Épisode 5 :

Nadia

Au même moment, au même endroit ; vu par Nadia :]

Depuis que l'inclonnu qui l'avait menacé avait refermé la porte, elle était restée toujours assise, sans bouger, sans manger, sans boire, mais elle avait fini par s'endormir.

Et voilà que le lendemain, une autre personne frappa à la porte ; ce n'était pas la même, elle l'avait reconnu, c'était le garçon qui se trouvait près du massacre et qui lui avait demandé qui elle était. Elle avait tellement eu peur qu'on croit que c'était elle qui avait commis ces meurtres, aussi elle s'était enfuie.

Le garçon s'approcha, lui dit qu'il ne lui ferait aucun mal, qu'il voulait simplement savoir son prénom. Il avait l'air plus gentil que l'autre, alors elle décida de se confier...

« Vous êtes seul chez vous, chez un ami,

ou encore dans la rue ?

Mais méfiez-vous si vous êtes dans un internat,

car vous ne verrez plus vos amis, vos professeurs, ou même

les lieus de la même façon !

Alors installez-vous bien dans votre siège, et plongez dans

L'INTERNAT DE LA TERREUR ! »

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[Au même moment, au même endroit ; vu par Thomas :]l

Il ouvrit la porte, reconnût la fille, s'approcha doucement d'elle ; elle était assise au fond de la classe, par terre, et elle avait mauvaise mine. Cela confirma ses craintes, elle n'avait pas dû manger ni boire depuis hier . Alors il s'approcha, lui dit qu'elle pouvait retourner en bas, si elle le voulait, qu'il ne lui ferait pas de mal et qu'elle serait nourrie. Il voulait juste savoir son prénom et pourquoi elle s'était enfuie.

Alors seulement là, elle parla :

« Je m'appelle Nadia...

Au début, j'étais entrain de dormir dans mon dortoir avec les filles. Puis j'entendis du bruit, je me leva et vis Mme Verdain entrain de discuter avec les deux jumelles ; Karen et Juliette. Elle finit par leur remettre une lettre. J'étais trop curieuse, aussi quand Mme Verdain alla dans la salle qui était réservée à la concierge, je ne pus m'empêcher de la suivre : quand elle ouvrit la porte de la salle, qu'elle ne fut pas mon horreur quand je découvris qu'à la place des balais et des seaux remplis de javel, il y avait une bonne dizaine de cadavres entassés les uns contre les autres, il y avait là tous les adultes de l'Internat, sauf elle, bien sûr ! Au bout d'un moment, elle les prit et elle les mit un par un près du mur... j'étais bloquée, je ne pouvais plus retourner du côté des filles ! N'en pouvant plus, je couru pour aller aux toilettes pour vomir. Je crois qu'à ce moment là, elle m'a vu ! Quand je suis revenue, Mme Verdain avait disparu, et la porte qui sépare la partie des garçons et des filles avait été bloqué : quelqu'un (Mme Verdain, je suppose) avait dû faire couler du ciment dans les trous qui séparent la porte du mur !

J'étais terrifiée, j'étais condamnée à regarder ce spectacle ! C'est à ce moment là que tu es venu !

-Tu n'as pas crié ou tu n'as pas entendu un gros « BOUM » ? Demanda Thomas, à qui la question le titillait.

- Non, je n'ai rien entendu de cela, répondit-elle, intriguée par cette question, c'est peut-être au moment où j'étais parti aux toilettes, je ne sais pas ! Mais mon histoire n'est pas terminée ! »

Et c'est à ce moment là qu'elle raconta l'histoire de la personne qui avait frappé à sa porte et menacé qu'elle ne devait plus bouger. Ensuite, elle lui dit que la personne était repartit en bas, pour rejoindre Thomas.

« En gros, selon toi, je connais cette personne ?

- Oui, car quand il est revenu en bas, t'as discuté avec lui, même qu'il n'était pas tout seul, il y avait deux filles avec lui ! Et tu l'as appelé par son prénom !

- Oh... je vois qui c'est... ça m'étonne vachement, je m'attendais pas du tout à ce que ce soit lui ! Mais dis-moi, juste pour être sûr, son prénom ?

-Si tu veux... tu l'avais appelé... Axel !

Thomas serra aussitôt son revolver dans sa ceinture...

FIN DE L'ÉPISODE 5 DE L'INTERNAT DE LA TERREUR...