Il est grand temps que je vous raconte une histoire. Par des temps modestes, un petit engoulevent prit le temps de la méditation, son voyage l'avait mené à la contemplation d'une mystérieuse place malgré les sanglots de sa passion. Son unique dessein était de chuchoter à sa belle ses pensées pour elle. Guidé par une lumière, l'oiseau engagea le voyage en dépit des courants solitaires qui naviguaient dans le sens contraire. L'image de sa muse lui donnait toute la force nécessaire à ce voyage. La petite étincelle rousse ne renonça jamais malgré son jeune âge. Il avança. Il tomba. Il se releva. Il retenta.
Le voilà satisfait, son voyage fut terminé. Alors que tout semblait parfait, le petit voyageur fut conquis par cette fraîche vallée, refuge de sa semblable dont la beauté innée était la première chose à le faire tomber. La voilà donc, avec ses amies. Ainsi, se retrouvent-ils face à face, la belle s'étonna : «Vous voilà de retour ! Je pensais que vous partiez pour toujours. Je suis bien aise de vous voir ! Dit-elle.
- H-Heureux de vous... voir. J'aurais aimé... - la pluie apparut, et elle la portait en haine.
- Je suis navré, coupa-t-elle. Je suis attendue. A présent, je dois prendre congé.»
L'espace d'un instant eut suffi pour que les dames puissent partir. Tout est fini, il ne reste plus qu'à attendre ou fuir. L'engoulevent était là. Son cœur a choisi comme décision la plus dure des réactions. Aussi aucune parole ne chercherait-il à prononcer car le voilà qui s'en allait.
Subitement, il se souvint que sa belle n'aimait guère la désagréable expérience de ces intempéries, alors il grava dans le bois de l'arbre le plus proche ces mots-ci : « Vous portez en haine la pluie, n'est-ce pas ? Dites-vous seulement que chaque goutte qui tombe est l'une des nombreuses larmes que je secrète uniquement en votre nom... »
Comme avant, il disparut, sauf que cette fois-ci, personne ne l'eut plus jamais revu.
Ne blâmez pas cet oiseau car il se peut qu'il s'agisse de vous ou de l'un de vos amis.

Moi-même, pour un récit que j'ai voulu

rêver, que j'ai rêvé et que j'ai fait, pour

des personnes qui aiment les mots et acceptent mes mots.