''Il y aura toujours l'eau, le vent, la lumiere...
Rien ne passe après tout si ce n'est le passant...''
Le vert des pins dans les bleus entre ciel et mer
honore Aragon d'un ton reconnaisant!

Sur les flots aux reflets argentés du courant
des éclairs rouges-jaunes-verts zébrant le ciel et l'eau
comme des cones jaunes et verts rapportés par le vent
six piverts guillerets furettent les pins cembros!

De la lance à la rame jusqu'aux mat sur les mers
les hommes ponçant le pin respirent son parfum
car l'arbre est vénéré avec ses fièrs piverts
et les dames flattent son cone en priant les embruns...!

La candeur féminine se cantonne aux garçons
car les hommes ont parfois des reflexes ingrats
comme celui qui usa de prétextes sournois
pour railler les éloges de Louis Aragon...!

L'oeuvre a prévalu sur la sensibilité
et les démocrates tolèrent l'ensemble des idées
au risque du mépris pour celui qui a singé
mais sans déboire pour l'arbre qui survit amputé...!

Attribut des frustrés qui le ceignent en couronnes
le pin partage la vertu des belles obstinées
car son cone fermé évoque la chasteté
pour flatter les croyances chauvines des matrones...

Les relations humaines sont d'abord un défi
à l'opposé d'exclure pour un futile profit
comme ce pivert privé qui par trop d'appétit,
d'un vol furtif sur son frère, l'exclut par dépit.