Épisode 20 :

La route de la victoire

[ Thomas :]

« Je sais ce que t'en penses... la voix de Fred résonnait dans la tête de Thomas qui restait à fixer le mur. Il était comme hypnotisé.

- Je sais ce que t'en penses... reprit Fred, à propos de cet expédition monté par Marc dans le but de me sauver, et... si possible de tuer William ! En disant ces derniers mots, Fred eu presque envie de rire. Tu penses que cet expédition était une très mauvaise idée... C'était annoncé à l'avance que ça allait être une boucherie. Et puis finalement, il y a eu trois morts et William n'en fait même pas partit ! Alors tu penses que c'est des morts inutiles, et qu'à ce stade, on se serait bien passé de ce genre de morts ! Tu penses que 3 personnes sont mortes pour n'en sauver qu'une, et tu penses que c'était une mauvaise idée de me sauver et tu penses que cet expédition est un véritable échec ! »

Thomas s'arrêta dans ses pensées obscures et tourna légèrement la tête pour s'intéresser à ce que disait Fred.

« J'ai pas raison ? Demanda Fred.

Thomas se retourna vers le mur et lui dit :

- Malheureusement... »

« Vous êtes seul chez vous, chez un ami,

ou encore dans la rue ?

Mais méfiez-vous si vous êtes dans un internat,

car vous ne verrez plus vos amis, vos professeurs, ou même

les lieus de la même façon !

Alors installez-vous bien dans votre siège, et plongez dans

L'INTERNAT DE LA TERREUR ! »

[ Mathéo :]

Mathéo longea la grande route du village, qui, heureusement pour lui, était déserte. Il ne voulait pas imaginer la tête que feraient les passants en voyant un ado qui menaçait d'une mitraillette une adulte touchée d'une balle dans la jambe avec un scalpel dans le ventre ! Mathéo se félicita de se rappeler l'adresse du commissariat, il faut dire qu'il n'y allait pas souvent (de temps en temps il passait voir son grand-père dans la ville d'à côté, mais il ne lui laissait pas toujours aller voir ses amis qui habitaient, eux, à La Flèche).

Une fois arrivé au commissariat, il se prépara mentalement, baissa son arme (au cas-où le policier prendrait peur et lui tirerait dessus), et ouvrit la porte...

[ Marc :]

Il avait échoué... Marc était affalé dans un coin de la pièce, et était aux bords des larmes. Il essayait de penser à autres choses mais la seule pensée qui lui venait à l'esprit était qu'il avait échoué... Par sa faute, 3 personnes qui l'ont suivit, qui lui ont fait confiance, qui étaient prêt à risquer leur vie... sont mortes ! Il ne pouvait enlever cette idée de sa tête.

« Tu nous fais une rechute ? Demanda Karen, qui s'était approchée de lui, voyant qu'il n'était pas bien.

Mathéo leva la tête et la regarda en lui répondant :

- Non... enfin... je ne veux pas...il baissa la tête, regarda le sol et continua ; je ne veux pas être celui que j'étais avant tout ceci... le Marc peureux, qui a une phobie du sang... Non, ce Marc là est mort !

- Alors sèche tes larmes et lève-toi ! Si les autres te voyaient comme ça, ils seraient encore plus déprimés, crois-moi ! Et... rajouta-t-elle, on n'a pas besoin de ça ! »

Fred rejoignit Karen et Marc et lança à ce dernier :

« Tu n'es pas responsable de leurs morts ! Et, merci tout de même pour m'avoir libéré de ses griffes ! Je dois t'avouer que rester un quart d'heure avec William, c'est pas la joie !

Fred réussit à arracher un sourire à Marc, qui lui répondit :

- Moi aussi je dois te remercier... car toi aussi tu m'as sauvé la vie !

Fred le regarda, intrigué ;

- Ah bon ?

- Oui... quand tu m'as hurlé « baisse toi ! »

- Non... je ne t'ai jamais dis ça !

- Comment ? S'étonna Marc, mais si c'est pas toi, c'est qui ? Tout les autres étaient cachés, ils ne pouvaient pas voir que William s'étaient levé pour me tirer dessus, et donc, il ne pouvaient en aucun cas me prévenir !

Fred réfléchissait, étonné, et finit par conclure :

- William...

- Quoi, William ? Demanda Karen, tu ne penses tout de même pas que... ?

- Si... c'est forcément William qui t'as avertit, dit-il en s'adressant à Marc, il t'as avertit car il ne veut pas que Thomas et toi ne mourrez, tu te rappelles, quand il te l'as dit ?

- Oui... se souvenu Marc, il a dit que tout le monde devaient mourir sauf Thomas et moi, car on était ses amis, et qu'il avait fait promettre à Verdain de ne pas nous tuer !

- Exact, lui dit Fred, mais... malgré ce qu'il a fait pour toi, il va falloir le tuer... demain, on fera une réunion à l'étage, puis il regarda Marc, et on doit tous en faire partit ! »

[ Mathéo :]

« Qu'est-ce que... ? » Aussitôt le policier, assis tranquillement sur son bureau, qui s'apprêtait à recevoir le type de client habituel (pour vol, essentiellement...il faut dire qu'il ne se passait pas grand-chose à la commune de La Flèche), se redressa et braqua son arme. Mais il ne savait pas où braquer son arme, justement. Il hésitait à la braquer sur un adolescent, même si cet adolescent avait une mitraillette et tenait une adule remplit de sang, ou il braquait son arme vers cette adulte remplit de sang, mais il ne voyait pas essentiellement pourquoi.

« Arrêtez ! C'est urgent ! Cria Mathéo, à l'internat de Widcliff, il y a un massacre qui est entrain de se dérouler, il y a déjà eu des dizaines et des dizaines de mort ! Tout ça à cause d'ell...

- Qui l'a poignardé et lui a tiré dans la jambe ? Le coupa le policier, qui n'écoutait pas Mathéo et restait fixer sur la blessé.

- Qu... Quoi ? S'arrêta Mathéo, coupé dans son élan. Euh.. oui... oui, c'est moi, mais écoutez moi jusqu'au bout, je n'ai jam...

- T'as quel âge ? 13 ans, petit ?! Commença à s'énerver le policier, et bien tu sais qu'à ton âge, tu peux finir en détention ?!

- Oui, je sais, c'est pas la première fois qu'on me le dit », s'énerva à son tour Mathéo en regardant Verdain. »

Puis Mathéo s'approcha du bureau du policier et lui déclara :

« Écoutez, foutez moi en prison si vous voulez, mais d'abord, rendez-vous à l'internat, par pitié ! Des gens meurent, là bas !! DES GENS MEU... Mathéo s'arrêta net, et regarda son ventre, transpercé du scalpel qui avait poignardé Verdain. Mathéo pût se retourner, la voir qui lui souriait, et il regarda le ventre de Verdain, où du sang s'écoulait à la place du scalpel. Elle finit par tomber, mais son sourire était toujours gravé sur son visage. Mathéo regarda à nouveau le scalpel planté dans son ventre... planté à l'endroit où il avait reçu une balle, 2 jours plus tôt. La plaie, pas encore cicatrisée, s'ouvrit comme une bouche béante, et du sang en sortit à une vitesse record. Il ne voyait que ça, une rivière de sang qui s'échappe de son ventre. Alors il regarda le policier qui était effrayé, et réussit à lui dire : « L'intern... l'internat... » Et sur ses mots, il tomba à la renverse, près du bureau, tandis que le monde basculait à ses yeux et sombrait dans le chaos...

[ Thomas: ]

1 jour passa, et les 12 survivants étaient tous réunit à l'étage, autour d'une table, et discutaient de la situation. Thomas avait réussi à affronter la mort de Nadia, et Marc avait réussit sur celles de Nico, Arthur et Max.

Ils discutaient depuis un long moment, quand Thomas vît à la fenêtre, une personne, qui traversait la cour de récréation, en agitant une sorte de boîte et en leur faisant signe.

Thomas ne mît pas longtemps à comprendre qu'il s'agissait de William.

« Mais qu'est ce qu'il fout là, lui ? S'étonna Thomas, la haine au cœur.

- William ? Intervenu Marc, mais il nous veut quoi ?

- Je crois qu'il veut qu'on aille le voir... se rendit compte Thomas.

- Ça peut être un piège... Se méfia Karen, faut pas oublier qu'il a massacré la plupart d'entre nous.

- Non, ça ne lui ressemble pas, dit Thomas, il ne voudrait pas qu'on vienne juste pour qu'il nous tus, à mon avis, il doit nous dire des choses ! Puis Thomas regarda Marc et Karen, j'y vais ! Annonça-t-il.

- Je viens avec toi, j'ai des comptes à lui rendre ! Déclara Marc.

- T'es sûr ? Demanda Thomas.

- T'inquiète pas ! Lui répondît Marc.

- Si vous avez besoin d'un coup de main, les gars, je peux venir ! Leur dit Karen.

- Non, ça va aller, reste ici, dit Thomas.

- Thomas... »

Mais trop tard... Thomas et Marc étaient entrain de quitter l'établissement pour venir voir William, se demandant ce qu'il voulait.

FIN DE L'ÉPISODE 20 DE L'INTERNAT DE LA TERREUR...