Chapitre 1 :
Le ciel est bleu, aujourd'hui. Les nuages se font distants. Le soleil tape, comme un premier jour de printemps. Ce qui est actuellement le cas. Une brise vient fouetter mon visage et faire voler mes cheveux. Une brise printanière. Celle qui adoucit l'air tout en y rajoutant son petit côté de fraicheur. Je prends mon téléphone pour regarder l'heure. Quinze heures. La fin des cours est annoncée par cette horrible sonnerie. Je descends les escaliers d'une rapidité exceptionnelle, pour éviter de me prendre la foule de lycéens qui sort de cours. Je me dirige vers le parking. Nina doit me rejoindre là-bas. Elle et moi, on est meilleure amie depuis la primaire. Au départ on ne s'appréciait guère. Aucune de nous deux ne pouvait supporter le comportement de l'autre. Puis en grandissant on a appris à se connaitre et on est devenu presque inséparable. Je me dirige vers ma voiture. On la remarque à plus d'un kilomètre, puisque celle ci est rose. C'est aussi la seule de cette couleur dans toute la ville. C'est assez pratique, ça m'évite d'apprendre une plaque d'immatriculation, car elle est unique. Arrivée devant, je m'assois sur le capot, en faisant éclater une bulle de chewing-gum au passage. Des filles passent à côtés de moi au même moment. Elles me font leur plus grand sourire comme à chaque fois. Puis iront dire des insultes dans mon dos, deux secondes plus tard. J'ai pris l'habitude qu'elles aient ce comportement là avec moi. Elles savent que j'ai un niveau social bien plus élevé que le leur. Pour les soirées et avoir mon respect elles viennent avec un grand sourire, mais pour le reste... il n'y a plus personnes. Je regarde sur mon téléphone pour voir si j'ai des nouvelles de Nina. Mais aucune. Elle doit être en train de parler, encore, comme elle a l'habitude de faire. Mais peu de temps après, j'entends mon prénom crier au loin. Je relève la tête et c'est elle, accompagnée... de Jack. Elle me fait une expression du visage, qui laisse à désirer qu'il veut m'inviter quelque part. Mon seul reflexe a été de lever les yeux au ciel.
- Désolée d'avance, me dit-elle, j'ai fait ce que j'ai pu. Mais il est tellement amoureux de toi, qu'il m'a suivi jusqu'ici.
- Forceur, je marmonne assez fort pour qu'il n'y ait qu'elle qui l'entende.
Elle lâche un petit sourire puis grimpe directement sur le fauteuil du passager avant, en laissant sa fenêtre ouverte pour ne rien louper de notre discussion. Jack Howsler s'avance vers moi, le garçon qui est réputé pour être le plus populaire du lycée, soi-disant. Ce genre de personnes m'insupportent. Il se croit au-dessus des autres, en n'étant pas plus futé qu'un gamin de cinq ans. Ayant la réputation d'être la fille inaccessible, il essaie d'avoir un rencard depuis le début, surtout pour prouver à son égo et aux autres qu'il peut avoir qui il veut.
- Salut, commence-t-il, je voulais savoir si tu étais libre ce soir. J'organise une soirée avec le reste de la bande. Tu es la bienvenue, bien évidemment. Et si tu veux, tu peux amener ta pote aussi.
« Ma pote ». Il ne connait même pas son prénom. D'où j'irais à une soirée, où les personnes qui y vont ne respecte même pas Nina, sachant qu'on se connait tous les trois depuis quand même la primaire.
- Non...
- Si ! Me coupe Nina. On vient carrément. Il faut ramener quelque chose ?
Je me retourne d'un coup en faisant attention à ce que ma mini-jupe ne remonte pas en même temps que mon mouvement brusque. Vu que Jack à les yeux rivés dessus depuis tout à l'heure. Je vois dans le regard a Nina, qu'elle veut y aller pour ce fameux nouveau garçon, dont je n'ai pas souvenir du prénom, mais qui sera présent ce soir.
- Super ! Lance Jack en faisant un signe de main. Ramener des bières se seraient super cool. A plus les filles !
Il part en courant vers sa bande de copain qui nous fixe depuis le début. Je rentre dans la voiture et fixe du regard Nina.
- Sérieusement ? J'ai même plus mon mot à dire maintenant.
- Oh ça va ! dit-elle en me donnant un coup de coude. Ce n'est pas comme ci tu avais un rencard avec Jack.
Elle rigole puis aperçoit le journal que j'avais posé près du rétroviseur. Elle le prend pour lire le début.
- Toujours à la recherche de ton frère ? Demande-t-elle. Tu n'abandonnes pas toi, purée. Ça va faire bientôt dix ans qu'il n'est pas revenu. Il a disparu en janvier 2233. Je ne pense pas...
- Tais toi, je réponds en balançant le journal à l'arrière avec le reste des papiers. Je pense que j'ai toujours une chance de le retrouver. Il m'a donné un papier avec son prénom. Ça a surement un lien...
- Je sais, me coupe-t-elle. Mais ça fait dix ans que tu cherches ce prénom partout. Et toujours rien. Un moment il faut aussi voir la vérité en face.
Elle est en train de bruler la petite flamme d'espoir en moi qu'il reste. Je démarre la voiture et part à fond. Elle est surprise sur le coup et s'accroche presque à la portière. Elle part dans un fou rire par la suite, même s'il n'y a rien de drôle.
- Elle a intérêt d'être bien ta soirée... je murmure. Sinon Jack ne sera pas longtemps en vie.
On se regarde en rigolant de plus belle. Je la dépose devant chez elle et je repars chez moi. Je me gare dans le jardin, mais une surprise m'attends. Je vois des policiers sur le palier. Habillés comme cette fois-là...
- Mademoiselle, nous avons pour ordre de vous emmener...
Je n'écoute pas vraiment sa phrase. Je dépose mon sac à leur pied, et essaye de retrouver notre femme de ménage, en forçant le passage, qui pourrait expliquer cette situation.
- Je ne partirais pas avec vous, dis-je, vous m'avez enlevé mon frère, vous ne m'enlèverai pas non plus.
Un soldat s'avance, mais ayant pris des cours de boxe exprès, si ce moment devait se reproduire, je suis devenu plutôt doué pour les combats rapprochés. Il essaye de m'attraper l'épaule, mais je lui donne un coup dans le poignet assez fort pour qu'il laisse échapper un petit cri de douleur.
- N'employez pas la violence mademoiselle. Vous n'avez que dix-sept ans et nous devons vous ramener indemne au centre.
Au centre ? De quel centre parle-t-il ? Cela voudrait dire... que mon frère aurait été emmener dans un centre ? Par reflexe, je vérifie que le papier contenant le prénom de mon frère soit toujours avec moi. Oui. Puis la femme de ménage descend en pleure, accompagnée d'un agent de police.
- Je suis désolée, dit-elle, ils m'ont menacé...
Je ne comprends pas pourquoi elle s'excuse. Elle n'a rien à voir dans cette histoire.
- Bon finissons en vite, dit l'agent qui a l'air de commander le reste du groupe. Attrapez là.
Un des hommes se rue sur moi. Il me plaque au sol et il coince mes pieds et mes mains pour m'immobiliser. Puis je sens quelque chose me piquer au niveau de la cuisse. Je ne peux pas voir ce qu'ils m'ont fait, mais à en déduire la douleur, ils m'ont injecté quelque chose.
- C'est un tranquillisant, dit l'un deux, ça devrait la calmer.
Je continue quand même à me débattre de toute mes forces, mais je sens le produit faire effet. Ma vision se trouble, mes oreilles commencent à siffler. En quelque instant ma propre force quitte mon corps d'une rapidité qui me surprend sur le moment. Mes bras se relâchent, et je ne peux plus bouger. Le policier qui m'a plaqué au sol me débloque.
- Avec le produit dans son sang, impossible de lui injecter l'autre... Elle ne peut savoir où l'on va...
Mon ouïe ne fonctionne plus, je ne peux entendre la fin de sa phrase. Mais je la devine assez vite, quand je distingue un homme venant me frapper la tête avec son arme.
A partir de ce moment-là, cher lecteur, je ne pourrais vous expliquer comment je suis arrivée au centre, ni comment je me suis retrouvée sur une table d'opération.
Je me réveille avec un mal de tête. Je ne peux à peine ouvrir les yeux, ils me brulent d'une douleur insoutenable. Je peux entendre vaguement des personnes discuter, comme ci elles sont à des kilomètres d'ici. Alors qu'elles doivent être, juste à côté de moi. Je suis allongée sur une table et même si j'ouvre un petit peu les yeux, je vois trop flou pour dire où j'ai atterri. L'odeur de la pièce me rappelle l'hôpital, je ne pense quand même pas que... J'essaie de bouger mes bras et mes jambes. Impossible. Ils sont accrochés par quelque chose que je ne peux distinguer à cause de ma vision floutée.
- Elle est réveillée, chuchote quelqu'un que j'entends grâce à mon audition qui revient. Appelez Hadès ! Vite !
Je me débats avec le peu de force qu'il me reste. Puis une main vient me bloquer dans mes mouvements.
- Arrête de bouger, dit une autre voix, tu ne peux t'échapper d'ici dans tous les cas. Débattre ne sert à rien.
Je distingue que cette personne en question a une blouse, une blouse blanche. J'aimerais répondre, lui poser des questions, mais aucun son ne peut sortir de ma bouche. C'est comme ci on m'avait enlevé mes cordes vocales. J'entends des pas, insistants et lourds, venir vers nous. La personne en question me lâche, et pars vers le coin de la pièce. Je ne comprends pas pourquoi, mais un homme faisant plus de deux mètres, apparait près de moi. Il me paralyse encore plus juste avec sa posture imposante.
- Alors ? Dit-il, les résultats sont prometteurs ?
- Oui... C'est la seule qui a réussit à aussi bien encaisser le coup depuis la dernière fois Monsieur.
Il se met derrière moi, et commence à me caresser les cheveux. Sa main glisse vers mon visage, et sa tête se rapproche de mon oreille avec un sourire qui est digne des films d'horreurs.
- Tu seras donc mon premier ange rare. Moi Hadès, je te promets de t'offrir tout tes désirs petit ange. Il se redresse et va vers l'homme à la blouse blanche. Faites lui le deuxième transfère, ordonne-t-il.
L'homme acquiesce et Hadès repart. Mon cœur s'accélère. De quel transfère parle-t-il ? Et pourquoi m'a-t-il appelé l'ange rare ? Je ne comprends plus rien à la situation. Tout ce que je sais actuellement, c'est qu'il faut que je parte de cet endroit et vite. Je décide de donner toutes mes forces. Mais on m'injecte directement un produit. Je m'endors encore plus rapidement que la dernière fois. Je peux juste entendre les murmures de l'homme : « désolé... ».
J'ai une question, Cher lecteur. Est-ce que cela vous est-il déjà arrivé de ne plus vous souvenir ce que vous vous apprêtiez à faire il n'y a même pas cinq secondes ? Ou bien de vieillir et de ne plus vous souvenir de votre passé. D'avoir des trous de mémoire. On appelle cela le doorway effect ou encore le bondary effect. Cette sensation délicate, qui nous demande de réfléchir. De creuser sur le court terme pour essayer de se souvenir. Puis cela nous revient par miracle, la plupart du temps quand on revient sur nos pas. Mais imaginez que ce trou de mémoire, s'étale sur toute votre vie. Que vous savez toujours marcher, compter... Mais que votre identité, vous ne l'avez plus. Ou que vous avez oublié le gout d'un cheeseburger ou de frites. On appelle ça la perte de mémoire. Qui peut être dû à cause de pathologie ou bien de vieillesse. Mais si demain vous vous réveillez et qu'il ne vous reste plus aucun souvenir de votre famille, de qui vous êtes... que vous devenez amnésique. Comment réagirez vous ? La panique ? Le stress ? La tristesse ? Vous chercherez surement à retrouver votre identité, vous ferez tout pour retrouver cette mémoire perdue. Quitte à vous mettre en danger. Alors je vous demande juste une question pour m'aider. Est-ce qu'en ayant lu les trois quarts de ce chapitre, vous pourriez me dire quel est mon prénom, et m'aider à retrouver cette mémoire ?
Ma conscience revient doucement. Ma tête est posée sur quelque chose de dur, surement un mur. Je ne suis plus allongée sur cette table. Je peux sentir le sol, froid et un peu rocheux. J'ouvre mes yeux. Ma vision est revenue. Je revois clairement chaque moindre détail. je suis actuellement... derrière les barreaux ? Comment c'est possible ? Je n'ai aucun souvenir de mettre fait arrêtée... Mes souvenirs. Je me mets en boule contre le mur. Je n'ai aucun souvenir de... tout. Qu'est-ce que je faisais avant d'être sur cette table ? Comment je suis arrivée ? Qui je suis ? J'aperçois sur la droite, une porte. Je me lève doucement en ayant du mal à rester droite surtout après ce qu'ils ont dû m'injecter. Je rentre dans la pièce. C'est une salle de bain. Petite, comme celle qu'on peut trouver dans une prison. Un miroir si trouve. Je me dirige devant. Je peux enfin me voir. J'ai l'impression de me voir pour la première fois, même si mon cerveau sait que ce n'est pas le cas. Mes cheveux sont roux ondulés et longs, jusqu'en bas de mes seins. Mon visage est tout pâle et mes joues sont creuses. On se rend compte facilement que cela fait quelque temps que je n'ai pas mangé de la vraie nourriture. Je me rapproche du miroir. Je peux distinguer facilement que mes yeux sont verts ou marrons voir un mélange des deux. Des tâches de rousseurs remplissent chaque coin de ce visage. Mais même en me voyant. Je n'arrive pas à me reconnaitre. J'ai l'impression que c'est une tout autre personne devant moi. Je sens que mon cœur accélère, et que la panique monte... FRISSONS... Je me tiens au lavabo, mais je peine à rester debout, j'ai l'impression de ne plus pouvoir respirer... FRISSONS... Je marche en sortant de la pièce pour me diriger vers les barreaux, mais je trébuche... FRISSONS... Mes mains tremblent, des larmes commencent à couler... FRISSONS... J'attrape une des barres et un seul mot sort de ma bouche.
- A l'aide...
Quand-t-ou à coup, au même moment, le sol et les murs se mettent à trembler. Sur le coup je me dis que c'est peut-être moi qui ai provoqué cela. Mais ils retremblent une deuxième fois. De la poussière sort de chaque mur. Des pas se font entendre au loin, des pas de personnes qui courent. On peut croire qu'il se passe quelque chose qui ne doit pas avoir lieu. Je me redresse à l'aide des barreaux. Je veux crier de toute mes forces, mais aucun son aussi puissant qu'ils permettraient de me faire entendre, ne peut sortir de ma bouche pour l'instant. Pendant un cours moment, mon cœur faillit manquer un battement en entendant le pas lourd et insistant de la personne qui se dirige vers moi. Je les reconnais. C'est celui de l'homme qui est venu quand j'étais sur la table. Il s'arrête en face de moi. C'est forcément un géant. Il doit mesurer au moins deux mètres trente. Il ouvre ma cellule. Si j'avais la force de courir, je me serais enfuie directement. Il m'attache les mains avec des menottes, et me tire avec une corde relié aux sangles. Je manque de tomber au moins plusieurs fois, à cause de ma faiblesse musculaire. On prend plusieurs couloirs pendant cinq minutes sans un mot. Ses cheveux son noirs, un peu noir comme de la lave qui a durcit et séché. Il a le dos tellement muscler que j'en reste ébahi.
- Ne fait confiance à personne dans ce monde, même moi, lâche-t-il sans aucun prétexte. Souviens toi, tu es un ange rare.
- Comment ça, un ange...
Je ne peux finir ma phrase qu'il me libère les mains, en me jetant d'une rapidité inhumaine sur un siège. Ma tête heurte violemment l'appuie-tête, mes oreilles sifflent. Automatiquement le siège bloque mes mains et mes pieds. La porte claque. Et derrière elle, se trouve deux jeunes femmes. Elles se rapprochent de moi, et me touchent comme si elles découvraient une nouvelle espèce. Je peux voir qu'à la place de leurs cheveux, elles ont... des serpents ? Mon cœur s'accélère un peu plus. Elles ont des ailes cachées dans leur dos. Elles ont l'air toutes douces.
- Dit, tu crois que l'on peut y gouter ? Lance celle de droite qui glisse sa main sur ma peau. Cette chair...
- Non Sthénô. Tu sais ce que Hadès a dit, c'est l'ange rare. Tu y touches, tu es morte.
Elles s'éloignent de moi avec leurs dents et ongles pointues. J'ai pu apercevoir que leurs iris sont bleu clair, presque blanche.
- Tu dois te demander qui on est, me coupe Sthénô dans ma pensée. Nous sommes les gorgones, filles de Phorcys, un dieu marin. On est connu pour, pétrifier les gens. Or moi et Euralyè, on est immortelle comparé à Méduse notre sœur qui est une mortelle comme toi.
- Mais pourquoi avoir des iris presque blanches alors, ça permet de pétrifier ? Je demande.
Euralyè avance vers moi, et se penche près de mon visage, quand le plafond se mis à trembler pour la première fois dans cette pièce.
- Ils arrivent, lance sa sœur.
- Nous sommes devenus aveugle pour Hadès, sinon tu serais déjà morte chérie, lâche Sthénô avec un petit rire. Il est le dieu sur cette terre ou du moins le sera bientôt.
Je ne comprends pas tout ce qu'elles racontent. Des explications m'échappent. Peut-être que je savais les réponses avant ? Quand ma mémoire était présente. Elles déploient ses ailes, et se tournent vers la porte, pour attaquer à tout moment.
- Oh ce n'est pas bon, chuchote Euralyè, c'est carrément Zeus qui arrive !
Zeus, ce prénom me dit quelque chose. Je suis persuadée de l'avoir entendu dans mon ancienne vie avant celle-là, si je peux dire.
- Hadès ne nous avait pas dit que Zeus viendrait ! Dit Euralyè en paniquant. Sthénô, si on reste ici on va mourir !
- On ne peut décevoir le maitre ! On reste ici, si la situation est critique on s'en va avec la fille.
- Je t'assure que ci on finit en morceau, je me permettrais de la gouter !
Elle se tourne vers moi, les mains tremblantes. Quand d'un coup la porte tombe d'un trait. Des éclairs jaillissent de partout, et les deux gorgones s'envolent, prise par surprise et de stupeur.
- Sthénô ! Hurle Euralyè. On part maintenant ! tant pis pour la fille !
Elle s'apprête à lancer quelque chose, quand Euralyè fonce sur Zeus en sortant ses ongles pointus. Mais celui-ci n'a pas de peine à la repousser. Il lui envoie un éclair et elle est par terre, inconsciente.
- Euralyè !
Sthénô se jette sur elle en activant je ne sais comment un portail. Puis elles disparaissent. Je suis sous le choc. Depuis quand se genre de chose existe-t-il ? Pour être aussi étonnée, c'est que cela ne devait pas exister dans ma vie d'avant. L'homme qui mesure aussi deux mètres trente, se rapproche de moi. Je commence à me débattre, par peur de subir la même chose. Mais impossible. Les lianes qui tiennent mes jambes et mes mains sont trop résistantes pour moi. Il se rapproche, me dévisage de haute en bas, puis fait apparaitre un sourire sur son visage.
- C'est bien toi.
Il pose sa main sur la mienne, et une décharge électrique se repend dans tout mon corps. Une assez forte, pour me faire perdre connaissance.
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