Épisode 21: AVANT (3)

Épisode 21 :

AVANT (3)

Plusieurs mois s'étaient écoulés depuis sa convocation avec Mme Verdain dans son bureau... Jack était maintenant en 5ème et avait atteint l'âge de 12 ans. Enfin... il ne savait plus trop s'il s'appelait Jack ou William. Sa prof de français, devenu son mentor, lui avait interdit de répondre quand on l'appelait Jack et il ne devait plus prononcer ce prénom depuis la rentrée. Elle avait discuté avec tout les professeurs de l'internat, en leur faisant comprendre qu'il était mal à l'aise avec « Jack » pour des raisons familiales ou autres, et qu'ils devaient l'appeler « William ». Bref, elle leur avait raconté que des mensonges ! Elle lui avait aussi interdit de tout raconter à sa mère... William ne voulait pas l'offenser, car sinon il n'imaginait pas ce qu'était capable Mme Verdain. Cela faisait bizarre pour lui ; à la maison, on l'appelait Jack, et à l'internat, tout le monde l'appelait William... Il se sentait déchiré en deux, d'un côté, il y avait William qui obéissait à la lettre à Verdain, et d'un autre côté, il y avait Jack qui aidait sa mère... bref, celui qu'il était avant !

Attention, amis lecteurs, cette histoire se passe 1 an avant

L'INTERNAT DE LA TERREUR...

Vous y découvrirez les origines...

Comment toute cette histoire avec Mme Verdain a eu lieu ?

Comment tout ceci s'est organisé ?

Pourquoi ?

Autant de question que vous allez découvrir dans

« AVANT », une histoire en 4 parties...

Les mois étaient passés, et les instructions de Verdain s'étaient faits plus claires ; elle lui avait dit qu'il devait, discrètement, installer des dispositifs d'explosions (qu'elle lui avait donné) un peu partout dans l'internat... un peu partout sauf dans la partie des filles, qu'elle lui avait fortement déconseillé d'y aller.

C'était pas facile pour William, d'aller à l'internat avec des explosifs dans son sac ! Il avait une pression monstre quand il ouvrait son cartable pour sortir ses affaires ou quand il attendait la fin des cours, quand il y avait quasiment personne, pour les cacher dans différents endroits et les relier entre eux par des fils, qui, heureusement, étaient assez discrets pour passer inaperçus.

Verdain lui donnait toute les semaines des explosifs en lui disant à chaque fois que la fin était proche, ce qui, à la longue, ne rassurait guère William.

Au bout d'un mois, il avait installé près d'une cinquantaine d'explosifs, et sa tension augmentait à chaque fois, ce qui faillit le faire craquer plus d'une fois. Au cour d'une de ses dernières missions consistant à installer des explosifs, il s'arrêta net quand il entendit deux personnes se rapprocher de lui par derrière. Il se retourna aussitôt, espérant qu'ils ne verraient pas ce qu'il avait mit par terre, près d'un mur...

« Ça va ? T'as pas l'air d'aller bien ! Lui dit l'un des deux élèves qui était d'ailleurs dans la même classe que William.

- On est dans la même classe et on se connaît quasiment pas ! Remarqua l'autre élève, c'est quoi déjà ton prénom ? William, c'est ça?

- Ouais... c'est ça ! » William était très méfiant, si jamais ils découvraient qu'il installait des explosifs, sa vie était foutu. Mais peut-être que sa vie était déjà foutu depuis le moment où il avait accepté la proposition de Verdain, bien qu'il n'avait pas le choix.

« Et vous, vos prénoms, c'est...

- Marc et Thomas ! Répondit le sois-disant Thomas.

[ Novembre: ]

« Ne me parle pas sur ce ton, Williaaaam... Sa voix n'était pas agressive, mais William sentait qu'elle pouvait le devenir si jamais il continuait à lui manquer de respect.

- Désolé mais... je veux juste savoir pourquoi je dois installer des explosifs ! J'ai quand même le droit d'être au courant, non ? Après tout, je prend des risques énormes en vous obéissant... »

William était dans le bureau de Mme Verdain, et cette fois-ci, c'était lui qui voulait la voir. Depuis un mois, il avait sympathisé avec Thomas et Marc, et constatant qu'ils étaient devenu maintenant amis, il voulait savoir pourquoi il installait des explosifs, car Verdain ne le lui avait pas encore révélé, et s'il devait faire exploser l'internat, il ne voulait pas que ses amis fassent partit des victimes.

« D'accord, c'est vrai, tu as le droit de savoir... lui répondit Mme Verdain. Si jamais, je dis bien si jamais le test échoue, il faudra bien prévoir un plan B, tu es d'accord ?

- Oui, bien sûr, mais...

- Je ne suis pas comme certains qui ne prévoient pas l'éventualité de l'échec. Non, moi, je dois prévoir toutes... les éventualités, mon cher Wiliaaaam... Si jamais les sujets du test 90 en venaient à découvrir qui nous sommes et nos raisons, il...

- Attendez... c'est quoi, le test 90 ? En posant sa question, William s'aperçut qu'il avait coupé la parole à Mme Verdain et devint livide, redoutant ce qu'elle allait dire. Au lieu de ça, Verdain fît un petit soupir et continua.

- 90 comme pour le nombre de cobayes, si tu préfère ! Bref, où en étais-je, déjà ? Ah, oui ! Si jamais les sujet du test 90 en venaient à découvrir qui nous sommes et nos raison, elle marqua une pause comme si William lui avait coupé la parole une seconde fois, puis elle poursuivit, et bien ils devraient disparaître avant de le dire à la police ou une quelconque autorités de ce type. Comment ils disparaîtront, Williaaaam ? Et bien en faisant exploser l'internat ! Avant le début du test, je te donnerais un petit boîtier sur lequel tu devra appuyer en dernier recours... tu m'as bien comprit, Williaaaam ? En dernier recours, uniquement ! Vois-ça comme une auto-destruction... »

William était terrifié, il l'était suffisamment pour qu'elle n'en rajoute pas en lui disant ça... Mais après tout, c'est bien lui qui lui avait posé la question. Verdain le sortit de ses pensées en rigolant et en lui déclarant ;

« Mais ne t'inquiète pas, Williaaaam... je ne penses sincèrement pas qu'il faudra en arriver à là !

Cela ne rassura qu'à moitié William, mais il n'avait pas finit de discuter avec elle, car il avait encore pleins de questions à lui poser ;

« Je voulais aussi vous dire... ça ne va peut-être pas vous plaire, en ce qui concerne le test 90 surtout, mais...

- Et bien quoi ? Parle, je t'écoute...

- Je me suis fait deux amis depuis un mois, environ ; Marc et Thomas, ils sont dans ma classe... et sincèrement, je ne me vois pas faire ce test en sachant qu'ils vont mourir, je ne me vois pas continuer à les voir presque tout les jours en sachant que je vais les tuer...

- Je vois... » répondit Mme Verdain, et pendant une bonne trentaine de secondes, elle réfléchit sérieusement à la demande de William. Ce dernier était crispé, car il ne pourrait pas aider la médecine, il ne pourrait pas aider la recherche scientifique si elle refusait... Au bout d'un long moment, l'ancienne professeur de français de William (car elle ne l'était plus), se redressa, et lui tendit son plus beau sourire en lui disant :

« Si c'est la seule raison pour que tu acceptes, et bien... j'accepte ! »

William était fou de joie, il eut d'ailleurs bien du mal à le cacher, car Verdain était elle aussi très contente, et elle était heureux pour William, qu'elle considérait comme son propre fils...

« C'est tout, maintenant ? Ou tu as d'autres choses à me dire ? Lui demanda-t-elle.

- Oui... j'ai une dernière chose... assez importante, je dois le dire...

- Et bien je t'écoute... »

FIN DE L'ÉPISODE 21 DE L'INTERNAT DE LA TERREUR...

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top