Épisode 10: Vivre ou Survivre ?

Épisode 10 :

Vivre ou Survivre ?

Thomas regagna l'internat ; meurtri à jamais de la mort d'Axel. Une fois rentré dans le bâtiment, il vît Nadia, qui l'attendait.

« Tu va nous parler, ce soir, il paraît ? C'est grave, j'imagine ? Dit-elle, inquiète.

- Plus grave que tu ne le pense, répondit Thomas ; inquiet, et toi, ça va mieux ?

- Mieux, oui, mais j'aurais toujours ce sentiment coupable pour le frère d'Axel, sentiment qui ne va jamais me quitter jusqu'à ma mort... Et pour toi ? T'arrive à surmonter le coup ? T'étais proche de lui, non ?

- Ouai, c'était un petit peu mon grand-frère... mais bon, je vais rendre la monnaie de sa pièce au meurtrier qui a fait ça ! »

« Vous êtes seul chez vous, chez un ami,

ou encore dans la rue ?

Mais méfiez-vous si vous êtes dans un internat,

car vous ne verrez plus vos amis, vos professeurs, ou même

les lieus de la même façon !

mentionnerallez-vous bien dans votre siège, et plongez dans

L'INTERNAT DE LA TERREUR ! »

Une fois quitté Nadia, Thomas se rendit à la recherche d'Hugo. Il réussit à le trouver ; au rez-de-chaussé, en train d'enlever les corps des adultes tués la nuit des vacances.

« Hugo... » dit Thomas.

Celui-ci se retourna, surprit, puis se ressaisit et dit :

« Ah oui... c'est vrai, tu voulais me parler,... en privé, c'est ça ? Et bien je t'écoute !

- Quand t'étais entrain d'enterrer les corps, dans la cour, avec William,commença Thomas, vous étiez tout le temps dehors ou vous êtes rentrés, un moment, par exemple, vers la fin ? »

Hugo regarda Thomas, d'un œil suspicieux, puis il lui répondit :

« Non, je ne suis pas rentré, j'étais tout le temps dehors jusqu'au moment où on est venu quand on avait terminés, mais ça, tu le sais, vu que tu m'avais engueulé !

- Oui je sais, mais avant !

- C'est vrai, William était rentré pour se rafraîchir, un peu avant que t'es assommé Axel ! Mais tu serais pas un peu entrain de soupçonner ton meilleur ami ?! Tu me dégoûtes ! Lui, au moins, il te respecte !!

- N'essaye pas de me juger ou de me faire craquer ! Parce qu'au jour où j'aurais craquer, le jour où tu vas essayer de me prendre pour un fou et me faire enfermer, ce jour là, sera ton dernier jour!

- C'est des menaces ? Répondit Hugo avec un sourire.

- N'essaye pas de jouer avec moi... » dit Thomas en s'en allant.

[ 4 heures plus tard : ]

Tout le monde était réunit dans le dortoir, à la demande de Thomas, 21 survivants, 21 élèves étaient agenouillés, réunit en cercle, et 20 personnes attendaient ce que la 21ème ; Thomas, allait leur dire.

« Je ne vais pas tourner autour du pot, commença Thomas, il y a quelques jours de cela, j'ai trouvé une lettre, celle que Karen et Juliette devaient donner au directeur de la part de leur prof de français ; Mme Verdain. Elle était bien dans sa boîte aux lettres, et j'ai pu y lire que Mme Verdain confirmait mes pensées : elle avouait dans la lettre que c'était elle qui avait organisée le massacre des adultes et la fusillade des élèves la nuit. Thomas s'arrêta pour regarder la réaction des autres, pour dénicher l'intrus, mais tous n'étaient pas si surpris que cela. Alors il continua ; elle avouait aussi qu'elle avait un ou plusieurs complices, dont celui qui poignarde les élèves au couteau, en moyenne un élève par jour ! Il fallait s'en douter que c'était elle ; c'était la seule adulte de l'internat qui n'avait pas été massacré près du mur. Étant donné que Mme Verdain ou une autre personne ne peut pas entrer dans l'internat, poignardé une personne, et s'en aller, car ça ne collerait pas avec la mort de Théo, qui était avec nous, et à peine 5 min. plus tard, est mort. Mme Verdain n'aurait pas le temps de faire ça. Aussi faut-il se rendre à l'évidence ; celui qui a tué Oscar, Gaëtan, Théo et Axel est forcément DANS l'internat !

- Mais on l'aurait forcément vu ! Dit une personne que Thomas ne connaissait que de vue.

- Oui... vous l'avez TOUS vu !

- Je ne comprend pas... s'inquiéta Marc.

- C'est simple, pourtant ! Le meurtrier qui s'amuse à poignarder les gens est avec nous, en ce moment même ! Dit Thomas, qui guettait les réactions des autres, s'attendant à voir une réaction différente sur celle du meurtrier.

Aussitôt, tout le monde s'affola, commençait à s'agiter, et à émettre des bruits de protestations.

« Mais alors que fait Mme Verdain ? Elle est où ? Demanda Karen.

- Je suis prêt à parier qu'elle est avec Mathéo et Hélène, à essayer de les ralentir. Lui dit Thomas.

- Mais c'est affreux ! Pourquoi tu les a envoyés là-bas ?!

- Je m'en suis rendu compte qu'après, mentit Thomas.

- Qui est le meurtrier ?! Il est avec nous, c'est ça ?!! Mais dénonce-toi, si t'es là !!! Dit Karen, à propos du meurtrier.

- Inutile, répondit Thomas, il joue très bien ! Il ne va pas avouer !

- Mais qui nous dit que ce n'est pas toi ?! Lui dit Hugo.

- Rien... ça peut être moi, comme ça peut être toi ! Mais ne nous emportons pas ! Puisque vous savez que le ou la meurtrier(e) est avec nous, il ne faut surtout pas que nous nous accusons les uns les autres en nous disputant, car c'est ce que le meurtrier veut ! De toute façon, à partir de maintenant, nous ne pouvons plus nous comporter comme des enfants, nous ne pouvons plus vivre de la même façon, du moins pour l'instant...Une question s'offre alors à nous, une question primordiale ; «devons nous VIVRE ou SURVIVRE?» Si on veut vivre, si on veut continuer à vivre de la même façon que s'il n'y avait pas eu tout ces meurtres, et bien on vivra, je peut vous le garantir ! Mais je peut vous garantir aussi que l'on ne vivra pas longtemps ! Tandis que si on veut survivre, se battre, et changer nos habitudes et ne plus nous comportez de la même façon, et bien on survivra ! Et pour plus de temps ! Et peut-être suffisamment de temps pour ce sortir de là !

Alors à vous de choisir VOTRE réponse à CETTE question !

- Et quelle est ta réponse ? Survivre ? Demanda Karen.

- Survivre POUR vivre ! Répondit Thomas. Si on survit assez de temps, on pourra vivre quand tout ceci sera terminé !

- Mais ça veut dire que le meurtrier est au courant de notre façon de faire, puisqu'il est avec nous ? Demanda William.

- Oh que oui, il est au courant... répondit Thomas, il va savoir qu'on est préparés, qu'on est entraînés, et qu'on va le trouver ! Je vous ai réunit dans ce dortoir car on va tous dormir dans celui-là, on pourra prendre des sacs de couchages pour ceux qui n'ont plus de places !

- Pourquoi ? Demanda Marc.

- Si on dort chacun de notre côté, répondit Thomas, le meurtrier aura beaucoup plus de chance de tuer un d'entre nous ! Chaque jour, il tue une personne. Si on reste groupé, il aura moins de chance d'en tuer un, voire aucune chance. Et pour éviter qu'il se lève en plein milieu de la nuit, qu'il poignarde une personne dans son sommeil comme Théo, et qu'il se recouche, on mettra en place des tours de garde, 2 ou 3 par nuit, à peu près, et il y aura 3 personnes au moins qui surveilleront les autres, car si y' en a que 2, le meurtrier peut très bien en tuer un vite fait sans aucun cri, tandis que s'il y a 3 personnes, le 3ème pourra alerter les autres et éviter le meurtre ! C'est d'accord ?

- Ok, répondit Nadia, disons 3 tours de garde par nuit, sinon ça fait trop d'heure sans dormir pour ceux qui font le guet.

- Et bien si on est tous d'accord, on peut aller se coucher ! » Déclara Thomas.

FIN DE L'ÉPISODE 10 DE L'INTERNAT DE LA TERREUR...

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