~ VI ~

PDV Mark

Je pousse la porte de mon appartement et franchis timidement le seuil. Mon coeur bat à 100 à l'heure. J'ai peur et je veux savoir.

«- Respire et détend toi ou tu risques de mourir d'une crise cardiaque. »

Je jette un regard assassin à cet idiot qui s'amuse de mes sentiments. Il me fait un léger signe de la main avant de partir dans le salon. Qu'est-ce que je fais ? Je crois que je n'ai pas trop le choix. Je prends une grande inspiration et le suis.

La lumière du salon éclaire la pièce. Mon regard en fait rapidement le tour avant de se poser sur une silhouette avachie dans le canapé.

Ça doit être lui.

- B-Bonjour.

Pourquoi ma voix tremble comme ça ?!

Il lève la tête et me fixe du regard, il m'étudie de bas en haut. Je baisse les yeux.

- Alors c'est toi mon fils ?

Je hoche la tête. Je n'ai plus la force de parler. J'ai bien trop peur pour ça.

- Putain, il n'y a que de ta mère que tu peux tenir ce côté mauviette.

Ses mots me font frissonner, son ton est sec et dur, rien d'amical.

- Je... Je tente timidement de me défendre mais il me coupe la parole.

- J'espère que tu sais préparer à bouffer car là j'ai faim.

-...

- Reste pas sans rien dire, tu consommes de l'oxygène pour rien. Magne-toi le cul et apporte moi à manger, p*tain.

- Non mais ça va pas ?! J'ai enfin réussi à en placer une. Pour qui il me prend à me parler ainsi ?!

Il se lève et se rapproche dangereusement de moi. Son regard gris me provoque des tremblements. Pourquoi j'ai peur ?

- Je vais t'apprendre deux trois petites choses. Premièrement, ici c'est moi le chef à partir de maintenant. Si tu as besoin de quoi que ce soit, tu passes par moi. Deuxième chose, tu me respectes. Tu me respectes et, troisième chose, tu fais ce que ne te dis. C'est clair ?!

«- Et il croit que tu vas te laisser faire ?! »

Je le regarde d'un air reconnaissant. Non, je ne vais pas ma laisser marcher sur les pieds de cette façon.

- Vous êtes complètement malade, sortez de chez moi immédiatement. Ici vous n'êtes pas le chef, vous êtes rien et je ne vous obéirai pas ! Jamais !

Il me regarde sans rien dire, il se contente d'attendre que je me calme.

- C'est tout ce que tu as à dire ?

- J-Je...

- Défoule-toi car après tu vas le regretter.

Je ne sais plus parler, je ne sais plus quoi dire, quoi faire pour me défendre. Et d'un coup, il s'avance, réduisant l'espace qui nous sépare à quelques centimètres. Je tremble. Son bras se tend et il me saisit par le col.

- C'est moi le chef, tu m'obéis et tu me respectes.

Il me regarde droit dans les yeux, pour être sûr que ses paroles s'y gravent. Puis il me pousse en arrière, je tombe par terre dans pouvoir me retenir. J'essaye de me relever lorsqu'une douleur au sol me projette de nouveau au sol. Son pied vient de frapper violemment mon ventre. La douleur me brûle, je gémis en cherchant mon souffle. Il ne me laisse pas le temps de me calmer, déjà, il me reprend par le col et me relève juste devant lui. Son autre main me donne alors un nouveau coup dans le ventre et je tombe une fois encore au sol. Il se penche alors et me chuchote à l'oreille.

- Tu ne peux rien contre moi car tu es faible. Ici je suis le chef et tu te soumets. Si tu résistes, tu verras que ma patience a ses limites. Ce n'est qu'un avertissement petit, au moindre faux pas, je te punis vraiment.

Je tremble, tout mon corps est parcourut de frissons incontrôlables. Mes yeux s'embuent, des larmes apparaissent au coin de mes paupières. J'essaye de les retenir mais rien n'y fait. Elles coulent bientôt le long de mon visage et l'homme qui se tient devant moi éclate de rire.

- Maintenant tu vas me préparer à manger.

Sur cette dernière phrase, il me lâche et tourne les talons pour retourner s'avacher dans son fauteuil.

Son fauteuil qui était le notre avant mais qui ne nous appartient plus.

Il a raison, je suis faible et je ne sais pas me défendre. Je me lève en grimaçant et me dirige vers la cuisine. Ça ne sert à rien de résister, il est bien trop fort et je n'ai aucun refuge.

Au moment où j'entre dans la cuisine une pensée me traverse.

- Et Maman ?

Je chuchote presque, de peur de sa réponse.

- Quoi ta mère ?

- Elle...

J'ai peur, peur de ce qu'il va me répondre, peur de ce qu'il peut me faire. Il rit et son rire froid résonne dans tout l'appartement.

- Ta mère aussi elle se plie aux règles. Sache d'ailleurs que si tu fais des bêtises, je pourrais avoir envie de la punir elle pour t'avoir élevé de cette façon.

Les larmes silencieuses coulent de plus belle sur mes joues. Je ne peux rien faire, rien pour moi et rien pour elle. Je n'ai plus qu'à obéir pour tenter de réduire mon malheur.


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J'ai ragé en écrivant le chapitre, j'ai ragé en le corrigeant aussi. PAUVRE MARK, IL NE MÉRITE PAS ÇA !!!

Je rappelle que mon histoire est classée mature, c'est en partie pour ce genre de scène

J'espère que malgré ce chapitre, vous continuer à aimer mon histoire.

J'ai presque terminé mon OS VKook, je le poste ce soir ou demain. Si vous voulez vous pouvez jeter un coup d'œil, je me suis appliqué du mieux que je pouvais.

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