Épisode 23: Fin du test 90

Épisode 23 :

Fin du test 90

Thomas et Marc sortirent de l'internat pour rejoindre William, qui se situait en plein milieu de la cour.

« C'est quoi, ton problème, à la fin ? Qu'est-ce que tu cherches ?! » S'énerva Marc, qui trouvait absurde que William les fît venir ici, avec lui.

William rigola, puis lui répondit :

« Je n'ai pas de problème, Marc... juste un but !

- Quel but ? En quoi vois-tu un but dans toute cette boucherie que t'as fait ? Demanda Thomas, qui essayait de comprendre le raisonnement de William.

- Bien sûr, ça va vous paraître étrange, voir insensé... et je peux vous comprendre, mais il va falloir m'écouter...

- Et bien vas-y... lui dit Thomas.

- Toute cette boucherie, comme tu dis, expliqua William, je la verrais plutôt comme un test. Car tout ceci est un test ! Un test qui consiste à tester le cerveau humain dans les pires conditions ; c'est à dire dans ces peurs les plus extrêmes, les plus violentes, voir les plus sanglantes...

« Vous êtes seul chez vous, chez un ami,

ou encore dans la rue ?

Mais méfiez-vous si vous êtes dans un internat,

car vous ne verrez plus vos amis, vos professeurs, ou même

les lieus de la même façon !

Alors installez-vous bien dans votre siège, et plongez dans

L'INTERNAT DE LA TERREUR ! »

« Grâce à ce test, reprit William, la médecine et la science feront un progrès immense sur les recherches du cerveau ! On pourra donc soigner un grand nombre de maladies ! »

William reprenait mot pour mot ce que Verdain lui avait dit mainte fois au sujet de ce test. Pour ce qui est de Thomas et de Marc, ils regardaient tout deux William en le prenant pour un fou.

« Et ce test...enchaîna William, le test 90, comme il s'appelle, prend fin...

- Pas trop tôt, en conclut Marc.

- Attends, attend... le stoppa Thomas d'un signe de main, t'es entrain de me dire que tout est terminé ? Là, comme ça ? »

William sourit, puis lui répondit ;

« Non, bien sûr... puis leur ancien ami les regarda tout deux avec un grand sourire, je suis content que vous soyez venus... tout les deux, précisa-t-il. De tout façon, s'il y avait d'autres cobayes en plus, je me serais chargé d'eux...

- Ok, alors maintenant t'appelles les personnes ; ceux que tu t'amuses à massacrer : des « cobayes » ?! Thomas avait bien insisté sur ce dernier mot.

- Tu ne comprends pas, lui répondit William, je ne m'amuse pas à les tuer, je le fais pour la science ! Crois-moi, au début, j'étais réticent à ce projet, mais dis-moi combien de personnes ont dût mourir pour le progrès de la médecine ?

Thomas le regarda longuement, avant de lui déclarer :

« T'es complètement fou, mon vieux...

- Oh, tu me remercieras plus tard, lui dit William d'un ton plein de confiance. À présent, dit-il en haussant la voix, le test 90 va prendre fin grâce à ce petit boîtier que voilà ! William agita dans sa main un boîtier argenté avec un couvercle en ver qu'il fallait ouvrir avant d'actionner un bouton qui se situait en dessous.

- Et quel rôle tient ce boîtier ? Demanda Marc d'une voix inquiète. Quelque chose de dangereux, je suppose ?

- Ce boîtier, déclara William, que j'ai mît un petit moment à confectionner, va faire exploser l'internat littéralement ! »

Marc et Thomas mirent quelques secondes pour encaisser le choc.

« T'es pas sérieux ? Lui dit Marc, ne me dit pas que tu vas tuer toutes les personnes restantes à l'internat ? Mais bon dieu, POURQUOI TU FAIS ÇA ?! C'EST QUOI TON PROBLÈME, À LA FIN ?!! S'emporta Marc, qui ne pouvait pas considérer l'idée que l'internat tombe en ruine avec Karen, Fred, Alexandre, et toutes les personnes se situant encore dans l'établissement.

- Tu bluffes... murmura doucement Thomas, tellement bas qu'on pouvait à peine l'entendre.

- Et pourquoi je mentirais ? Demanda William.

- Parce que confectionner un tel dispositif prendrait un sacré moment, au moins un an si ce n'est plus, répliqua Thomas.

- Mais... ça fait un an et demi que j'ai mis au point la destruction de l'internat ! Et ça fait deux ans que je me prépare pour ce test !

- Quoi ? S'étouffa Marc, tu veux dire qu'on a jamais été amis ? Que dès l'instant où on s'est rencontrés, tu savais que t' allais tuer tout le monde ? Que notre amitié n'était que du bluff ?!

- Mais notre amitié n'a jamais été du bluff, lui répondit William, car dans le test, vous ne mourrez pas ! Et dois-je te rappeler que je t'ai sauvé la vie quand t'as voulu me tuer ?! Commença-t-il à s'énerver.

- Quoi ? S'étonna Thomas, puis il se tourna vers Marc, il raconte quoi, là?»

Marc respira un bon coup, puis répondit, même si on sentait de la colère dans sa voix :

« Lors de l'expédition pour sauver Fred, où je t'accordes que ça a complètement dérapé, William m'a prévenu avant qu'il tire pour que je me mettes à terre. Et dans le feu de l'action, j'ai obéi. Puis Marc regarda William dans les yeux, en lui crachant ce qu'il en pensais ; mais si t'aurais pas eu dans la tête de tuer tout les élèves de l'internat, je vois pas en quoi on en serai arrivé à là ! T'aurais pas eu besoin de me sauver la vie si t'avais pas tirer... tout ceci est ridicule... grotesque, finit-il par dire.

Thomas regarda William, et lui dit :

« Mais tu n'as toujours pas répondu à notre question ; pourquoi tu veux faire exploser l'internat, ça n'a pas de sens si c'est un test, car au moment de l'explosion, ils n'auront pas eu le temps d'avoir peur, ça se passera très vite...

- En effet... lui dit William, normalement, ça ne devait pas se terminer comme ça... Ça devais se terminer comme chez les filles, par leur massacre totale... on devait utiliser ce dispositif uniquement si on en venait à échouer. Et c'est ce qui s'est passé... on a échoué. Je le sais grâce à mon talkie-walkie que m'a donné Verdain... grâce à ça, je peux communiquer avec elle, et elle m'a dit que Mathéo avait tuer ses deux complices...et... la voix de William était dure, triste, touchée comme s'il venait de perdre sa mère, mais il essayait de ne pas craquer. Et la dernière fois que j'ai utilisé le talkie-walkie, c'était Mathéo qu'était de l'autre côté et qui hurlait pour savoir qui j'étais... j'en ai conclut qu'il était arrivé quelque chose à ma mère... alors je dois prendre les choses en main...

- William ? Demanda Thomas, qui était à son tour inquiet, Verdain n'est pas ta mère, tu le sais ?

- Qu'est-ce que t'en sais ?! Commença à s'énerver William, tu ne connais rien à ma famille, alors je ne te permets pas de poser ce genre de question... !!!

- Mais entre amis, on peux tout se dire, non ? » Demanda Thomas, prudent, qui essayait de rentrer dans le jeu de William en faisant croire qu'ils étaient toujours amis.

William craqua, et des larmes commencèrent à lui monter aux yeux, mais il réussit à dire :

« Alors si on est toujours amis...tu peux comprendre... et me pardonner... mes actes, et il ouvrit le couvercle du boîtier...

-NOOOOOOOON !!! » Hurla Thomas qui s'aperçut que ce n'était pas du bluff.

... Et William appuya sur le bouton.

La suite ne fût que feu, poussière et cendre...

FIN DE L'ÉPISODE 23 DE L'INTERNAT DE LA TERREUR...

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