres, le monde. Juste l'autre et ses lèvres, juste l'autre et la chaleur dans le cœur, juste l'autre et la déclaration, juste l'autre et la joie, juste l'autre et ce baiser.
Ils se décollent à bout de souffle et sourient, une fois que leurs respirations redeviennent à peu près normales ils se ré-embrassent. Plus amoureux que jamais.
Du coté de l'arène il est malheureusement l'heure de bruler le linceul de Percy. Tout le monde est déjà installé dans les gradins, tout le monde sauf Annabeth. Personne ne l'a vue depuis le déjeuner.
-Quelqu'un a vu Annabeth ? Elle doit enflammée le linceul, demande Chiron à l'assemblé.
-Elle doit être à la plage, elle y est la plupart du temps depuis... depuis que Percy est... est partit, propose Malcolm, le frère d'Annabeth.
-Je vais la chercher, dit Silena Beauregard.
Silena se dirige vers la plage en essayant de préparer un minimum les mots qui pourraient réconforter Annabeth. Elle atteint la plage et commence sa tirade préparé quelques instants plus tôt en regardant le sable :
-Annabeth je sais que c'est dur et que tu pense qu'il n'est pas mort mais...
La fin de sa phrase meurt dans le fond de sa gorge. Elle vient de relever la tête et elle regarde, ébahi, Annabeth embrasser un garçon. Elle ne voit pas son visage, il fait trop sombre et la tête de la jeune fille cache celui du garçon, tout ce qu'elle arrive à voir c'est qu'il est brun, elle ne s'en formalise pas et sent la colère monter. Qui a osé profiter de la faiblesse d'Annabeth ? Annabeth n'aurait jamais embrassé quelqu'un d'autre que Percy. Elle devait vraiment l'aimer, beaucoup plus que ce que je pensais pour être affectée au point de se jeter sur le premier venu, pensa la fille d'Aphrodite. Il est hors de question qu'elle laisse son amie se faire manipulé par ce profiteur. Elle se dirige à grand pas déterminés et énervés vers le couple, elle s'arrête deux pas derrière le duo.
-Non mais tu te prends pour qui à profiter d'Annabeth alors qu'elle vient de perdre l'amour de sa vie ?!
Percy se décolle légèrement d'Annabeth qui souffle doucement, et il lui lance un sourire, ce sourire annonciateur d'embrouilles.
-Silena comment ça va ? demande-t-il en se tournant vers la nouvelle venue.
-P... Pe...Percy ?
-Et oui je ne suis pas mort, et en passant je suis vraiment désolé de profiter d'Annabeth, je ne voulais pas.
Il voit du coin de l'œil qu'Annabeth sourit et cela lui réchauffe le cœur.
-Tu... je... waouh t'es pas mort !! C'est génial !
-Je trouve aussi, sourit le jeune héros.
-Donc vous êtes enfin avoué votre amour ? Franchement il n'y avait plus que vous deux qui ne vous en étiez pas rendu compte.
Les deux héros rougissent. Et se lance un regard timide, celui de Percy devient rapidement rieur quand il se rend compte que cela fait longtemps que chacun de leur côté attendait un signe de l'autre.
- Hum oui... dit Percy.
- C'est cool ! Et vous êtes en couple ?
Les intéressés se lance un regard gêné. Puis Annabeth avec un regain de courage se tourne enfin vers Silena.
- Oui, on est ensemble.
Elle attrape la main de Percy et le regarde dans les yeux, demandant silencieusement s'il est d'accord avec cette décision, elle trouve en réponse des yeux remplis d'amour, elle prend ça pour un oui. Ils se sourient.
-Il faut prévenir les autres, réalise Silena. Venez !
Elle retourne en direction de la colonie, tandis que les deux amoureux suivent derrière main dans la main. La fille d'Aphrodite arrive dans l'arène où tout le monde attend le visage grave et triste, sauf pour les enfants d'Arès.
-Tout le monde j'ai deux grandes nouvelles !
Toutes les têtes se relèvent vers elle, curieuses.
-De un, regardez qui j'amène avec moi !
Elle tire Percy en avant, il lance un petit « salut » et un vacarme retentit, les rumeurs vont bon train tandis que le centaure essaye de restaurer le calme.
-Tout le monde se calme ! Ravi de te revoir Percy, tu nous avez manqué...
- Vous m'avez manquez aussi, affirma le brun.
Le centaure sourit avant de se tourner vers la fille d'Aphrodite.
- Silena c'est quoi la deuxième nouvelle ?
-Percy et Annabeth se sont enfin mit ensemble !
Chiron sourit mais dit quand même :
-C'était ça la deuxième grande nouvelle ?
-Chiron enfin... deux bonnes nouvelles d'un coup, du jamais vu à la Colonie.
Pendant ce temps dans les gradins les rumeurs avait repris de plus belle.
-Percy, Annabeth, la Grande maison, ordonne Chiron.
***
Une heure plus tard, après que Percy est raconté ce qui c'était passé et est exposé son plan et une mini crise de jalousie d'Annabeth, le couple quitte la Grande maison. Il est déjà l'heure du couvre feu. Ils se séparent devant le bungalow d'Athéna.
- Donc tu es officiellement ma petite-amie ? demande Percy rieur.
-Hum oui, il me semble que c'est ça, répond Annabeth sur le même ton.
-Donc je peux faire ça ?
Il dépose un rapide bisou sur les lèvres de sa petite amie.
-Oui je crois, répond-elle le sourire aux lèvres en hochant la tête. Tu peux même rester un peu plus longtemps.
La blonde passe ses bras autour du cou du garçon, elle l'embrasse, il l'embrasse, ils s'embrassent.
Plus rien n'existe juste eux, heureux, ils ne se soucient de plus rien. Ils sont ensemble et ils vaincront. Il s'aime et c'est tout ce qui compte.
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J'ai adoré écrire cet OS plus long que le premier et j'espère que vous avez apprécié votre lecture. Le prochain arrivera bientôt je suis déjà en train de l'écrire je ne sais pas combien de temps cela prendra j'ai d'autre projet d'écriture en parallèles à côté. Bref on s'en fout...
Bye.....
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