Épisode 19 :

Verdain

[Mathéo:]

Il était toujours là ; arme à la main, guettant quelque chose ou quelqu'un dans la nuit... La fatigue commença à le gagner, mais il résista, il ne devait pas succomber, il fallait qu'il fasse quelque chose. Alors il retourna près du gros rocher, et s'empara de toutes choses susceptible d'être une arme ; scalpel, revolver... Une fois cette tâche faite, il continua son chemin vers La Flèche, tout en étant sur ses gardes... Mais à peine une dizaine de secondes passés, une série de balles vînt vers lui...

« Vous êtes seul chez vous, chez un ami,

ou encore dans la rue ?

Mais méfiez-vous si vous êtes dans un internat,

car vous ne verrez plus vos amis, vos professeurs, ou même

les lieus de la même façon !

Alors installez-vous bien dans votre siège, et plongez dans

L'INTERNAT DE LA TERREUR ! »

Mathéo eu juste le temps de sauter dans un fossé avant que les balles ne le touchent. Décidé à en finir avec Mme Verdain, car il était sûr que c'était elle, il répliqua en tirant une rafale de tirs. Mais, n'ayant pas visé, il ne risquait pas de la toucher. Alors il se concentra, et profita d'un moment où elle arrêta de tirer, sans doute pour recharger, pour se lever, viser et tirer. Tout ça en une seconde. Et il n'avait pas raté, car Mme Verdain, caché entre deux arbres, dans la forêt, de l'autre côté de la route fût touchée dans la jambe gauche. Alors, prudemment, il alla vers elle, arme toujours à la main, pour voir dans quel état elle était.

Verdain était par terre, et elle le regardait, d'un air amusé, presque, sans se soucier de sa jambe remplit de sang.

« Alors, qu'est ce que t'attends, Math ? Lui dit-elle, amusée, tu me tus ou on reste là, à attendre que tes amis dans l'internat se font massacrer un par un ? »

Mathéo regarda l'arme de Verdain, qui était trop loin d'elle, maintenant, pour qu'elle tente quoique ce soit, et fût remplit d'une énorme haine envers elle, car elle avait raison ; ses amis étaient entrain de se faire massacrer, et l'expédition qui devait prendre une journée, allait prendre 3 jours, s'il ne se débarrassait pas d'elle maintenant.

« Tu me tus ou quoi ? Commença à s'impatienter Verdain, je n'ai nullement envie de moisir ici toute la nuit !

- Tais-toi ! Hurla Mathéo, qui n'en pouvait plus de la laisser parler. C'est pas toi qui va me dire ce que je dois faire ou non, alors... Mathéo se concentra, ne voulant se tromper dans son choix, je vais t'emmener au poste de police de La Flèche et tu vas y rester un bon moment, crois-m...

Il n'eut pas le temps de terminer sa phrase que Verdain lui sauta au cou pour mettre son couteau sur lui. Verdain ne l'avait pas enfoncé, car la lame touchait le cou de Mathéo.

« Tu crois vraiment que ça va se passer comme ça ? Qu'un gamin va se présenter au poste de police ; mitraillette à la main, tenant une adulte avec une jambe remplit de sang et leur criant : Arrêtez-là, elle a organisé des meurtres dans l'internat de Widcliff ! Tu penses que ça va se passer comme ça ? Moi je pense plutôt, mon chère Math, qu'ils vont d'abord t'arrêter, car ils le peuvent sur un gamin de 13 ans, et qu'ils v...

Verdain s'arrêta net, car Mathéo s'était rendu compte qu'il avait le scalpel de Joseph dans sa poche, et ni une ni deux, il le planta dans le ventre de Verdain.

« A présent, c'est à moi de te couper la parole, et si tu veux tout savoir, oui, ça va se passer somme ça ! À la différence près qu'ils vont me croire et que tu vas passer le restant de tes jours en prison... puis Mathéo regarda le ventre de Verdain, peut-être que non, finalement, tu vas crever avant ! Alors suis-moi et arrête de parler !»

Verdain, tant bien que mal, réussit à le suivre, péniblement, en boitant, et en gardant ses mains sur son ventre ;

« N'essaye même pas d'arracher le scalpel de ton ventre pour me tuer, prévînt Mathéo, car tu te viderais de ton sang immédiatement !

- T'inquiète pas, Math... réussit-elle à dire, tu crois qu'en me livrant à la police... tout sera finit ! Ah, ah, ah... mais non... si tu savais le nombre de mes associés... j'en ai partout ! J'ai... j'ai pas organisé tout ça toute seul... il fallait que...

- Économise ta salive, veux-tu ? Tu t'arrête jamais de parler, toi ?

- Non... répondit-elle, puis elle réussit, malgré la douleur, à sourire avant de rajouter ; jamais...

- Plus tu parles, plus ta fin est proche, rajouta Mathéo. Ah, et une dernière chose ; ne m'appelle plus JAMAIS Math ! »

Verdain fît un air déçu avant de dire ;

« Je trouvais ça mignon, Math... »

La suite du trajet se passa ainsi ; Verdain marchait devant Mathéo, tout en boitant et en s'agrippant le ventre, et Mathéo la suivait de très près, arme à la main, visant le dos de Verdain, se préparent à une éventuelle attaque de sa part.

« Il... il va... bientôt faire jour ! Réussit-elle à lui dire, tu n'est pas... tu n'es pas fatigué ?

- On continu... lui dit-il, ne t'attend pas à que je tombe de fatigue, j'irais jusqu'au bout pour aider mes amis à s'échapper ! Je crois plutôt que c'est toi qui va finir pas t'écrouler !

- Oh... même avec une balle dans la jambe...un scalpel dans le ventre, je ne... m'écroulerais pas ! » Dit-elle, car elle résistait plutôt bien, cela étonna même Mathéo, qui se dit qu'elle était plus forte que ce qu'il croyait. Verdain résistait très bien, même, serte ! Mais elle était en sueur, et elle tomberais raide morte si le trajet durait trop longtemps

[ 30 minutes plus tard :]

Au bout d'un moment, Mathéo finit par se rendre compte que Verdain avait toujours sur elle le talkie-walkie qui lui servait à correspondre avec son complice, situé à l'intérieur de l'internat.

Il le lui arracha aussitôt, l'alluma et hurla ;

« QUI ÊTES-VOUS ?! Criat Mathéo.

-...

- RÉPONDEZ, OU VOUS ALLEZ LE REGRETTEZ !!

-... »

C'est à ce moment là que Mathéo se rendit compte de son erreur, en prenant le talkie-walkie et en hurlant, le complice de Verdain s'était rendit compte que ce n'était pas elle et que forcément, il lui était arrivé quelque chose.

Alors de rage, Mathéo jeta le talkie-walkie par terre et l'écrasa avec son pied. À cause de son manque de sommeil, Mathéo se rendait compte qu'il ne faisait que des bêtises. Alors il demanda à Verdain :

« Ton complice qu'est à l'internat et qui massacre des élèves, c'est qui ? »

Elle sourit, puis elle répondit :

« Je pourrais te dire n'importe quoi...

- Je te préviens que si je m'aperçois que tu te trompes, j'hésiterais pas à te tuer, et ce serais pas la première fois que je tu quelqu'un !

- Très bien, très bien... À près tout... qu'est ce que ça change... C'est... c'est Jaaaack ! »

- Tant mieux, je ne le connais pas... Attend, se rendit compte Mathéo... je ne connais pas tout les élèves, mais je n'ai pas le souvenir que y' en ai un qui s'appelle Jack !!

- Disons... qu'il a changé... de prénom entre temps... maintenant, il... il s'appelle Williaaaam ! »

Aussitôt, la vison de Mathéo devînt trouble, sa tête commença à tourner... car oui, il savait qui c'était, William. Bien sûr, ce n'était pas son ami, mais il savait que c'était l'ami de Marc et Thomas, et que, par conséquent, il pouvait devenir très dangereux, car c'est lui, des fois, qui prenait des décisions, se rappela Mathéo.

Mathéo se demanda s'ils étaient au courant et si oui, si William est au courant ou qu'il en déjà tués plein en apprenant qu'ils l'étaient. Mathéo essaya alors de se concentrer sur la route, mais il s'arrêta en voyant un panneau où il y avait marqué « La Flèche »...

FIN DE L'ÉPISODE 19 DE L'INTERNAT DE LA TERREUR...