Épisode 3 :

La fille qui attendait

[30 min. plus tôt, à l'heure où Thomas découvre une fille près du massacre :]

« Calme, toi, bordel !! Dis-moi au moins comment tu t'appelles! »

Elle le regarda pendant un temps, puis se retourna et couru... couru sans même prendre le temps de réfléchir.

Un temps ; elle le regarde, puis un temps ; elle se retourne et regarde à droite du massacre où il y a l'escalier qui mène au 2ème étage de l'internat, et enfin un temps ; elle court en prenant les escaliers...

« Vous êtes seul chez vous, chez un ami,

ou encore dans la rue ?

Mais méfiez-vous si vous êtes dans un internat,

car vous ne verrez plus vos amis, vos professeurs, ou même

les lieus de la même façon !

Alors installez-vous bien dans votre siège, et plongez dans

L'INTERNAT DE LA TERREUR ! »

Elle escalade 4 à 4 les marches, puis une fois arrivée en haut, elle tourne à droite et longe le couloir.

Arrivée au mur qui sépare les filles et les garçons du 2ème étage, elle n'a d'autre choix pour elle que d'aller dans une salle de classe. Alors elle entre dans celle au fond à droite, et une fois la porte poussée, elle se barricade avec des chaises. Puis elle va au fond de la classe, et s'agenouille pour s'asseoir en position fœtale, et n'ose plus bouger, tellement elle a peur...

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[30 min. plus tard, à l'heure où le groupe découvre Marc près d'un cadavre :]

« Les mecs, ça va ? Demanda Marc, à qui tout ceci semblait être normal, alors qu'il était peureux de nature.

-Ce qui est sûr, c'est que pour toi, ça ne va plus aller si tu regardes en bas, à deux mètres de toi ! » Répliqua Thomas, qui ne comprenait pas la situation de Marc.

Puis Marc commença à respirer fort, et des larmes commencèrent à lui monter aux yeux.

Puis Thomas marqua une pause, et finalement compris :

« À moins que tu ne sois déjà au courant, non ? »

Marc secoua la tête de haut en bas pour lui faire comprendre que « oui », puis il regarda le corps une seconde fois, et soudain, un cri lui sortit du fond se ses entrailles :

«AAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHH !!!»

Puis il tomba par terre et pleura, pleura toutes les larmes de son corps jusqu'à cracher du sang.

Alors William prit la parole et dit à Thomas :

« Je vais m'occuper de lui et le mettre dans une chambre à part, vous, allez-y, allez-vous couchez, on en a tous besoin ! »

Thomas regarda droit dans les yeux William et lui dit :

« Je m'étais trompé tout à l'heure sur ton compte, t'es vraiment un chic type, et tu resteras toujours mon ami ! »

William le regarda et fit un signe de tête en guise de satisfaction, et prit Marc par l'épaule et le raccompagna dans un dortoir proche de celui des autres.

Il était 5h du matin.

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[30 min. plus tôt, à l'heure où la fille part en courant du massacre :]

Elle attendit longtemps, longtemps dans la crainte, la peur d'une visite. Elle pouvait entendre par des murmures la discussion de ceux qui étaient en bas, elle entendait tantôt des cris, tantôt des pleurs, jusqu'au moment où elle entendit des bruits de pas dans l'escalier.

Alors elle enfouit sa tête dans ses bras, et elle commença à respirer fort; signe de stress. Les bruit de pas se firent plus forts, puis elle entendit clairement quelqu'un marcher dans le couloir.

Les pas se rapprochaient, chaque pas étaient plus fort que le précédent, jusqu'au moment où la personne s'arrêta devant sa porte. Elle pouvait voir l'ombre de son « visiteur » venant du dessous de la porte.

Puis il prit la poignée et commença à la tourner...

Il était 4h du matin...

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         [ 6 heures plus tard, à l'heure où Thomas se réveille :]

C'est la première fois que les survivants de l'internat de Widcliff dormaient depuis le « massacre » près du mur, suivirent ensuite la mitraillette qui tua tous les élèves qui voulaient s'enfuir et Oscar, la personne qui est morte tranchée en deux par un couteau.

Vers 10 heures, Thomas se réveilla, il avait calculé qu'il avait dormi 10h séparées en deux parties par l'accident, bien que Thomas et les autres savaient évidement que ce n'en était pas un.

Aussitôt après, Thomas se rappela l'histoire de la boîte aux lettres de M.Thière, le directeur. Il se rappela ce qu'avait dit Karen, une des deux sœurs jumelles ; elle devait donner un mot de la part de Mme Verdain, pour le directeur, et puisque qu'il n'était pas là, les deux filles ont placé le mot dans sa boîte aux lettres, à côté de sa porte, lorsqu'elles sont revenues, elles ont trouvé Axel qui les a mené au corps des adultes. Entre temps, il y a eu le massacre. Si Mme Verdain n'avait pas chargé les sœurs de remettre le mot, elles seraient toujours de l'autre côté du mur, et ça, Thomas ne savaient pas ce qu'il y avait de l'autre côté du mur.

Forcément, cette lettre avait contribué en quelques sorte au massacre.

Puis Thomas voulut vérifier quelque chose. Alors il monta à l'étage, longea le couloir pour arriver jusqu'au mur, où il y avait toujours les corps qui dataient de quelques heures.

Alors il se rendit compte de ce qu'il pensait...

Tous les corps des adultes étaient réunis, sauf celui de Mme Verdain...

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[ 6 heures plus tôt, à l'heure où la fille entend un inconnu essayer de forcer la porte d'une salle de classe dans laquelle elle était cachée :]

La poignée ne céda pas, aussi l'inconnu essaya de forcer la porte en la défonçant ; la première tentative fut raté, alors la personne parla pour la première fois à travers la porte :

« Je sais que t'es là, n'essaye pas de faire ta maline ! »

D'après sa voix, elle reconnut que c'était une voix d'homme. Elle avait peur... très peur... elle ne savait pas ce qu'il pouvait lui faire... elle ferma les yeux et entendit la porte s'ouvrir brutalement à la deuxième tentative.

Alors, malgré elle, elle ouvrit les yeux et le vit... mais pas pour la première fois, car elle le reconnût...

« Salut, toi... tu veux bien être sage, d'accord ? Je ne te ferais pas de mal, promis ! Mais tu me désobéiras pas, ok ? Tu... restes... ici jusqu'à mon retour! » Puis il fît demi-tour en prenant soin de fermer la porte et partit.

A ce moment précis, elle savait qui c'était... oui, maintenant, ça lui revenait, le garçon... elle l'avait déjà vu en bas, avec les autres...

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[ 6 heures plus tard, à l'heure où Thomas s'aperçut que Mme Verdain ne faisait pas parti des victimes du massacre :]

Aussitôt après, Thomas courut... il courut vite, jusqu'au bureau du directeur, ou du moins, jusqu'à sa porte, son bureau était au rez-de-chaussée, là où il y a les dortoirs. Arrivé à cette porte, il essaya d'ouvrir la boîte-aux-lettres... rien à faire ! Elle ne voulait pas s'ouvrir. Alors il essaya d'ouvrir la porte du bureau du directeur... même chose pour celle-ci ! Elle restait fermée ! Alors il essaya de la défoncer en fonçant sur la porte une fois... deux fois... trois fois [BOUM !!] Ça y' est ! Elle était ouverte ! Ensuite il s'empressa de fouiller dans le bureau , dans l'espoir de trouver... ça y' est ! Il sortit d'un tiroir une toute petite clé qui pouvait coïncider avec la boîte aux lettres !

Alors il sortit du bureau, enfonça la petite clé dans la boîte-au-lettres, et enfin, elle tournait ! C'était la bonne clé ! Aussi, il s'empressa d'ouvrir la boîte aux lettres, d'arracher l'enveloppe qui s'y trouvait, et il commença à lire la lettre...

                            
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[30 min plus tard, après avoir lu la lettre, Thomas vînt réveiller Axel en toquant à sa porte :]

[TOC ! TOC ! TOC !]

« Encore quelqu'un qui vient nous réveiller ! Grommela Axel.

-Salut, c'est moi ! dit Thomas en ouvrant la porte, je suis venu pour te dire 2 choses !

-Et c'est quoi ? Demanda Axel, à moitié endormi.

-Premièrement, il faudrait monter une expédition de personnes qui vont essayer d'aller dehors pour tenter de rejoindre la grande route et la ville ; « La Flèche ! »

-Et deuxièmement ?

-Deuxièmement, y' a un mec qui s'appelle Hugo qui a découvert un autre cadavre qui s'appelait Gaëtan, et il a été tué de la même manière que ton pote Oscar, il a été tranché en deux par un couteau ; du ventre jusqu'à l'épaule. Je crois qu'on a à faire à des meurtres en série ! »

FIN DE L'ÉPISODE 3  DE L'INTERNAT DE LA TERREUR...