◈ Chapitre 4 ◈

Point de vue de Levi sur ce chapitre si jamais vous ne comprenez pas.

La vérité.

Un an. Une putain d'année et il n'a toujours pas donné de nouvelles. Il m'avait dis qu'il le ferait, qu'il viendrait souvent me voir, mais c'était de la merde. Même si j'en parle, Carla change de sujet, ma mère et Grisha n'ont pas de nouvelles non plus et Mikasa, c'est Mikasa. Même si elle en aurait, elle garderait tout pour elle.

Alors que j'entre dans la maison, un militaire se tenait droitement devant ma mère, Carla et Grisha. Qu'est-ce qu'il ce passait ?

— Votre fils se porte bien. Il a réussi son teste, avec les encouragements du Commandant en chef, Erwin Smith. Il a également pris la décision de rester.

Carla était blême, tandis que Grisha ne comprenait rien. Je pourrais aisément voir qu'ils n'étaient pas au courant de ça.

— Levi, va dans ta chambre, dit Carla.
— Non, je veux savoir où est Eren. Qu'est-ce qu'il fait là d'abord ce militaire ?

Alors que Carla allait à nouveau parler, le militaire se tourne et prend la parole.

— Le soldat Jäger est entrer dans les ordres. Je suis ici pour vous mettre ceci et vous donner de ses nouvelles.

Alors qu'il sort une lettre, je m'y approche et lui prend, tandis que Carla commença à émettre son opinion.

— Je ne veux pas que tu lise cette lettre Levi.
— Et moi je vais lire cette lettre. À ce que je sache, tu n'es pas ma mère Carla.

Alors qu'elle devient blanche, j'ouvre cette lettre et commence à la lire.

Salut maman. Enfin, je ne sais pas si je dois t'appeler ainsi maintenant.
Comme tu peux le voir avec le militaire, je suis à l'armée. Je t'ai écouté et j'en ai profité pour y aller avec Armin. Ce sera certainement la dernière lettre que tu recevras de moi, car comme tu me l'a dis, tu ne voulais plus entendre parler de moi. Sache que je vais bien et que la routine intense que nous donne les sergents en charge de nous former ne me laisse pas le temps de penser à lui.

J'ai presque réussis à obtenir une paix envers moi-même. Si je lui ai fais l'amour cette nuit là ce n'est pas pour assouvir mon propre désir sauvage mais c'est bien parce que je l'aimais et qu'il me l'a demandé.

J'espère qu'il va bien et qu'il ne m'en veux pas trop de l'avoir abandonné. Il pourrait, c'est tout à fait légitime et je le comprend. J'aurais réagis pareil à sa place et j'aurais même pensé qu'il aurait usé de mes sentiments.

Fortheureusement, ce n'est pas le cas. Mais ça, il n'y a toi qui le sais n'est-ce pas ? Tu m'a empêcher d'être près de la personne que j'aime, tout ça parce que tu croyais avoir du pouvoir parentale sur lui. Alors que non. Tu n'en avait que sur moi. Et je crois bien que si ton ultimatum aurait répercuter sur ma vie et pas la sienne, j'aurais continué à le voir, l'embrasser et lui faire l'amour. Cependant ce n'était pas le cas. J'étais trop effrayé pour ça.

Maintenant, tout ce que tu pourra me dire ou faire n'est plus de ton ressort, mais celui de l'armée. Il a quinze ans maintenant et tu sais qu'à cet âge, ce n'est pas toujours facile.

J'espère également que papa n'est pas trop déçu. Lui qui voulait me voir être un brillant chirurgien, je suis à présent un militaire. Deux mois c'est écouler entre l'écriture de cette lettre et mon acceptation dans les rangs. Une guerre se prépare et je ne suis pas certain de pouvoir donner de mes nouvelles, même si tu es plein de remord et que par un miracle, tu souhaites avoir de mes nouvelles.

Je t'aime maman, même si tu crois bien faire, je ne te pardonne pas. Passe le bonjour à papa, Kuchel et Mikasa. Quant à Levi, dis lui que je l'aime même si tu ne le fera sans doute pas.

Mes amitiés, Eren.

Une rage sourde me prend aux tripes. Comment pouvait-elle faire une chose pareille et me sourire après ? Merde. J'en ai tellement pleurer quand il est parti sans me dire au revoir que j'ai pensé qu'il m'en voulait.

Inspirant profondément, je me tourne vers le militaire et prend la parole d'une voix dur.

— Je veux entrer dans l'armée.

Plusieurs cris se fait entendre, mais j'en ai rien à faire. Je veux revoir Eren et si il faut que j'entre à l'armée, je le ferais.

— C'est impossible, me dis simplement le militaire.
— Impossible ?
— Oui, il faut dix huit ans accompli pour pouvoir espérer entrer.
— Comment je peux faire pour le voir alors ?
— Vous ne pouvez rien faire. À l'heure actuelle, monsieur Jäger et toute la garnisons sont en Afrique, se battant contre le peuple Allemand.

Carla, prenant conscience qu'elle avait envoyé son fils à la mort part s'enfermer dans sa chambre en pleure, tandis que Grisha s'assit sur le canapé, sonné. Kuchel avait un regard grave.

— Alors comment... comment pouvons-nous savoir si il va bien ? Murmurais-je.
— Ça dépend de lui, de son envie d'envoyer des lettres ou pas. Sur ce, je vais devoir partir.

Faisant un signe, il part le corps droit, le visage sans émotion. C'est un coup de massue pour moi. L'amour de ma vie, l'homme que j'aime est en train de se battre contre un peuple. Il risque de mourir, à chaque instant. La lettre toujours dans mes mains, je me laisse glisser à terre, les larmes noyant mes joues.

Chapitre qui dévoile pas mal de choses.
Qu'en pensez-vous ?

En sachant, que ce n'est le commencement de l'histoire. Si vous pensez que ça va vite, c'est normal.

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