Épisode 12: La sentence

Épisode 12 :


La sentence

[ 1 journée et demi après la mort d'Hélène:]

Il ouvre les yeux...et il se demande se qu'il s'est passé, si ce qui lui est arrivé lui est bien arrivé. Mais pas de doute, il est attaché à une sorte de poteau en boit, les mains solidement attachés ainsi que tout le reste de son corps. Il tourne la tête, et il voit 2 personnes assis sur une sorte de gros caillou, entrain de manger un sandwich. Il a faim, terriblement faim... Il regarde un peu plus à gauche et il voit un corps calciné par les flammes, bien que les flammes ont disparues depuis longtemps, ainsi que le feu...

« Vous êtes seul chez vous, chez un ami,

ou encore dans la rue ?

Mais méfiez-vous si vous êtes dans un internat,

car vous ne verrez plus vos amis, vos professeurs, ou même

les lieus de la même façon !

Alors installez-vous bien dans votre siège, et plongez dans

L'INTERNAT DE LA TERREUR ! »

Un des deux hommes laisse son sandwich, se lève, et va vers Mathéo.

« Alors, bonhomme, pas trop triste de voir sa petite amie mourir sous ses yeux ? »

Mathéo essaya de faire abstraction de ses sentiments, il essaya, en vain. Il avait une envie de vengeance, une envie tellement énorme que rien ne pourrait l'arrêter, mais il devait remettre ça à plus tard.

« Je m'appelle Âaron, et toi ? »

Mathéo ne savait pas qui l'avait tué, qui avait tué Hélène, ni pourquoi, mais il savait que ça avait un rapport avec les meurtres dans l'Internat, Mme Verdain avait donc plusieurs complices, il y en avait à l'Internat, et d'autres en face de lui. Mais où était-elle ? Il ne voyait aucune femme dans les environs.

« T'as intérêt à me répondre, et n'essaye pas de jouer au dur avec moi, car il va t'arriver la même chose qui est arrivé à Hélène ! »

En entendant son prénom sortir de la bouche de ce meurtrier, Mathéo se dit qu'ils étaient au courant de tout ; de leur prénoms, de leur situations, du nombre de survivants qu'ils étaient, etc... Les complices de Mme Verdain devaient communiquer entre eux, sinon comment aurait-il sût le prénom d'Hélène. Mathéo se redressa, bien qu'il était attaché au poteau, regarda dans les yeux le dénommé Âaron, qui devait avoir la trentaine, et lui dit, sur un ton sûr de lui et plein de haine :

« Je vais te tuer...

- Comment ? Répondit celui-ci, qui était sur le point d'exploser.

- Je vais te tuer... Toi... Ton ami...Et Mme Verdain...

- Comment oses-tu... ?! S'énerva Âaron, qui était prêt à lui tirer une balle dans le crâne.

- Et une dernière chose, le coupa Mathéo, tu sais très bien comment je m'appelle...

- Tu vas voir sale petit...

- Âaron ! » Intervint une voix, une voix de femme, qui stoppa net Âaron et Mathéo. « Voyons, vois-tu comment tu traites notre invité ? Il va avoir une mauvaise image de nous ! Mais bon, je ne penses pas, vu comment on t'as soigné, dit-elle en regardant la deuxième personne assis sur la pierre, qui n'avait pas parlé. C'est vrai qu'on a de la chance d'avoir un médecin parmi nous ! N'est-ce pas Math ?

Mathéo détestait qu'on l'appelle comme ça.

« Ç'aurait été encore mieux si vous ne m'avez pas tiré dessus ! Répondit-il.

- Âaron, Âaron... je t'avais pourtant dit de ne faire aucun blessé ! Lui dit-elle en le regardant, puis elle rajouta ; juste des morts !

- On devait tuer le garçon, à la base ! Répondit celui-ci, dans le doute, je lui ai tiré dessus ! »

Aussitôt, la femme en question regarda Mathéo :

« Tu l'excuseras, mais il aime bien tirer sur tout...au cas où ! Quand il hésite... il tue quand même ! Mais à la base, Âaron-le-tueur, on ne devait pas tuer la fille ! Déjà qu'il n'y en a pas beaucoup, dans l'Internat... comme si c'était pas suffisant !

- Mais elle était en plein dans mon viseur, le garçon était en face d'elle, il fallait d'abord que je la tue pour le tuer ensuite !

- Au moins t'auras donné du boulot à notre médecin, n'est-ce pas, Joseph ? »

Le Joseph en question se redressa et lui dit :

« Oui, madame... merci, madame ! »

La « Madame » rigola, puis lui dit :

« Tu n'es pas obligé de me remercier à chaque fois ! En fin de compte... si !! C'est plus amusant !

-M-merci, madame ! »

-Tu sais qui je suis, n'est-ce pas ? Dit-elle en regardant Mathéo.

-Celle qui a tué tout les adultes de l'Internat... celle qui a tué tout les élèves qui essayaient de s'échapper la nuit...celle qui a tué Oscar... celle qui a tué Gaëtan... et celle qui a tué Hélène...

- Pour les adultes, ça passe encore, mais j'ai quand même été aidé d'Âaron... c'est plus drôle quand on tu à plusieurs ! Pour les élèves qui s'enfuyaient en courant en pyjama... c'était Âaron ! Pour Oscar et Gaëtan...c'était votre ami ! Pour Hélène... mais t'écoutes rien j'ai dit que c'était ÂARON !! Oh ! Euh ! Excuse-moi, je me suis emportée, mais je vois ce que tu veux dire... c'est moi qui ai organisée tout ça ! Et j'en suis fière ! Le travail de toute une vie !

- Attendez, vous avez dit QUOI ?! S'exclama Mathéo, n'en revenant pas de ce qu'elle avait dit.

- Oui...le travail de toute une vie...

- Non, AVANT !!

- Oh... Ah, oui !! Elle rigola, puis elle se reprit, c'est votre ami qui a tué Oscar, Gaëtan, et si mes informations sont bonnes, c'est lui qui a tué Théo, Axel et Olivier !

- Axel...Hélène avait raison... le meurtrier est bien un élève ! QUI a tué Axel ? QUI ?!

- Ne t'emporte pas, voyons ! Tu le saura plus tard, si tu survis... ça fais partit du test, tu sais ! Si je te le dit ; tout une vie de travail pour rien, voilà ce qui va m'arriver !

- Verdain... Thomas avait raison...

- Hélène avait raison, Thomas avait raison, tu est un peu lent à la détente, toi ! Mais c'est ce qui me plaît, et tu risques de survivre longtemps !...Ou pas... »

Elle s'approcha de lui, assez prêt pour que Mathéo ai son visage à 5cm de lui, puis elle lui dit :

« Verdain... Oui, c'est mon nom ! Elle s'arrêta de parler pendant 30 secondes, puis rajouta : bon, je te laisse, je vais faire un tour dans les bois, histoire que mon talkie-walkie capte et marche ! Soyez bien sage jusqu'à mon retour ! »

[ 30 min. plus tard:]

Le dénommé Joseph se leva une seconde fois de sa pierre et alla voir le prisonnier, toujours attaché au poteau :

« Désolé pour ce qu'on t'as fait, chuchota-t-il, assez faible pour qu'Âaron n'entende pas la discussion. Et...désolé pour ce qui est arrivée à ton amie. Tu sais, heureusement que j'ai été là pour te soigner, tout ça à cause de cet abruti d'Âaron ! T'as faim ? Ouais, tu dois avoir faim, je vais t'apporter un sandwich...

- Ça va être difficile de le manger avec mes mains attachées ! Répondit Mathéo, écoute, je vais la jouer franc-jeu, tu ne pourrais pas avoir un ciseau ou même un couteau qui me puisse me servir pour me libérer ?

- Je ne peux pas... Imagine ce que va me faire Verdain ! Elle va me torturer ! » Répondit-il.

Mathéo examina Joseph ; il était plus jeune que Âaron, il devait avoir la vingtaine, c'est sûr qu'il ne faisait pas très peur avec ses lunettes et son visage, qui était inquiet, crispé et stressé à mort. Mathéo se demanda pourquoi Mme Verdain l'avait engagé comme complice... en tout cas, grâce à lui, Mathéo était vivant.

« Si tu ne veux pas m'aider, alors t'as qu'à mourir avec tes « potes » ! Et ta bouffe, hors de question que je la touche ! »

Joseph le regarda, toujours inquiet, ne sachant pas quoi faire, puis il se décida et lui dit :

« Tant pis pour toi ! » Et il retourna s'allonger sur son cailloux, et quelques minutes plus tard, il dormait en compagnie d'Âaron.

Mais Mathéo était content... très content, même...quand Joseph s'était retourné pour partir, Mathéo, à l'aide de ses doigts, avait réussi à prendre une sorte de scalpel ou je-ne-sais-quoi de la poche du médecin, c'était sans doute un instrument de médecine, voire de dissection. Mathéo se demanda à quoi ça lui servait, mais bon, ce n'était pas grave, Joseph ne s'en était pas rendu compte, c'était l'essentiel, et surtout que grâce à ça, il pourrait couper ses liens.

Il réussit à le faire, profitant que les deux complices de Mme Verdain soient occupé à dormir, mais il réussit à le faire seulement au bout d'une heure. Mais Verdain n'était toujours pas rentré, alors ni une ni deux, Mathéo se dépêcha de se défaire de ses autres liens à l'aide de sa main libre. Il repéra alors que près d'Âaron se trouvait une sorte de mitraillette, calé contre le rocher. Ni une ni deux, il se précipita vers l'arme, mais dans la précipitation, son pied s'enfonça dans un trou qu'il n'avait pas vu, et il trébucha en faisant tomber le « couteau » de Joseph. Au contact du couteau contre la pierre, il y eut un bruit cinglant, qui fit réveiller Âaron et Joseph.

Âaron se leva et commença à courir vers Mathéo, quand celui-ci, sans perdre son sang froid, chargea son arme comme le lui apprit Thomas, et tira une rafale de balle qui troua Âaron de partout ; son ventre fut percé de trou d'où sortait une rivière de sang, et sa tête était méconnaissable, après la rafale de balles qu'avait fait Mathéo. Âaron s'écroula, après avoir reçu une dizaine de balle dans la seconde. Joseph, eût juste le temps de tendre les bras en l'air en criant :

« NAN !! JE T'AI SAUVÉ LA VIE ! JE T'AI SOIGNÉ, JE T'AI SOIGN... »

TATATA !!!!

3 balles suffirent pour l'achever, une balle dans le ventre, une dans la gorge, et une dans la tête. Joseph s'écroula, comme Âaron, le ventre et la tête plein de sang.

« Je t'avais prévenu... t'as pas voulu me libérer...dit Mathéo, en plein milieu de la nuit, dans un murmure en s'adressant à Joseph, bien qu'il l'ai tué. Puis il éleva la voix et cria : « JE VOUS AVAIS PRÉVENU !!! JE VOUS AVAIT TOUS PRÉVENU !!! JE L'AVAIS DIT QUE JE VOUS TUERAIS... »

Puis il rechargea son arme une seconde fois, et cria, cette fois-ci à l'attention de Mme Verdain, qui devait être dans les parages :

« JE SAIS QUE T'ES LÀ ! QUE TU M'ÉCOUTES... JE T'AURAIS...puis il baissa la voix, et parla, comme pour lui-même : ... et vous payerez... »

FIN  DE L'ÉPISODE 12 DE L'INTERNAT DE LA TERREUR...

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