Chapitre 10
Après un bon quart d'heure de marche, je me retrouve devant une petite ferme. Je toque à la porte. Une femme devant avoir au moins une quarantaine d'année m'ouvre.
Moi: - Bonsoir, excusez-moi de vous déranger aussi tard mais j'aimerais...
???: -Tu es blessée? Viens vite à l'intérieur que je te soigne.
Elle m'entraîne à l'intérieur. C'est une ferme assez rustique. Elle me fait m'asseoir sur un lit et part je ne sais où. La petite chambre dans laquelle je me trouve à l'air d'appartenir à une adolescente avec tous les posters de stars accroché aux murs. Cependant, certains groupes et chanteurs n'existe plus depuis plusieurs d'années. La femme revient avec une trousse de premier secours. Elle prend mon bras gauche et remonte ma manche. J'y découvre une plaie, sûrement fait lorsque j'ai sautée de la fenêtre. Je ne l'avais même pas sentie. Elle la désinfecte et me fait un bandage. Elle vérifie si je n'ai pas d'autres plaies mais je n'ai que des bleus par-ci, par-là. Elle range tout dans la trousse.
???: -Dis-moi, que fait une jeune fille seule et blessée en pleine nature?
Je ne peux pas lui dire que j'ai été fait prisonnière de ce manoir, je pense qu'elle ne me croira pas. Tous ceux qui racontent qu'ils ont été retenus prisonnier de ce manoir ne sont pas pris au sérieux. Je reste muette à sa question.
???: -Je vois, tu ne peux pas me le dire. En tout cas appelle moi Kanade. Tu peux rester ici le temps que tes blessures guérissent.
Elle se leva et sorti de la pièce. Je regarda de nouveau la pièce mais cette fois pour trouver une horloge ou toutes autres choses pouvant donner l'heure. Je trouva un réveil qui indique 21h37. Je sais l'heure mais par contre, je ne sais pas quel jour on est et il n'y a apparemment pas de calendrier dans la chambre. Kanade revient avec des habits dans les bras.
Kanade: - Je t'ai ramener des vêtements propres vu que les tiens sont sales et déchirés.
Elle les posa à côté de moi et sortie pour me laisser me changer. Les vêtements qu'elle m'a apporté sont un simple jeans, un t-shirt noir ainsi qu'un pull noir. Je les enfile rapidement et sort de la chambre.
Kanade: -il te vont bien. Tu peux les garder, ce ne sont pas les miens.
Moi: -C'est ceux de votre fille, non?
Kanade: -hélas, je n'ai jamais eu d'enfants
Moi: -Mais à qui appartiennent-ils et la chambre?
Kanade: -crois-moi, j'aimerais bien le savoir. Je pense que j'ai moi même fait ça car je rêve d'avoir une fille. Mais bon, le destin n'en a pas voulut ainsi. Il est tard, tu devrais dormir, tu dois être épuisée.
Moi: -Vous avez raison. Mais dites-moi, quel jour sommes nous?
Kanade: -Mercredi, pourquoi?
Moi: -Pour savoir.
Je partie dans la petite chambre et m'allongea sur le lit pensive. Cela faisait donc 3 jours que j'étais enfermée et inconsciente.
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