~ XIII ~

PDV Mark

Je marche dans les rues de la ville et je sens mon coeur se serrer. Une boule de stress se forme dans mon ventre, elle me tire dans tous le corps et remonte jusqu'à ma gorge mais je ne peux pas faire demi tours. Je cours pour éviter de fuir. Bientôt, je suis devant mon immeuble. Je monte doucement les étages car l'ascenseur est encore en panne.

Je souffle un coup en ouvrant la porte.

De la musique s'échappe du salon, c'est une radio allumée qui traine et qui diffuse des bruits de fond. Je m'avance prudemment dans la pièce. Mon père entre d'un coup, une bière à la main. Son regard froid se pose sur moi.

« - Respire, je sais que tu as peur mais respire. »

Je prends une grande bouffée d'oxygène en remerciant mentalement mon ami.

« - Ça va allez, je te le promets, ça ira... Ce n'est qu'un mauvais moment à passer. »

Je me concentre sur ses paroles pour éviter de laisser la silhouette de mon père me déconcentrer.

- On peut savoir où tu étais ?

- C-Chez un ami... Je n'arrive pas à contrôler les tremblements de ma voix. J'ai peur et ça se voit.

- Combien de fois faut-il te répéter le sens du mot respect ?

Je baisse la tête. Je l'entends se rapprocher mais je ne bouge toujours pas. Je sens sa main passer sous mon menton et le soulever. Ses yeux froids me fixent longuement.

- Qu'est-ce que je vais faire de toi ?

Je ne dis toujours rien, un frisson de peur me traverse. Son autre main attrape mon bras. Il me tire d'un coup sec, je manque de tomber mais il me tient toujours. Mon bras me fait mal, il le sert entre ses doigts de toutes ses forces. Il rejete sa tête en arrière et se met à rire.

- Tu sais que je t'aime bien ?

Je le regard sans comprendre.

- J'aime bien, Mark, quand tu trembles sous moi et quand tu me supplies.

Un frisson de dégoût me parcourt le corps mais je n'ai pas le choix.

- J-Je vous en supplie...

- J'aime bien quand tu es un petit soumis.

Son poing percute mon ventre et me fait tomber en arrière, sur la table de basse. Un douleur sourde monte dans mon ventre tandis qu'une autre, plus aiguë, traverse mon dos. Il ne me laisse pas tranquille pour autant, ses pieds viennent frapper mon entre jambe cette fois-ci. Je gémis bruyamment, il se penche sur moi et des coups pleuvent sur mon corps. Ma peau vibre sous son touché, j'ai l'impression que la douleur se répend dans tout mon corps, je ne sens plus les coups, il n'y a plus que cette sensation qui me brûle tout le corps.

« - Mark, courage. Tu vas survivre. Ça va aller, courage. »

Je vois la silhouette de Papa qui me regarde au bout de la pièce. Ses yeux sont tristes, je peux parier qu'il pleure.

Le monde devient flou autour de moi, seul reste la silhouette de Papa. Mes larmes me cachent la vue mais il est toujours là, il me tend les bras et doucement je tends les mains vers lui. J'ai mal, j'ai trop mal. J'en peux plus.

Mes paupières se ferment, il n'y a plus que l'obscurité qui m'entoure.
















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Fin !

Non, je rigole. Le chapitre n'est pas fini.

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PDV Jackson

Je regarde tristement par la fenêtre du salon. Je m'ennuie. En temps normal j'aurai envoyé un message à Namjoon mais là je ne peux pas. Je ferme les yeux et me concentre sur les copies du dernier contrôle de math que j'ai donné. Comment les gens ne peuvent-ils pas comprendre cette matière, ce n'est pas compliqué. Et cette question là, je l'ai répété plein de fois, j'ai même averti qu'elle risquait de se retrouver dans l'évaluation. Je soupire encore.

De inconnu à Moi :
Salut !

Je regarde mon GSM perturbé. Je me demande s'il ne beug pas car ce numéro ne veut pas afficher son contacte.

De Moi à inconnu :
Désolé mais mon GSM n'affiche pas ton contacte, qui es-tu ?

De inconnu à Moi :
Un inconnu...

C'est encore une blague idiote d'un con qui s'amuse. Je repose mon téléphone et retourne à mon travail.

De inconnu à Moi :
Je m'ennuie. J'ai tapé ce numéro au hasard et je tombe sur toi. Je me sens seul, tu ne veux pas parler avec moi.

De Moi à inconnu :
Tu n'as pas d'amis à qui t'adresser ?

De inconnu à Moi :
Parfois, je me sens seul quand je suis entouré de monde.
Tu ne veux pas parler un à pauvre inconnu qui se sent incroyablement seul ?

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