Épisode 13: De l'autre côté du mur
Épisode 13 :
De l'autre côté du mur
Depuis le début, tout s'est joué sur une partie de l'Internat, mais qu'en est-il de la deuxième partie ? La partie réservé aux filles...
4 filles ont pût passer de l'autre côté du mur avant que celui soit refermé à tout jamais par Mme Verdain. Par Hélène, on sait que c'était la panique, quelques instant avant que le mur soit bouché...
Par Nadia, on sait que c'est Mme Verdain qui l'a refermé...
Mais que s'est-il réellement passé ? C'est la question que se pose Thomas depuis le début...
« Vous êtes seul chez vous, chez un ami,
ou encore dans la rue ?
Mais méfiez-vous si vous êtes dans un internat,
car vous ne verrez plus vos amis, vos professeurs, ou même
les lieus de la même façon !
Alors installez-vous bien dans votre siège, et plongez dans
L'INTERNAT DE LA TERREUR ! »
Thomas descendît les escaliers, pour arriver au rez-de-chaussé, là où on retrouve le mur. Le mur qui a été rebouché par Mme Verdain (quand elle a coulé du ciment sur la porte). Au rez-de-chaussé, il n'y a pas de porte sur le mur qui sépare les filles des garçons... mais par contre, à gauche, il y a une grande vitre, et de l'autre côté de cette vitre, il y a une petite cour, entourée de vitres également. Une fois arrivé sur cette cour, on arrive pile-poil où se situe la limite des filles et des garçons. Il n'y a qu'à ouvrir la vitre (avec la poignée) du côté des filles et on atterrit directement chez elles. Mais bien sûr, les vitres ont été bloqué, impossible de les ouvrir.
Mais Thomas voulait absolument savoir, il avait promis à Fred de retrouver dans la journée celui qui a tué Oscar, Gaëtan, Théo, Axel et Olivier.
Et il était prêt à tout pour tenir cette promesse. Alors il s'avança près du mur, tourna à gauche, s'avança vers la vitre, et tendit son arme vers elle. Puis, prit de doute, il regarda son chargeur, et comprit qu'il n'avait qu'une balle. Il n'y avait pas d'autre chargeur dans l'Internat, et Thomas ne voulait pas prendre l'arme d'une autre personne, il voulait faire ça seul. Comprenant qu'une arme ne suffirait pas à casser 2 vitres, il rangea son arme, prit son élan et fonça vers la vitre à toute allure. L'effet fût immédiat ; la vitre explosa dans tout les sens, et Thomas, prit dans son élan, tomba de l'autre côté, dans la petite cour. Tout les morceaux de vitre retombèrent aussitôt sur lui, ce qui fût un impacte immédiat : il était recouvert de sang, le visage, à moitié coupé, le dos, écorché de partout, les mains en sang... Mais pour Thomas, ce n'était pas grave, il était proche du but, il ne lui restait plus qu'une vitre à franchir.
Il se retourna, et constata que la vitre du côté des garçons était totalement détruite, et que la vitre du côté des filles était intacte ; logique.
Il ne pouvait pas très bien voir ce qu'il se passait du côté des filles, car la vitre était teintée.
Alors il remarqua que sur le mur situé à droite de la vitre des filles et à gauche de celle des garçons, il y avait, accroché, un extincteur. Ne pouvant plus défoncer cette porte en fonçant dessus (il serait probablement mort, et il en avait confiance), il prit l'extincteur, et le fracassa contre la vitre.
Le premier coup, la vitre eut des fissures de partout, mais ne céda pas.
Le deuxième coup, la vitre explosa, et cette fois-ci, Thomas fît attention à ne pas recevoir les projectiles de partout...
Il regarda aussitôt à l'intérieur, et ne vit rien, si ce n'est la pénombre. Alors il pénétra à l'intérieur, arme à la main, en faisant attention.
Les morceaux de verres craquaient sous ses pas...
Dès que Thomas s'habitua à la pénombre, des traces de sang séchées apparurent soudain sur le mur, le sol, l'escalier... bref, partout...
Puis il vit aussitôt des corps... des dizaine de corps... tous affalée par terre, avec des visages montrant leur dernier visage ; la peur, l'horreur...
C'est bien ce qu'avait dit Hélène, pensa Thomas, dès le premier jour, c'était la panique, mais il y avait quelque chose de plus terrifiant : ils étaient tous mort de la même façon qu'Axel ; poignardé du ventre jusqu'à l'épaule, créant une coupure dans leur corps, un trou dévoilant des boyaux, de la chair, et des morceaux d'os coupés...
Toutes les filles avaient été tué...
« Y' a quelqu'un ? » Demanda une voix, une voix faible, qui était au bord de l'agonie.
Thomas se retourna, surpris, montrant son arme, prêt à intervenir, à voir l'auteur de tout ce massacre... Mais il n'en eu pas besoin, il vît à la place, une fille, dans un coin de la pièce, au milieu d'un tas de corps... en sang... les corps en sang... et elle aussi, car venant de son cou, s'échappait un filet de sang... qui ne s'arrêtait pas.
Thomas s'approcha d'elle, doucement, s'agenouilla, regarda son cou, et lui dit gentiment, il n'avait jamais parlé aussi gentiment depuis le jour où l'Internat est devenu « terreur » ;
« Oui... y' a quelqu'un... je vient de la partie de l'internat situé à côté, celle des garçons...ne vous en faites pas, on va vous guérir, on connaît quelqu'un qui s'occupe avec merveille des blessés, vous allez voir... 1er mensonge, je m'appelle Thomas, et vous ?
- Moi ? Dit-elle, en regardant dans le vide, Tara... oh, ce ne sera pas la peine que vous vous occupez de moi... vous vous en êtes sortit ? Vous avez réussit à fuir ?
- Oui...2ème mensonge, on s'en ai sortit, mais ce n'est pas le cas pour tes amies... dit il en montrant tout les corps, et ce sang... il n'y avait que ça.
- Vous vous en êtes sortit ? Elle sourit, oh, je suis contente pour vous...mes amis se sont fait tué une par une, par un fou... un dérangé mentalement... il a l'air gentil, mais... faut se méfier, il est dangereux ! Je suis la survivante, la dernière...
- Vous l'avez... vu ? Tara... comment était-il ? Demanda Thomas,vous pouvez venir avec nous après, vous retrouverez votre famille, le cauchemar sera terminé... 3ème mensonge.
- Le cauchemar sera terminé... le cauchemar est déjà terminé pour moi, dit-elle, en montrant ses yeux, et pour la première fois, Thomas s'aperçut qu'ils étaient tout blancs... dépourvus de pupilles. J'ai essayé de me les enlever... j'ai pas eu à en arriver là, mais en voulant me les enlever, je les ai quand même arrêté... je les ai éteint... je ne verrait plus... plus jamais... Thomas l'écouta, avec le plus grand intérêt et le plus grand respect, Quand à ma blessure au cou, Thomas, ma blessure au coup... c'est moi qui me la suis faite...Tu comprend, Thomas ? Dit-elle en essayant de le voir, mais elle regardait toujours dans le vide, alors Thomas lui prit le bras, pour lui dire où il se trouve. Tu comprend, Thomas ? Répéta-t-elle, on... était... condamné ! »
Thomas était terrifié... il n'y avait donc plus aucun espoir... aucune chance... elle souffrait, il pouvait le ressentir.
Il leva son arme, visa, et :
PAN !
Elle s'effondra, et Thomas comprit...il comprit qu'il finirait comme elle... que tout le monde prisonnier à l'Internat finirait comme elle...elle s'est suicidé... Thomas n'aurait jamais cru qu'ils en arriveraient là... à se suicider...
Il avait toujours voulu savoir ce qu'il se passait de l'autre côté du mur, mais maintenant qu'il le savait, il regrettait...il regrettait de le savoir...
Les filles avaient subi le même test que celui des garçons, mais elles n'avaient pas réussi à survivre, et si elles n'avaient pas survécu, eux aussi ne survivraient pas... peut-être...
Thomas se leva, partit, et arriva du côté des garçon, où tout le monde était réuni, et le regardait, terrorisé, en voyant sa tête couverte de coupure et de sang, ils s'attendaient au pire... Ils avaient dû entendre son coup de feu... son seul coup de feu...le coup de feu tiré par Thomas... c'est la première personne qu'il tue...
FIN DE L'ÉPISODE 13 DE L'INTERNAT DE LA TERREUR...
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