Chapitre 24 part 1



Malia étudia les flacons disposées sur le grand lavabo en marbre et en prit un au hasard. Elle huma le parfum qui avait des effluves de rose en fermant les yeux. En réalité elle essayait de gagner du temps car la tension palpitait dans son ventre. Cette soirée la rendait très nerveuse si bien qu'elle ne savait plus quoi faire d'elle-même. Elle enduisit ses bras de cette huile au parfum de rose sans quitter son reflet dans le miroir. La salle de bains ressemblait à un hammam, sa chaleur corporelle créait des vapeurs épaisses à tel point qu'elle dut passer sa main sur le miroir effacer la buée.

Elle déglutit péniblement en passant la robe rouge au col V. Elle prit soins de tirer sur les manches en dentelle pour effacer les plis et glissa ses mains sur ses hanches pour la lisser.

Un soupir tremblant s'échappa de ses lèvres entrouvertes lorsqu'elle découvrit le résulta. La robe était parfaite beaucoup trop parfaite pour oser la porter et pourtant...

Pointant un regard sur la pendule accrochée au-dessus du miroir, Malia décida de presser le pas. Elle détacha ses cheveux et se mit à les brosser énergiquement. Elle tressa une mèche pour la laisser retomber dans ses cheveux puis se passa les mains sur le visage. Elle mit une touche de mascara et utilisa son rouge à lèvre carmin en levant au ciel réalisant avec un sourire en coin qu'il s'était emparé aussi de sa trousse de toilette.

Un point qu'elle espérait éclaircir dès sa sortie de cette salle de bains.

Une fois définitivement prête elle tourna la poignée avec hésitation puis ouvrit la porte. Elle savait qu'il était là...elle pouvait le sentir et elle ne s'était pas trompée.

En ciblant sa large silhouette elle ravala un souffle d'admiration alors que de délicieux frissons remontaient le long de son échine.

Dans ce costume noir et cette chemise immaculé il était terriblement beau et ténébreux. Elle baissa les yeux sur ses chaussure en cuir parfaitement cirées puis remonta son regard sur ses longues jambes musclées. Son teint hâlé contrastait avec sensualité la coupe de sa veste et ses cheveux...

Malia interrompit le cours de ses pensées en priant le ciel qu'il lui vienne en aide.

Caleb se retourna attiré par une odeur délicate. Il glissa son regard sur le sol jusqu'à ce qu'il rencontre le bruissement de tissu qu'il avait entendu une seconde plus tôt. Un nœud de désir se forma au creux de sa gorge alors qu'il remontait lentement son regard sur les courbes de la jeune femme enfermées dans cette robe rouge. Il planta son regard dans le sien et un fulgurant désir lui comprima les muscles. Elle était sublime, magnifique...les mots lui manquaient pour la décrire. Il l'embrassa du regard conscient qu'une lueur sauvage perçait ses yeux. Le col en V épousait les contours de sa poitrine laiteuse sans trop en montrer. Ses cheveux cascadaient sur ses épaules jusqu'à ses coudes et il remarqua une tresse solitaire nouée sur le côté. Caleb enfonça ses mains dans les poches de son pantalon pour réprimer toutes envies de lui arracher cette robe et de la faire sienne immédiatement.

- Tu es magnifique, parvint-il à dire d'une voix si rauque qu'il la vit reculer d'un pas, les yeux brillants d'incertitudes.

Malgré cela, elle rougissait, consciente de la tension passionnelle qui les entouraient.

- Tu es très beau, lui dit-elle en avançant vers lui.

Conscient qu'il la fixait comme un prédateur sur le point de fondre sur sa proie, Caleb lui offrit son bras pour faire diversion mais pour combien de temps ?

Ils quittèrent le Yacht et dans ce soleil couchant la jeune femme ressemblait à une créature sortie des eaux troubles pour séduire quiconque croiserait son regard.

- On ne prend pas la voiture ? S'étonna-t-elle alors qu'il la guidait dans la rue centrale.

- C'est juste ici, expliqua-t-il en pointant l'hôtel immaculé qui semblait déjà pris d'assaut par les journalistes.

- Je commence à angoisser, admit-elle en grimaçant.

Caleb lui jeta un regard qu'elle ne vit pas, trop occupée à fixer l'entrée de l'hôtel qui n'était plus qu'à quelques mètres. Même avec des talons elle demeurait de taille moyenne et lui arrivait à peine aux épaules. Cette vision lui donna envie de la protéger davantage alors il attrapa sa main qu'il noua dans la sienne.

Très vite elle leva la tête pour lui adresser un regard qui traduisait l'importance de ce geste pour elle. La brume d'angoisse disparue remplacée par une flamme de joie.

- Nous n'allons pas resté longtemps, je te le promets.

Caleb sentit un flash capter son visage puis un autre et la jeune femme cilla en quittant son regard. D'instinct il entoura sa taille mince constatant avec crainte qu'il pouvait enrouler son bras tout autour comme un serpent saisissant sa proie.

Malia baissa les yeux sur la grande main virile de l'homme qui reposait sur son ventre le cœur élancé à pleine vitesse. Il l'entraîna vers le tapis rouge alors que les flashs crépitaient autour d'eux. Une fois dans le hall de l'hôtel il délia son bras autour de sa taille et sa main sombra de son ventre pour se poser sur sa hanche.

Il la guida jusqu'à la salle décorée de rouge et de noir baignée de richesse qui la rendit mal à l'aise. Elle ne parvenait pas à s'habituer à tout ce luxe et ne s'y ferait probablement jamais.

- Ça ne te manque pas ? Demanda-t-elle en levant la tête vers lui.

Elle remarqua ses traits tendus ce qui suggérait que ce n'était pas le cas. Toute cette magie projetée devant ses yeux lui avait fait presque oublié à quel point c'était difficile pour lui d'être là ce soir.

- Ça ne me manque pas, je n'ai jamais réellement aimé ce genre de soirée.

- Vraiment ? S'enquit Malia surprise.

Il posa son regard sur elle en acquiesçant.

- Cependant je savais accomplir mon devoir sans dépeindre mon ennui.

- Aimes-tu être le souverain que tu es Caleb ? Osa-t-elle demander alors qu'il plissait déjà des yeux.

- Sinon je ne me serais pas battu pour reprendre ma place, répondit-il sur un ton doux et calme.

Sa question suscita alors l'intérêt du cheikh.

- Pourquoi cette question Malia ?

- Parce que je me demandais pour quelle raison ce n'est pas la destination que tu as choisi après....enfin...tu vois ce que je veux dire.

Il s'approcha, comblant l'espace qui les séparait.

- Tu veux savoir pourquoi je ne t'ai pas emmené à Zyarhan ? Dans mon pays où mes promesses sont loi où je suis celui qui donne les ordres ?

Un frisson glacial la parcourut sous l'intonation sombre de sa voix. Il l'observait avec gravité.

- Comment aurais-je pu t'emmener là-bas après ce que tu as vécu sur mes terres ? Reprit-il d'une voix grave et remplie de remords.

Malia soutint son regard à présent fermé et décida de le laisser poursuivre.

- Comment aurais-je pu songer à t'emmener au palais alors que c'est là-bas que Tahar voulait faire de toi son...

Rictus aux lèvre, mâchoires serrées et parcourut la salle d'un regard noir.

Malia était sensible devant cette décision qu'il avait prise pour elle et elle ne pouvait pas lui en vouloir d'avoir voulu la protéger du passé. Néanmoins Malia voulait qu'il sache qu'elle n'avait plus peur.

- Crois-moi je n'ai plus peur de ce qu'il s'est passé à Zyarhan maintenant que je connais toute l'histoire. Mes peurs se sont éteintes à l'instant précis où tu m'as livré la partie de puzzle qui me manquait.

Impassible, il plissa des yeux.

- Ça ne te fait pas peur de savoir ce que j'aurais pu faire cette nuit-là ?

Si, songea-t-elle en revoyant une image nette du guerrier impénétrable qui avait projeté des ombres effrayantes sur les murs de la ruelle. Et ce même guerrier se dressait devant elle, sans masque, n'ayant pas peur de livrer ses sombres pensées.

Elle ouvrit la bouche pour lui répondre mais fut interrompue.

- Vous voilà ! Quel plaisir de revoir mon couple préféré.

Izario s'approcha d'une démarche nonchalante, Seth à ses côtés.

Malia fut alors entourée par trois grandes silhouettes masculines qui lui donnaient l'impression de se fondre dans le sol.

- Je suis vraiment content que tu sois ici mon ami, déclara Seth à l'adresse du cheikh qui ne l'avait toujours pas quitté des yeux.

- Humm, je sens comme une tension palpable par ici, s'enquit l'italien en feignant d'être désolé ; Avons-nous interrompu une conversation essentielle à l'évolution de votre couple ?

- En effet oui, affirma Caleb avec une pointe de sécheresse dans la voix.

Autrement dit, la conversation était loin d'être finie.

- Veuillez nous excuser, déclara Seth en esquissant un sourire désolé ; Je voulais t'informer que quelques hommes d'affaires souhaitent discuter avec toi. Je pense que tu devrais faire un effort et surtout ne leur saute pas à la gorge.

Comme il hésitait, les yeux noirs, Malia posa une main sur son avant-bras.

- Tu devrais y aller, le temps que je fasse un tour dans les toilettes des dames.

Il dévia son regard dans le sien.

C'était non négociable, pouvait-on lire dans ses yeux.

Malia décida d'insister avec l'aide de Seth.

- Elle ne craint rien ici Caleb, viens avec moi.

- De toute façon mes hommes sont posté à chaque entrée de l'hôtel, intervint Izario ; Si cette créature tente de s'échapper elle sera très vite retrouvée.

Malia leva les yeux au ciel et s'éloigna sous la petite note menaçante de l'italien. Elle suivit les indications pour rejoindre les toilettes et profita d'un instant seule pour récupérer ses esprits. Elle resta plantée devant l'immense glace sans se préoccuper du défilé de femmes qui investissaient la pièce orné d'or et de marbre crémeux. Elle prit une grande inspiration et se faufila hors des toilettes en guettant les alentours.

- Vous savez que vous ne pourrez pas lui échapper jeune fille ?

Reconnaissant la voix d'Izario, Malia pivota les talons pour le confronter. Adossé au mur, il l'observait derrière un masque impassible et nouveau.

- Je n'ai pas l'intention de le fuir.

- Ce n'est pas un avertissement c'est une constatation, rectifia l'homme en s'approchant.

- Pour quelle raison vous vous souciez tant de sa vie personnelle ? Demanda-t-elle sur la défensive.

Il se planta devant elle et inspira bruyamment.

- Peut-être parce qu'il m'a inconsciemment sauvé la vie en sauvant Seth, expliqua-t-il pensivement.

Il marqua une pause pour faire un nouveau pas dans sa direction.

- Mais surtout, après sept ans seul et en proie à des tourments que je peine à imaginer c'est vous qui parvenez à le panser. J'ai connu Caleb avant ce triste épisode. Aujourd'hui ce n'est plus le même.

Malia écoutait attentivement Izario, la bouche sèche car pour la première fois depuis leur rencontre il arborait une expression très sérieuse.

- J'ai eu le temps de l'observer et je peux vous affirmer avec certitude que vous êtes probablement celle qui l'a poussé à tuer Tahar.

- Que voulez-vous dire ? S'enquit Malia en fronçant des sourcils.

- Seth m'a raconté ce qu'il s'était passé ce jour-là, lorsqu'il a reprit possession du palais. D'après des sources proches il n'avait pas dans l'intention de tuer Tahar il voulait le faire prisonnier pour qu'il subisse les mêmes supplices que lui. Sa décision a changé après qu'il ait pris d'assaut le palais.

Izario se passa une main sur le menton pensivement.

- Je vous laisse deviner pour quelle raison Malia.

La respiration lourde, Malia baissa les yeux sur le tapis rouge.

- J'ignore ce qu'il s'est passé le jour où il vous a sauvé des hommes de Tahar mais c'est puissant.

Izario se recula, les mains dans les poches.

- Avant son pays était sa priorité, aujourd'hui c'est vous, acheva Izario en s'éloignant.

Le ventre noué Malia resta plantée là, le dos collé contre le mur, alors que des émotions fortes l'empêchaient de respirer.

Pourtant il fallait qu'elle le rejoigne et c'est ce qu'elle fit, les jambes tremblantes. Les révélations de l'italien heurtaient son cœur, emplissait son être de sensations inexplicables. Si Caleb avait bien eu l'intention de faire prisonnier Tahar alors il n'y avait plus de doutes quand aux raisons qui l'avaient poussé à le tuer.

Malia descendit l'escalier pour rejoindre la salle et le chercha des yeux. Son pouls s'accéléra car elle ne le trouvait pas jusqu'à ce qu'une main ferme se pose sur sa taille.

Elle pivota sur elle-même pour lui faire face.

- Dansons, décréta-t-il en lui prenant la main pour se mêler aux autres danseurs.

Malia posa une main hésitante sur son bras, les yeux braqués dans les siens.

Très vite, elle fut entraîné par l'homme qui resserra sa prise au creux de ses reins.

- À présent tu peux répondre à ma question, dit-il d'une voix rauque.

- Répond à la mienne d'abord, répliqua Malia en se mordant la lèvre ; Est-ce que ses vrais que tu avais l'intention de faire prisonnier Tahar ?

Un grondement sombre rugit dans son torse alors qu'il braquait déjà ses yeux au-dessus d'elle. Ses narines frémissaient de colère.

- C'était effectivement le plan initial avant que je tombe sur cette liste codée. Tout en haut de cette liste il y avait un numéro avec la nationalité Américaine inscrit sur le côté. Il ne m'a pas fallu longtemps pour comprendre qu'il s'agissait de toi. Mon sang s'est mis à bouillonner d'autant plus que tu hantais mes pensées, mes nuits.

Malia déglutit, le cœur battant à la chamade.

- Alors je lui ai arraché la gorge en me faisant la promesse de te retrouver, ce que j'ai fait, conclut-il en la perçant d'un regard noir.

Il la fit pivoter au rythme de la musique sans la quitter des yeux.

- À ton tour de répondre à ma question, as-tu songé à ce que j'aurais pu faire de toi cette nuit-là ?

- Je n'y ai jamais vraiment songé car à ce moment-là j'ignorais tes intentions. J'étais juste en face d'un homme mystérieux qui venait de me sauver des mains sales et brutes d'hommes à l'haleine fétide.

À ce souvenir Malia grimaça.

- Tu ne m'aurais pas fait de mal, ajouta-t-elle d'un murmure ; Jusqu'ici tu ne m'en a pas fait.

- Je voulais te prendre avec moi, t'emmener dans un endroit insalubre comme un butin de guerre, lâcha-t-il amèrement : me crois-tu différent de Tahar à présent ?

- Oui, parce que tu m'as laissé partir, ce qui me laisse croire que malgré les effroyables blessures que tu as enduré, meurtri par une rage violente, tu as fait parler ton cœur cette nuit-là.

Le regard torturé, il se pencha pour déposer un baiser sur son front.

Ils poursuivirent leur danse en silence comme s'il n'y avait plus rien à dire. Malia ferma les yeux pour se laisser happer par cet instant magique et fut déçu quand la musique s'arrêta. Consciente des efforts qu'il déployait pour assister à cette soirée Malia le suivit dans les recoins de la salle pour saluer quelques personnalités importantes. Deux heures s'écoulèrent et après s'être restaurée de quelques petit-four Caleb décida qu'il était temps de partir.

Après de brefs au revoir, il lui passa sa veste sur épaules avant de quitter l'hôtel. Malia huma le parfum qui s'en dégageait et ferma les yeux brièvement alors qu'ils avançaient dans la nuit noire, éclairée par les lampadaires qui jonchaient la rue.

- Alors ? Tu te sens comment ? Est-ce que cette soirée s'est bien passée ?

Les yeux rivés devant lui, le cheikh haussa des épaules négligemment.

- Elle s'est plutôt bien passée dans l'ensemble, je suis parvenu à ravaler mes accès de colère causée par la foule.

Malia esquissa un sourire qu'il ne vit pas.

- Autrement dit une chance que personne ne soit blessé, murmura-t-elle avec un petit rire.

Il abaissa sa tête dans sa direction, impassible, puis l'inclina pour confirmer son dire.

- Une chance oui, affirma-t-il à demi-mot.

Caleb détacha ses yeux de la jeune femme pour surplomber l'horizon obscure. Son instinct le poussait à observer chaque recoin sombre. Des rires d'hommes le conduisirent à dévier son regard sur la gauche et l'un d'entre eux pencha la tête sur le côté le regard rivé sur la silhouette de Malia. Tout en continuant de marcher vers le port, Caleb prit sa main dans la sienne sans quitter le jeune homme du regard et ce dernier avec aplomb, se mit à lui sourire...un sourire libidineux suivit de quelques œillades lubrique. Les yeux noirs, Caleb reporta son attention sur le port qui n'était plus qu'à quelques mètres et fit craquer sa nuque de gauche à droit en serrant son poing libre.

Une fois sur le yacht, Malia suivit Caleb sans un mot et sentit dans son regard que quelque chose n'allait pas. Il semblait raide et ses yeux marqués d'une absence qui l'alerta. Il la raccompagna jusqu'à sa chambre et fit coulisser la baie vitrée. Agité il enfonça ses mains dans les poches en s'approchant.

- Il est temps pour nous d'aller dormir, déclara-t-il en extirpant sa main de sa poche pour effleurer sa joue.

Eberluée par son attitude presque méconnaissable, Malia acquiesça sans un mot. Elle n'avait rien espérer de cette soirée et son esprit lui avait commandé de ne pas laisser entrevoir plus qu'un simple baiser. Le cheikh avait été clair à ce sujet et elle ne voulait pas tout gâcher. Cependant elle était loin de s'attendre à une telle froideur de sa part. Il déposa un baiser sur son front qui contrastait avec son expression fermée.

- Bonne nuit Malia, murmura-t-il en lui adressant un dernier regard qu'elle ne sut identifier.

Il disparut en fermant derrière lui et automatiquement elle se réfugia dans la salle de bains pour se débarbouiller. Qu'avait-elle fait pour le rendre si distant ? Cette question la hanta jusqu'à ce qu'elle s'enfonce dans le grand lit les yeux rivés sur la baie vitrée qui donnait sur un pont vide et sombre. Déçue elle ferma les yeux en espérant que le jour d'après lui apporte des réponses plus précises.

Perdue dans un sommeil lourd, Malia sursauta lorsqu'un bruit sourd la réveilla. Elle se redressa sur le coude en se frottant les yeux et dévisagea le pont silencieux en fronçant des sourcils. Le silence était si intense qu'elle pouvait distinguer chaque bruit, chaque brise de vent. Alors lorsqu'un autre bruit lui parvint, Malia se redressa vivement tandis que d'autres sons s'ensuivirent. C'était comme des pas lourds et parfois rapides. Après tant de jours passé avec Caleb elle savait qu'il se déplacer avec l'aisance d'un prédateur même en temps normal. Ce n'était pas lui elle en était sûre et ses craintes se confirmèrent quand elle aperçut une lumière bleue se projetait rapidement sur les parois du yacht. Étouffant un cri elle se mit à se débattre avec les couvertures pour sortir du lit avant qu'une main se plaque sur sa bouche. Un bras enroula sa taille avec une telle puissance qu'elle tenta de se débattre avant qu'un parfum familier lui indique qu'il s'agissait du cheikh.

- Chuuuttt, souffla-t-il en ôtant sa main pour la soulever dans ses bras. 

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