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Elle détestait ce surnom « Dieu de la mort ». Il avait été donné par un journal au vu de ses méfaits quasi invisibles. Il ne laissait aucune trace de son passage, sauf deux uniques fois. Une fois en Amérique et cette fois-ci, à Paris. La police était arrivée très vite ces deux fois là. Il avait dû s'enfuir au plus vite, laissant le corps à terre. Vous imaginez bien que ce n'était pas grâce à ces deux uniques meurtres que l'ont avait pu lui attribuer ce surnom. On savait que c'était lui lorsque dans une ville, n'importe où dans le monde, des dizaines voir des vingtaines de personnes disparaissaient subitement en un mois. On retrouvait quelques fois des membres de ses victimes, quelques doigts par exemple. Il aurait maintenant, potentiellement, fait 100 meurtres. Sa tête était marquée d'une récompense à 4 millions d'euros. Malheureusement, il était difficile de le trouver, à moins qu'il vienne pour nous tuer. On ne connaissait rien de lui.
Ce surnom, « Dieu de la mort », elle trouvait qu'il était bien trop superlatif, comme s'il avait le droit de décider du décès d'une personne à la place de la nature, cela l'écœurait.
La tête derrière elle continuait à cracher les maigres informations qu'ils avaient. Alors elle se mit à la regarder. Les noms des disparus défilaient à l'écran, un numéro de téléphone placé à la fin, au cas où quelqu'un les retrouvait. Un policier était interviewé :
« Il y a de grandes chances qu'on retrouve sa trace cette fois, il a été attrapé en plein acte de meurtre ce lundi. Nous n'avons malheureusement pas réussi à arrêter sa fuite, il a réussi à s'enfuir dans une voiture noire, une Mercedes plus précisément, si vous la voyez, appelez au plus vite la police.»
Ils passèrent alors les images des caméras de surveillance qu'ils avaient. On pouvait lire la plaque d'immatriculation du tueur. Le policier réapparut à l'écran.
« La victime était grièvement blessée et a été emmenée d'urgence à l'hôpital. Malheureusement, elle est décédée quelques heures après. »
Le policier fixa la caméra comme pour se redonner confiance plus en lui-même que pour apaiser la population.
« Nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour l'arrêter aussi vite que possible. »
Les journalistes, sentant qu'il avait terminé se mirent à lui poser des questions, une en particulière attira l'attention d'Elsa.
« Comment saurez-vous que le tueur est bien le Dieu de la mort ? »
Le policier luttait pour ne pas perdre la confiance en soi qu'il avait réussi à instaurer sur son visage. Il était pris au dépourvu, après tout, ils ne l'avaient vu que deux fois.
« Moi et mes collèges, nous étions sur les lieux du crimes, nous pourrons le reconnaître.
-Comment était le tueur ? », questionna un autre journaliste d'une chaîne concurrente.
Le policier n'avait pas forcément envie de lui répondre mais il prit sur lui, les images de cette nuit tragique de rejouaient sans cesse dans sa tête.
« Ne vous inquiétez pas nous sommes en train de récolter tous les témoignages afin de dresser son portrait. Il vous sera bientôt montré afin que vous nous préveniez si vous le voyiez. »
Son père éteignit alors la télé. Elsa se retourna vers lui, une ambiance pesante se dressa alors dans la pièce, elle sentait que quelque chose n'allait pas. Son père avait la tête baissée, il ne voulait pas laisser sa tristesse sortir. Il devait lui dire et rester fort. Il le devait même si Elsa ne l'avait jamais rencontré. Il devait lui dire pour libérer sa peine. Alors il s'adressa à sa fille :
« Écoute Elsa, la victime, c'est ma sœur. »
Son père était envahi par la tristesse. Il réprima les quelques sanglots qui voulaient sortir et continua :
« le Dieu de la mort l'a tué. »
~~~ NDA ~~~
Coucou ;)
J'espère que le suspense est réussi enfin bon. J'aime vraiment écrire cette histoire et je tiens à vous remercier. Sans lecteur, sans personne pour me soutenir, je n'aurais pas pu continuer d'écrire.
Alors merci d'être là <3
Passez une bonne soirée/journée :)
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