↱. 11 . ↰

↱.🅛🅞🅝🅔🅛🅨. ↰

Une drôle d'odeur, mais une odeur familière de pain chaud et de fleurs, flottait dans l'air de la chambre et une chaleur étouffante les avaient pris à la gorge dès l'instant où ils étaient entrer à l'intérieur. L'infirmière les avaient avertit de la prévenir en cas de crise et les avaient prévenus qu'elle serait dans le couloir en attendant, cependant tout semblait calme. D'un pas hésitant , Gladys s'aventura dans la pièce silencieuse, elle ne fut pas surprise de découvrir sa mère, assise dans son fauteuil roulant, juste devant la fenêtre. Ses cheveux était beaucoup plus gris que dans ses souvenirs et négligemment retenu en arrière avec une pince, elle portait son gilet bordeaux usée jusqu'aux cordes et semblait trembler de tout son corps.

Le ventre de la blanche ce contracta et il lui sembla entendre des éclats de voix, des rires enfantins venus de loin, venus des peu nombreux souvenirs heureux de son enfance qu'elle gardait précieusement. Et alors qu'elle s'approchait de sa mère, elle la revoyait tel qu'elle était avant de sombrer dans une folie sans fin, avant que le décès de son mari ne la rende sénile. Elle avait alors un visage serein dont les traits fin la faisait ressembler à une poupée de porcelaine et des cheveux d'un blonds rayonnant, cette femme avait été aussi lumineuse que le soleil même, à une époque de sa vie. Cependant, elle semblait si terne à présent, éteinte.

Gladys s'approcha un peu plus, sachant pertinemment que Tony la suivait ce qui l'encouragea à chaque pas , et elle découvrit les yeux gris de sa mère, perdus dans le flous. Elle ne fixais rien, ne regardait même pas par la fenêtre, elle semblait déconnecter du monde. La blanche, d'un geste lent et prudent, s'accroupis face à la femme et pris sa main tremblante dans la sienne.

«– Bonjour. Souffla Gladys de sa voix douce, retenant un sanglot. Madame Templeton ?»

La femme au cheveux grissonnant tourna lentement la tête vers elle, et sembla ce rendre compte d'une présence près d'elle car en rencontrant le visage face à elle, ses yeux gris semblèrent reprendre une teinte un peu plus lumineuse. Elle sourie alors et tapota la main de Gladys avec celle qu'elle avait de libre, comme si elle était face à une enfant.

«– Bonjour ma petite. »

Tony fut surpris. En voyant dans quel état était la vieille femme, jamais il n'aurai penser qu'elle aurai su parler sans un seul trémolo dans la voix, et surtout , pas de cette voix . Une voix si douce, si pure, dont sa fille avait sans nul doute hériter. Une voix qui aurait pu calmer les pleurs de n'importe quel enfants. En les observant toutes les deux l'une face à l'autre, Tony fut frappée par leurs ressemblances certaines, elles ne pouvaient nier être de la même famille. La seul différences qu'elles avaient étaient l'âge.

La vielle femme porta sa main tremblante jusqu'au visage de Gladys, qu'elle caressa tendrement, et la blanche sourit du bout des lèvres en lâchant un profond soupire de soulagement.

« – Savez vous qui je suis ? Demanda Gladys, soudain pleine d'espoirs à l'idée que sa mère l'ai reconnue.»

La femme accentua son sourire en hochant la tête vigoureusement, la poitrine de Gladys fit un Bon et elle cru bien qu'elle aller sauter de joie mais s'abstint pourtant. Tony quant à lui, esquissa l'ombre d'un sourire, finalement convaincu qu'il avait bien eu raison de venir ici. Que cette femme pouvait vraiment les aider.

«– Vous êtes un ange. Murmura la femme en caressant la joue de Gladys comme si cette réponse était évidente. Vous êtes enfin venu me chercher pour monter la haut ? »

Gladys eu l'impression qu'un poing glacé ce refermait sur son cœur, elle ce figea alors et sa lèvre inférieur commença à trembler doucement, elle ce la mordilla alors pour ne pas craquer. La petite lueur d'espoir qu'elle avait cru voir quelques secondes plutôt s'était évaporée aussi sec, sa mère ne se souvenait pas d'elle, c'était certain. Comment avait-elle pu croire qu'elle se souviendrait ? Elle pris une inspiration pour ce contenir, et serra un peu plus la main de sa mère.

«– Je ne suis pas un ange, maman. Souffla Gladys d'une voix tremblante. »

Ses grand yeux bleus étaient au bord des larmes et le cœur de Tony se serra à l'instant même où il s'en rendit compte . Il s'en voulut presque d'être venu jusqu'ici, il voyait clairement que Gladys souffrait et il n'aimais pas ça du tout. Il voulait en finir vite.

«– Je suis ta fille. Dit Gladys qui devenait aussi tremblante que sa mère. C'est moi, Gladys.»

«– Non, non, non. Rugit la femme, les yeux soudain rendus plus sombres. Ma fille est au ciel, son père est venu la prendre ! Cria t-elle en frappant des mains sur ses accoudoirs. Le roi des nuages , elle est sa fille ! Elle est au ciel , il est venu la prendre ! Elle est sa fille , elle est à lui ! »

Gladys recula machinalement tandis que la femme commença à pester contre elle. Sa voix n'était soudain plus aussi douce qu'elle l'avait été, elle était devenu rauque , sauvage même. La vieille femme hurlait contre Gladys, postillonnant en ce débatant dans son siège comme si elle avait voulut en sortir pour tuer la blanche, ses yeux gris étaient piquetés de sang et presque sortit de leurs orbites. Tony s'approcha alors et pris la blanche par les épaules pour la faire sortir de la chambre. Gladys était dans un état second, elle n'entendais même plus les hurlements de la femme tandis que Tony l'entraînait dans le couloir.

«– Gladys tout va bien. Souffla Tony qui cherchai le regard de la blanche, lui même surpris par la réaction de la vieille femme. Gladys tu m'entend ? Tout va bien, je suis désolé. »

«– Elle ne m'a pas reconnue. Souffla seulement Gladys d'une voix teinté de tristesse et de désespoir. Il y a longtemps que j'ai perdue ma mère, Tony. Dit-elle d'un ton plus ferme en redressant la tête pour fixer ses yeux bruns. Je l'avait bien dis, je n'ai plus personne. »

Tony mordilla sa lèvre inférieur et lâcha un soupir tandis que Gladys ce dégageait de sa prise, soudain accablé par le désespoir et la sensation horrible d'être à nouveau perdu, seul.

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