Les étoiles brillent. Elles scintillent. Même si ce n'est que l'illusion d'une atmosphère trop polluée, je me plais à croire qu'elle vacillent d'un éclat trop puissant pour que nous puissions totalement le saisir. La brise souffle sur nos corps enlacés dans le manteau d'encre d'une nuit dégagée. Les cieux embrasent notre nuit, sombres et profonds. Inatteignables. Infranchissables. Immortels.

Sa chemise de coton frotte contre ma joue, et ses doigts agiles massent mon crâne. Son cœur bat, d'une pulsation lente et apaisante, me rappelant que tout n'est pas encore fini. Que nous sommes encore en vie. Et ensemble. Le temps d'un soupir encore.

Je me blottis un peu plus contre son torse, cherchant à fusionner avec sa peau douce, que même la Mort ne puisse séparer nos deux corps.

Je ne sais pas vraiment comment prendre l'annonce de cette maladie. Après tout, je ne sais même pas ce qu'elle signifie. Outre ma mort imminente bien sûr. Mais ça n'a pas d'importance. À quoi bon s'acharner à la connaître alors que d'un instant à l'autre, tout s'apprête à devenir poussière d'étoile ? Je préfère utiliser ce temps précieux à profiter de la vie. De Severus.

Ses mains divaguent au creux de ma nuque, me prodiguant un délicieux frisson. Ses doigts voyageurs continuent de parcourir ma peau avec une douceur enflammée. Je soupire de bien-être et mon souffle s'échoue sur son torse. Je relève la tête pour l'embrasser. Un faible rictus agite le coin de sa lèvre et m'envoie une bouffée d'affection. Ce n'est pas un sourire. Mais c'est tout comme.

Severus bascule sur moi afin d'approfondir le baiser. Je sens son genou se caler entre mes cuisses, exerçant une légère pression sur mon érection grandissante.

Sa bouche dévore la mienne et sa langue me rend fou. Il m'embrasse avec une telle ardeur que j'ai l'impression qu'il veut m'avaler tout entier, aspirer la moindre parcelle de ma peau. Mais ce n'est pas désagréable, loin de là. C'est enivrant, plaisant. Et en cet instant, rien n'a plus d'importance que nos corps entremêlés et nos bouches scellées.

Severus met fin à notre baiser avec douceur et prend mon visage en coupe. Ses mains enserrent mes joues avec un savant mélange de tendresse et de fermeté. Nos regards se percutent et s'admirent. Le ciel constellé encadre sa silhouette penchée sur la mienne.

« Magnifique, souffle-t-il tout contre mes lèvres. »

Notre baiser reprend, plus doux. Plus attentionné.

Ses mains défont les boutons de ma chemise et parcourent mon torse à l'aide de caresses volatiles. Sa bouche migre lentement vers la peau tendre de mon cou. Il entreprend de la lécher, l'embrasser, la marquer comme sienne, témoignant au ciel la preuve de notre union.

Je sens mon souffle se hacher et mon sexe devenir douloureux sous la fiction de sa cuisse. J'entreprends d'ouvrir sa chemise bien que mes doigts tremblent. Pas à cause le maladie pour une fois. Les pans de son vêtement tombent en deux rideaux légers de part et d'autre de mon corps et je passe mes mains sur son torse pâle.

« Sev'..., soupiré-je

- Oui ? Susurre-t-il au creux de mon oreille, sa langue venant taquiner mon lobe de façon vicieuse. »

Je gémis sous l'attention. Ses mains s'attaquent à la fermeture de mon pantalon, jouant avec mon sexe gorgé de sang au passage.

Nous ne sommes jamais allés plus loin que les préliminaires. Jusque là. Et je ne tiens pas à mourir vierge. Ça au moins, j'en suis certain.

« Aime-moi, supplié-je. Aime-moi toute la nuit. Aime-moi jusqu'à ce que nos corps soient vidés de la moindre once de tendresse. Aime-moi jusqu'à en faire chavirer les cieux. Aime-moi Sev... Aime-moi comme si c'était la dernière fois. »

Je ne précise pas que ça pourrait effectivement l'être. Lui non plus. Il se contente de m'embrasser avec toute l'ardeur du monde, je lui réponds avec tout l'abandon du monde. Et nous consumons ensemble tout l'amour du monde. De notre monde.

-----

Qui sait qui écrit (encore) des fanfics à la place de réviser son (deuxième) brevet blanc ?

C'EST ENCORE MOII !!!!

Au final, on sait tous que je vais arriver en ayant relu l'histoire-géo et sans avoir ouvert aucun autre cahier... Mais écoutez, y'a pas la techno donc tout va bien !!

Bref, à la place de faire des fiches qui servent à rien moi j'écris du snarry, il est où le problème ?

Voici donc un petit chapitre fluffy -dîtes pas le contraire c'est tout fluffy !!

Et je vous dis donc, à bientôt ! J'estime la fin à très bientôt. Je sais pas combien de chap exactement mais je pense que dimanche elle sera finie... Enfin, sauf si mon sens du devoir se rappelle brutalement à moi et que je sacrifie l'écriture pour réviser mon brevet... Mais ça m'étonnerait lol.

Coeur sur vous <3