Le matin, il laissa Fayde et sœur lili pour partir sur les routes. Il finit par croiser des hommes, armés jusqu'aux dents et un sorcier. Ces mêmes hommes tentèrent de le dévaliser, mais on ne dévalise pas un archange si facilement. Haytam était nostalgique, il repensait au temps où il avait encore toute sa puissance, quand il pouvait casser des montagnes à coups de poing, créait des soleils avec un seul doigt et détruire des cités entières en claquant des doigts. Il arriva, après plusieurs jours de marche, devant un ancien temple elfe. Il sentait à l'intérieur une relique, l'épée de Zephyr, un des plus puissants archanges de ce monde, mort en combattant un démon surpuissant. Il entra dans le temple, à peine entré, une roche énorme lui tomba dessus, il réussit à esquiver en se plaquant contre le mur qui se déroba.
Haytam tombait pendant une longue minute avant d'atterrir dans une vaste salle de cristal. Il se releva, et pour la première fois depuis plus de cent ans, il eut peur. Il la vit, une bête, a la peau noir parcouru de vaisseaux sanguins eux même remplis de lave. Une bête avec une tête d'animal, un croisement de chien avec des cornes de taureau. Des yeux rouges comme la braise. Belial, le démon qui avait tué Zephyr, un démon qui prenait la forme de cette chose quand il était en danger de mort, et qui ne pouvait reprend sa forme qu'en ingérant une énorme quantité de mana. Haytam croisa le regard de ce monstre, c'était la fin, même avec toute sa puissance il n'avait aucune chance de gagner alors diminué comme il l'était. Le démon-animal chargea, Haytam envoya une boule d'énergie sur son adversaire qui la repoussa d'un revers de bras. Il fondit sur lui et lui ouvrit le torse d'un coup de corne. Puis il absorba le mana de l'ancien archange devenu une simple charogne. Puis, Belial se transforma en demon humanoïde et ricana.
-merci bien l'ange, grâce à toi je vais pouvoir recommencer à semer la destruction sur ton monde condamné. Ensuite je pourrai attaquer le palais des cieux. Et tout ça grâce à toi.
Il partit en ricanant. Haytam respirait encore, mais la blessure était mortelle, et il finit par s'évanouir.