↱.🅛🅞🅝🅔🅛🅨. ↰

Oui, elle se sentait seule. Plus que personne. Elle avait la terrible impression qu'elle ne pourrait jamais être comprise. Mais elle en avait l'habitude. Elle avait toujours été seule et incomprise. Alors elle ne fut pas étonnée plus que ça par le comportement de Tony, juste un peu déçue car pendant un brève moment, elle avait cru qu'il était comme elle. De toute évidence, elle s'était trompée. Fatiguée, Gladys s'apprêtait à se lever pour aller se coucher, espérant retrouver le chemin qui menait à sa chambre, mais l'homme prit la parole avant ça.

«— Je ne disais pas ça pour vous offenser, tenta-t-il de s'excuser. J'ai juste du mal à comprendre tout ça. Six mois sans aucune trace de vous nul part... J'espère que vous vous souviendrez, ça nous aiderait à mieux comprendre. »

Gladys pouffa. Un sourire en coin rempli de sarcasme sur les lèvres.

«— Je ne crois pas qu'on puisse me comprendre un jour, souffla la femme. »

«— Détrompez-vous. »

Et une nouvelle fois, le silence prit possession des lieux. Mais Gladys n'avait plus envie de bouger. Soudain ses jambes semblaient clouées au sol. Il avait dit ses mots comme s'il comprenait, mais qu'il comprenait autre chose en elle. Levant la main, Tony alluma la grande télévision qui diffusait un vieux film complètement kitsch. Installée contre le canapé, Gladys se laissa plonger dans l'histoire de ce film à l'eau de rose sans que le silence entre elle et Tony ne la gêne. Sans que l'infime distance entre leur corps ne la mette mal à l'aise. Au contraire, elle se sentait bien là. Pour une fois, elle avait l'impression que tout pourrait s'arranger pour elle. Elle espérait.

Elle ne sut pas lequel des deux s'était endormi le premier. Elle se remémora simplement le léger poids qui lui était tombé d'un coup sur l'épaule et après ça, le trou noir.

En ouvrant les yeux, Gladys eut l'impression de sortir d'une eau glacée, comme si elle y avait été plongée, lui coupant le souffle pendant qu'elle dormait. C'était une étrange sensation qui lui donnait la chair de poule. Elle se frotta les yeux et sursauta alors qu'elle constata qu'elle n'était pas seule.
Plus étrange et plus affolant encore : la personne face à elle avait la peau d'une couleur rouge écarlate. Il était dos à elle, fixant le paysage par la fenêtre. Le cœur battant, Gladys tourna la tête en tout sens dans l'espoir de trouver un visage familier, mais il n'était pas là. Tony l'avait laissé seule, avec ce drôle d'homme. Du moins s'il en était un, une petite voix dans la tête de Gladys lui soufflait que ce personnage n'était pas totalement humain.

«— N'ayez pas peur, dit l'homme qui se tourna face à elle. Je ne vous veux aucun mal. »

Elle ignorait si elle devait le croire ou non. Après tout, Iron Man avait de nombreux ennemis et ne se trouvait-elle pas dans sa tour en ce moment même ? C'est alors qu'une pensée lui effleura l'esprit à ce moment et elle sut alors à qui elle avait à faire. Vision. L'enfant d'Ultron, le robot qu'avait involontairement créé Tony. Pour sûr, elle avait été très attentive à cette histoire lorsqu'il lui avait conté. Alors que son cœur s'était calmé, Gladys se redressa pour se mettre debout et s'avancer prudemment vers l'homme qui restait calme.

«— Je m'appelle Gladys, se présenta la femme. »

«— Je sais qui vous êtes. »

Gladys haussa les sourcils, quelque peu étonnée avant de se dire que Tony l'avait peut-être prévenu .

«— Je suis Vision, mais vous devez avoir faim ? »

Son ventre grogna à ce moment en guise de réponse et un sourire amusé se dessina sur les lèvres de l'homme rouge qui lui fit signe de le suivre. Gladys resta silencieuse et elle marcha jusqu'à ce qui semblait être une cuisine. L'homme se mit derrière les fourneaux à sous sa grande surprise.

Tandis que l'homme préparait le petit déjeuner, Gladys ne pu s'empêcher de se poser des questions. Encore. C'était devenu presque habituel pour son cerveau. Ne jamais s'arrêter de se poser des tas de questions sans pouvoir trouver de réponses. Parmi toutes ces questions, une en particulier revenait souvent : où était Tony ?

«— Dans son sanctuaire, répondit alors Vision comme s'il avait lu dans ses pensées et Gladys en fut étonnée. »

L'homme déposa une assiette bien garnie devant elle mais ne se servit pas. Elle fronça les sourcils. Elle allait lui poser une question quand une voix retentit tout haut :

«— Gladys ! cria presque Tony d'un air radieux en s'approchant. »

Gladys tourna le dos à sa merveilleuse assiette pleine de bonnes choses, laissant grogner son estomac insatisfait et fit face au milliardaire. Elle constata en effet qu'il avait l'air ravi, comme s'il venait de faire la découverte du siècle.

«— J'ai peut-être trouvé le moyen de répondre à quelques questions, lui confia-il une fois face à elle, un sourire resplendissant sur le visage. »

Elle n'eut pas le temps d'ouvrir la bouche qu'il continua.

«— Il vous reste de la famille, explique-t-il. Mais vous vous en souvenez n'est-ce pas ? Votre mère ? »

Gladys baissa la tête honteusement, ses joues ayant pris une petite couleur rosée. Comment avait-elle pu omettre de parler de sa mère, la seule personne qu'elle pouvait avoir en ce monde ? Tout simplement peut-être parce qu'elle ne l'avait pas vraiment. Sa mère était une âme perdue depuis bien des années déjà.

«— Tony, débuta tristement la blanche. Ma mère se trouve dans un institut spécialisé dans son cas, mais vous le saviez déjà je suppose ? »

Il acquiesça avant de reprendre la parole, toujours aussi enjoué pour une raison qu'elle ignorait.

«— Je connais l'endroit exact où se trouve votre mère et nous allons y aller dès aujourd'hui. Nous devons absolument lui parler . »

«— Tony, soupira une nouvelle fois Gladys. Si vous connaissez l'endroit où elle est prise en charge alors vous savez que ma mère a des problèmes. Elle est folle. »

Gladys se mordilla la lèvre inférieure, fixant ses mains qu'elle tordait en tout sens dans un tic nerveux. C'était un souvenir assez douloureux pour elle. Quelque chose qu'elle essayait souvent d'oublier sans pour autant y arriver. C'était douloureux pour elle de savoir qu'il lui restait au monde une personne pour qui elle devrait compter. Seulement voilà, sa mère se souvenait à peine d'elle, brisant un peu plus le cœur de Gladys à chaque visite qu'elle lui rendait. Mais Tony ne semblait pas comprendre cela étant donné que, pour une raison qu'elle ignorait, il semblait obstiné à vouloir rendre visite à la mère de Gladys. Alors qu'elle allait lui demander quelles étaient ses intentions, le téléphone portable de Tony se mit à sonner à plusieurs reprises. Il s'excusa et y répondit.

«— Happy, dit-il en laissant le froncement de sourcils de Gladys s'accentuer à ce mot. Tu me déranges-là. Quoi ? Non ! Comment ? J'arrive. »

Il redressa la tête face à Gladys.

«— Je dois y aller. C'est important. Je reviens dans quelques minutes. Mais mangez donc en attendant. »

Et il s'éloigna sans un mot de plus, bien que Gladys l'ai entendu grogner un « Parker » rageur. Elle ignorait pourquoi il s'en allait subitement, mais cela semblait assez urgent. Elle souffla en se tournant vers son plat et constata que même Vision n'était plus là. Elle déjeuna donc seule, attendant impatiemment que Tony ne revienne dans l'idée de lui poser un tas de questions.

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Hey ! Les choses sérieuses vont commencer 😉
J'espere que la fiction vous plait , qu'en pensez vous pour l'instant ?

L'histoire ?
Gladys ?
Tony ?

J'ai fais apparaître Vision et mentionnée deux autres personnes, je devait à tout prix le faire !
Enfin, j'espère que ça vous a plu et que la suite vous plaira, je prend beaucoup de plaisir à écrire !

Bisous.💋

Ps: Petite pub, si vous aimez les fiction Marvel , allez jeter un œil à Wolf Girl par singulariity , ça vaux le coup ! ( et j'dit pas ça parce que je connais l'histoire et l'intrigue par coeur hein c'est juste qu'elle est ptn d'geniale) ❤️