Épisode 11 :

Origines

« Tout le monde est réveillé ? Dit Thomas, qui venait d'être réveillé par Nadia.

- Ouai, à peu près... dit une personne qui s'appelait Fred... il manque juste mon frère !

- Il est encore en train de dormir ? S'étonna Marc, car tout le monde était réveillé par les discussions de Marc, Thomas et Fred.

- Plus pour longtemps ! S'exclama Fred, je vais le réveiller ! »

Il s'approcha de son frère, couché par terre sur un sac de couchage, et lui frappa gentiment la joue en lui criant : « On se réveille, là dedans !

Mais son frère ne bougea pas d'un pouce.

- C'est qu'il a le sommeil lourd ! Lui dit William, amusé.

- Il est tout blanc, oh mon dieu, me dit pas que... et Fred enleva brutalement son sac de couchage pour voir le ventre de son frère.

- Encore un... » dit Thomas, qui en avait plus que marre et qui voulait savoir comment ça pouvait être arrivé.

« Vous êtes seul chez vous, chez un ami,

ou encore dans la rue ?

Mais méfiez-vous si vous êtes dans un internat,

car vous ne verrez plus vos amis, vos professeurs, ou même

les lieus de la même façon !

Alors installez-vous bien dans votre siège, et plongez dans

L'INTERNAT DE LA TERREUR ! »

« Comment c'est possible ?! S'énerva Thomas, on avait mit des tours de garde, et comment il a pût être tué alors que 3 personnes étaient entrain de surveiller ?!

- C'est à croire que ton plan a foiré ! Lui dit Hugo.

- Enfin bref, je ne sais pas qui a été de garde au moment du meurtre, mais je sais que moi aussi, j'ai été de garde, alors on ne va pas chercher qui a mal surveillé, mais plutôt QUI L'A TUÉ ?!

- Et tu va t'y prendre comment, monsieur j'ai réponse à tout ? Lui dit Hugo.

- Et bien c'est simple, on va fouiller tout le monde jusqu'à trouver la personne qui a un couteau sur lui !

- Tu va nous fouiller ?! S'exclama William.

- T'as pas confiance en nous ?! Lui cracha Hugo.

- Parce que t'as quelque chose à cacher, pt'être ? Répondit Karen.

Hugo la regarda d'un œil mauvais, avant de déclarer : « Je refuse qu'on me touche !

- 8 jours... dit Marc.

- Quoi ? Dit Thomas, surprit.

- Il reste 8 jours avant que mes parents viennent me chercher ; on est le 7 juillet aujourd'hui. Déclara Marc, et c'est le cas pour tout le monde, on peut pas rester plus !

- Non, répondit Thomas, pas pour moi.

- Pourquoi ? Demanda Juliette ; intrigué.

- Mes parents sont morts lors d'un accident de voiture, il faisait une pluie d'enfer, il n'avait jamais plut dans ma ville depuis 1 mois ! On n'y voyait rien, mais mes parents avaient décider de me ramener de mon école, et à ce moment là, il ne pleuvait pas ! Il n'y avait rien ! 3 minutes plus tard... il n'a fallut que de 3min. pour que tout change, et en 3 minutes, mes parents sont morts... ils ont foncés dans une autre voiture à plus de 80 km/h, la voiture a dût glisser... en tout cas, le seul survivant ; ça été moi ! Je me rappellerais toujours de cette soirée... Mes parents étaient super cools, super sympas, toujours à prendre soin de moi, à me protéger... jusqu'au jour où il n'a fallut que de 3min... Depuis, à chaque fois qu'il pleut, je repense à ce moment... Voilà pourquoi mes parents ne viendront pas me chercher dans 8 jours, mais ce seront mes parents adoptifs, qui sont et resteront froids et distants avec moi ! »

William, intrigué, lui dit :

« Tu nous avais jamais raconté ça !

- Non... répondit Thomas, c'est vrai, mais maintenant qu'on va peut-être mourir, je crois que je peut le dire... même si je suis entrain de raconter ma vie à un meurtrier !

- Meurtrier qui a tué Olivier, mon petit frère ! S'exclama Fred, qui était rouge de colère et était entrain de pleurer, on dirait que vous vous en foutez, vous discutez, tranquillement, tandis qu'à cause d'un enfoiré et de ta méthode, Thomas, mon frère est mort !!

- Écoute, je vais te promettre une chose, déclara Thomas ; sûr de lui, une promesse que je vais tenir, tu peux me garantir ! D'ici à ce soir, je vais trouver qui a tué ton frère ! Ok ? Pour ma méthode, j'ai pensé que c'était la meilleure chose à faire, mais il faut croire que le meurtrier est plus intelligent que ça, mais ça n'empêche que d'ici à ce soir, je vais le trouver !

- T'as intérêt...répondit Fred, comme si tout ceci était la faute de Thomas et que pour se pardonner, il devait accomplir sa promesse.

- Écoutez...commença Nadia, pour détendre l'atmosphère... au lieu de se jeter dessus comme des bêtes de foire, on pourrait peut-être faire connaissance ? Histoire de savoir qui on a en face de nous ? Thomas a commencé, quelqu'un d'autre voudrait poursuivre ?

- Bah toi, puisque t'as proposé ! Dit Hugo, tu nous cache des choses, alors tu ferais mieux de vider ton sac ! »

Nadia voulait l'engueuler, se jeter sur lui et le frapper, mais elle devait montrer l'exemple, alors elle l'ignora et continua :

« D'accord, même si pour certains, j'ai déjà racontée un petit peu ma vie, mais je n'ai pas tout dit ! Mes parents sont très respectés, dans mon quartier, il faut dire qu'ils ont une sacrée fortune, ils peuvent m'acheter tout ce que je veux, alors, j'avoue que j'en ai profité, mais c'était le moyen à eux de me prouver leur amour : ils me gâtaient ! À l'école, « à cause » ou « grâce à ça », vous voyez ça comme vous voulez, j'étais très populaire, j'avais pleins d'amies, bref, c'était la belle vie ! Mais un jour, j'en ai eu marre, justement, de cette « belle vie », je voulais être à la place des autres, ceux qui n'avaient pas autant d'argent, et qui n'étaient pas autant gâté. Alors j'ai demandé à mes parents d'aller dans un internat ordinaire, et y dormir, pour voir comment ça se passe, ailleurs... Ça n'a pas été facile, mais ils ont acceptés... et me voici ! Alors c'est vrai, j'ai été plus timide et discrète par la suite, certains me le reprochent, d'autres non, mais ce qui est sûr, c'est qu'à partir d'aujourd'hui, j'ai su m'adapter ! Et vous ? Quelle est votre histoire ? Marc ?»

Marc prit la parole, quoique un peu gêné :

« Oh moi, vous savez, c'est moins passionnant que Thomas, ou que Nadia, mais à la base, grâce à mon niveau scolaire, j'étais promis à un avenir brillant, dans un grand collège à Londres ! Mais... la réalité est beaucoup moins jolie ; mes parents, fautes de moyens, d'argents, ont été obligés de m'emmener dans un internat, un internat des plus banals, tout proche de chez eux ; c'est à dire à 30km, mes parents habitent à « La Flèche » ! Et pour un internat banal, c'en est pas un ! C'est... L'INTERNAT DE LA TERREUR !!»

FIN DE L'ÉPISODE 11 DE L'INTERNAT DE LA TERREUR...