Épisode 24: Le juge, le bourreau et l'innocent
Épisode 24 [FINAL] :
Le juge, le bourreau et l'innocent
Thomas fût toute suite envahit à une vitesse folle d'une forte chaleur, si puissante qu'il dût se détourner de cette source. Mais la chaleur laissa place en une fraction de seconde à la poussière, qui l'engloutit et ne le laissa pas respirer. Il pût néanmoins aider Marc, qui était tombé au sol, à se relever. Une fois que la poussière s'était suffisamment retiré, Thomas rouvrit les yeux et pût constater les dégâts... À travers la poussière, la cendre et les débris de pierres, de tôles et de toutes sortes de matériaux, Thomas pût voir l'internat prendre feu. Toute la partie des garçons était désormais une ruine noircie par les flammes... Le mur qui séparait les deux parties, ce mur qui paraissait si solide à une certaine époque, commença à bouger dangereusement. Sa partie gauche était méconnaissable tandis que son autre partit ressemblait encore à un mur. Mais finalement, la partie gauche l'emporta, car le mur fît un dernier effort pour rester debout, mais finît par s'écrouler sur le côté des filles. Dès lors, un bruit titanesque en sortit tandis qu'il s'écroulait dans un fracas inimaginable. L'internat de Widcliff n'était plus... et Thomas le savait...
« Vous êtes seul chez vous, chez un ami,
ou encore dans la rue ?
Mais méfiez-vous si vous êtes dans un internat,
car vous ne verrez plus vos amis, vos professeurs, ou même
les lieus de la même façon !
Alors installez-vous bien dans votre siège, et plongez dans
L'INTERNAT DE LA TERREUR ! »
Toute sa vie était comme partit en fumée, et lorsque Thomas (le juge) se tourna pour voir Marc (l'innocent), il s'aperçut qu'il n'était plus là. Avec effroi, il se retourna et vît William (le bourreau) qui tenait dans sa main un poignard, celui qui avait tué tant de personnes dans l'internat. Et ce poignard était sur le cou de Marc, prêt à l'égorger. Marc était apeuré, même s'il essayait de ne pas le montrer à son ami, quand bien même, Thomas le vît.
« Qu'est-ce qu... ? Les larmes de Thomas commencèrent à remonter, mais Thomas les refoula, évitant de faire le moindre faux geste qui ne plairait pas à son ancien ami. Car celui-ci pouvait à tout moment égorger Marc.
- P...pourquoi ? Bredouilla Thomas à l'attention de William.
- Pourquoi quoi ?! S'exclama-t-il, j'ai bien entendu quand t'as hurlé « NON » avant que je fasse exploser l'internat. Si t'étais mon ami, tu m'aurais comprit ! » Cracha-t-il.
La peur se lisait dans le visage de Thomas, car il était dans une situation qu'il aurait tout fait pour éviter. Il se serait volontiers jeté sur William pour mettre fin à cette histoire, mais William pouvait à tout moment tuer son ami... son seul ami, car tout les autres étaient morts... par sa faute... Il devait donc rentrer dans le jeu de William même s'il était aux bords des larmes et à deux doigts de le tuer.
« William..., Thomas se concentra et dût dire, même s'il en avait pas la moindre envie ; mon ami...car oui, on est toujours amis...c'est fait pour ça, les amis, non ? Être présent et avec eux même dans les moment les plus difficiles... Et c'est ce qui se passe... pas vrai ?
William semblait être perturbé, et dit :
- Ouais... il avais les yeux perdus dans le vide et semblait oublier la présence de Marc, ouais, ouais !
- Mais ces moment difficiles sont terminés à présent, n'est-ce pas ? Thomas continua ; maintenant que tu as accomplis ta mission, c'est finit ? On peut rentrer à la maison... » C'était difficile, pour Thomas, de faire comme si la mort de tout ses amis et même plus n'était qu'une mission... mais Thomas se devait de le faire s'il ne voulait pas que Marc meure. Et justement, Marc regarda William dans les yeux, pour se prouver qu'il avait du courage, et lui dit : « William, je t'en pris, tu te rappelles de nos moment passés ensemble ? Quand on...
- TAIS-TOI !! L'arrêta William, mets-toi à genoux ! »
Marc, bien que surpris, céda aux caprices de William, et lui obéit. Il était donc agenouillé, devant William, avec un couteau devant sa gorge.
« Fais pas de bêtise... se risqua à dire Thomas. Tu vas pas t'en remettre. Si t'éloignes ce couteau de son cou, tout sera définitivement terminé...plus de soucis, rajouta-t-il, rien !
William était comme perdu, ne sachant plus quoi faire, ne sachant plus vraiment si une décision avait de l'importance... Après tout, pensa-t-il, qu'est-ce que ça pouvait faire ? Il était comme déchiré, et des larmes coulèrent finalement sur ses joues. Il avait réussi à ne pas être de nouveau tenté pas Jack, mais... Verdain n'était plus là, après tout... et ses amis étaient bien là, eux...
Alors William retira lentement le couteau de la gorge de Marc.
« Bien... voilà, comme ça, c'est bien... » dit doucement Thomas qui avait du mal à cacher sa joie, car tout était finit... Tout ? Du moins le pensait-il, car à peine remit de ses émotions qu'il pût entendre des sirènes de police, suivi de pompiers, et il pût enfin apercevoir des dizaines de véhicules, constitué de voitures et de fourgons de police, des camions de pompiers... Il y en avait partout. Le convoi s'arrêta à l'entrée de l'internat et des hommes en sortirent. Ils ne rentrèrent pas dans l'enceinte de l'établissement car ils voyaient que la situation était compromettante ; William avait toujours le couteau en travers de la gorge de Marc, bien qu'il était entrain de le retirer. Mais ça, ils ne le savaient pas. Et Thomas le comprit, car déjà il se retourna et pût voir l'expression de trahison sur le visage de William à l'égard de lui.
« Non, non, s'empressa de dire Thomas, c'est pas moi qui les ai prévenus, non, je t'en supplie, n...
- Menteur, » répliqua-t-il.
Un filet de sang gicla sur le visage de Thomas. Il réussit néanmoins à rouvrir les yeux et pût voir avec désespoir son ami d'où s'échappait un filet de sang de son cou et qui pût lui dire :
« Thomas...
- Non, non, c'est pas possible, ça ne devait pas se passer comme ça, non, non... »
Mais trop tard, William s'empressa d'égorger Marc sous ses yeux. Celui-ci s'écroula, avec du sang qui sortait à perte de vue de son cou...
Thomas finit par pleurer, mais silencieusement, car il ne pût réussir à s'empêcher de penser à tout ses amis qui étaient morts par sa faute... Il était le leader, celui qui devait les conduire à la victoire, mais la seule chose qu'il a réussi à faire, c'était de sauver sa peau. Il repensa à Axel, qui fût la première personne qui était chère à ses yeux à mourir. Il repensa à Nadia, dont la dernière parole était son prénom. À bien y repenser, ce fût la même chose pour Karen, car la dernière chose qu'il se souvenait d'elle avant que lui et Marc partent, c'était de l'entendre l'appeler. Et puis... il y avait maintenant Marc, égorgé sous ses yeux... dont la dernière chose qu'il ai dites était... oh mon dieu, c'est pas vrai, pensa-t-il, c'était encore une fois « Thomas ». Tout ces gens qui, avant de mourir l'appelaient... une dernière fois.
Mais maintenant qu'ils étaient tous morts, il n'avait plus rien à perdre. Il n'avait plus besoin de jouer la comédie... Il devait mourir...
La suite fût très rapide ; Thomas dégaina son arme, se retourna vers William et tira...
Une fois.
William lâcha son couteau, et regarda Thomas. Il ne fût pas surpris, à vrai dire, il n'en avait plus rien à faire.
Deux fois.
William recula avec le coup, et du sang commença à couler sur son T-shirt.
Trois fois.
Il s'écroula par terre, à genoux, et porta ses mains à son ventre, qui était maintenant trempé de sang. Il regardait toujours Thomas et réussit à dire :
« Thom...
- NON !!!! Hurla celui-ci, en larme, TU NE PRONONCERA PLUS JAMAIS MON PRÉNOM, TU M'ENTENDS ?!! PLUS JAMAIS !!! » Thomas visa sa tête et tira.
William hoqueta, puis essaya de regarder la balle qui s'était logé dans son front mais il ne pût, car il s'écroula en arrière.
Thomas voulu lui tirer dessus encore et encore, mais son chargeur était vide, et de toutes façon, il était mort. Alors de rage, il jeta son arme et alla vers le corps de Marc pour s'agenouiller près de lui. Alors il pleura à chaudes larmes, et le monde qui l'entourait n'avait plus aucune importance désormais.
Néanmoins, des dizaines et des dizaines de personnes étaient autour de lui, et de leur discussions, on pouvait entendre :
« Oui, c'est bien ça, c'est un gamin qui nous a prévenu, mais malheureusement pour eux, pas à temps ! Il s'est fait tuer juste après par la sois-disante psychopathe dénommée Verdain qui aurait tout organisé... Oui, en effet, on a pût voir sur la route qui nous menait à l'internat trois corps, dont deux identifiables qui pourraient être ses complices, mais une autre, sans doute une fille, a été à moitié cramé. Quand on est arrivés, on s'est aperçu que l'internat avait prît feu, heureusement, on avait amenés au cas-où des camions de pompiers, mais là encore, c'était trop tard, on a retrouvé jusqu'à maintenant aucun corps en vie... En face de l'établissement, on a vu un gamin égorger un autre, mais un troisième lui a tiré 4 balles dans le corps. Oui, je sais, ça peut paraître étrange, mais il faut croire qu'il sait manier les armes à feu. On ne sait d'ailleurs pas où ils les ont eus, ces armes. Car sur tout les corps qu'on a retrouvés, ils en avaient. On a aussi découvert une fosse près de la forêt, juste à côté de l'internat et il y avait tellement de corps à l'intérieur... c'était tous des élèves où des gens travaillant ici. Pour conclure, il s'est passé une véritable boucherie, on ne sait pas encore tout, mais je crois qu'on ne saura jamais ce qui s'est réellement passé. Ah oui, j'ai oublié de dire, il y a un survivant, mais je ne crois pas qu'il survivra longtemps, il vient d'être transporté d'urgence à l'hôpital, le pauvre... Je ne crois sincèrement pas qu'il pourra nous aider, car il ne peut plus parler, et à peine bouger. Je crois que toute cette histoire lui a fait tourner la tête. Il y a de quoi, pour un jeune ado comme lui... Voilà, fin du rapport, terminé. »
FIN DE L'ÉPISODE 24 [FINAL] DE L'INTERNAT DE LA TERREUR.
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