◈ Chapitre 2 ◈
L'ultimatum.
◈
Une semaine s'est passé depuis l'annonce, Levi ne m'a pas adressé la parole depuis. Mes affaires bouclées au début de ma chambre, je soupire profondément. Demain matin, je serais partis. M'installant sur mon lit, je sort mon téléphone portable et commence à surfer. Il n'y a vraiment rien d'intéressant. Je ne verrais plus Armin, car il part à l'armée, tandis que moi je continue mes études. Cette tête de champignon me manquera beaucoup, il veut être plus fort, alors il pense que l'armée est une bonne solution. Je suis d'accord dans un sens, car ça lui permettra de comprendre ses capacités et ainsi avoir confiance en lui. J'espère qu'il y arrivera. Le seul problème là dedans, c'est que nous ne pourrons pas discuter comme nous le faisons à l'heure actuelle, et ça me manquera cruellement.
J'ai déjà dîner, ce qui me permet d'être au calme. Je songe à prendre ma douche, il est déjà dix neuf heure. M'encourageant silencieusement, je prépare un bas de pyjama et un boxer que je laisse sur mon lit. Ça suffira. Entrant dans la salle de bain, j'actionne l'eau chaude et patiente en retirant mes vêtements que je balance dans la corbeille aux vêtements sale. Finalement, l'eau était parfaite. Glissant dans la cabine, je ferme mes yeux. Ça dénoue mes muscles endoloris. J'ai vingt quatre ans et je continue mes études. Ça ne se finira jamais. En soi, Sina me permet de commencer la chirurgie, cependant avec autant d'années d'études derrière moi, j'espérais que ça arrêterais.
Ma douche finie, je sort de la cabine et enroule autour de moi une serviette. Encore trempé, j'entre dans ma chambre et découvre Levi sentir mon bas de pyjama. Livide, je le regarde faire alors qu'il ne m'a toujours pas remarqué. Qu'est-ce qu'il fout ? Les sourcils froncés, les bras croisés contre mon torse, je continue de l'observer sans annoncer ma présence. Lentement, il descend sa main sur son entre-jambe. Je l'arrête immédiatement en raclant ma gorge. D'un bond, il lâche mon vêtement et me regarde, blême.
- Qu'est-ce que tu fais là ?
Aucune réponse, il était en train de me fixer. Enfin, fixer mon corps. Mal à l'aise, je m'approche de lui, prend mon boxer et mon bas de pyjama et me dirige vers la porte. Seulement, une main m'en empêche. Levi était proche de moi, sa respiration profonde me fait frissonner. Qu'est-ce qu'il m'arrive bon sang ?
- Je ne veux pas que tu parte, murmure le plus jeune.
- Je vais juste me sécher et mettre mon pyjama.
- Non, je veux dire.. A la fac.
Soupirant, je me tourne vers lui et saisit ses épaules.
- Ce n'est pas la première fois que je vais à la fac.
- Sauf que là, tu part loin Eren. Sérieusement, Sina ? Pourquoi pas à l'autre bout de la terre tant que tu y es !
Ses yeux étaient remplis de haine, pourquoi réagit-il comme ça ? Ce n'est pas la fin du monde.
- Je viendrais vous rendre visite, Levi.
- Peut importe, je ne veux pas.
Il ne demande plus, il exige. Bordel, qu'est-ce que j'ai encore foutu ? Cette conversation ne sert à rien, on tourne en rond.
- Tu ne peux pas m'ordonner quelque chose de se genre, c'est pour mon avenir, tu le sais.
- Je ne peux pas t'ordonner de rester ?
- Non, murmurais-je.
- Alors je peux t'ordonner autre chose ?
Est-ce une bonne idée ? Avec lui ce sera de toute façon quelque chose de fou. Son regard déterminé et sa manie à mordre ses lèvres quand il est contrarier me fais sourire. Bien, ça ne devrait sans doute pas être quelque chose de pire que de m'exiger de rester.
- Très bien, tu peux.
- Promis ?
- Oui, promis.
Son sourire victorieux me donne un frisson indescriptible. Qu'est-ce qu'il a encore trouvé ?
- Fais moi l'amour.
Silence.
- Quoi ? lançais-je de but en blanc.
- Fais moi l'amour, répète-t-il en se collant à moi.
Son membre contre ma jambe me fais trembler. Bordel, merde. Je fais quoi maintenant ? J'ai promis, je ne peux tout simplement pas faire ça.
- Levi, je crois que tu déconne.
- Tu as promis, alors fais moi l'amour maintenant.
Il savait que je tenais parole, surtout pour lui. Je ne peux pourtant pas simplement lui faire l'amour. Son regard impatient et irrité me fais comprendre que je dois le faire. Passant dans mes cheveux une main fébrile, je soupire. L'attente trop longue à son gout, Levi me tire dans mon lit. Tentant de me redresser, il s'assit sur moi à califourchon. Entre-temps, ma serviette est tombée, dévoilant mon membre gonflé.
Bordel me fait-il de l'effet ce gamin ?
Les yeux pétillants de fierté, Levi se (meut ? cherchons un synonyme...) frotte contre moi. Je retiens ma respiration, balançant ma tête en arrière. Je fais quoi là ? La tension dans l'air se maintient tandis que Levi fait voler ses vêtements dans la chambre. Lorsque nos deux sexes entrent en contact, un violent frisson de plaisir me laisse pantois. Son corps chaud viens se coller contre moi, mes yeux se ferme automatiquement, profitant de lui. Dix ans d'écart... Qu'est-ce qu'il m'arrive ?
- Si je ne peux pas t'avoir tous les jours près de moi, je t'aurais ce soir, rien que pour moi.
Cette phrase me fait ouvrir les yeux. Son visage rougissant, il glisse ses lèvres contre les miennes, continuant de se mouvoir. Mes mains touchent alors son dos, caressant lentement son corps. Laissant entrer sa langue dans ma bouche, je n'hésite plus. Échangeant nos positions, une main sur l'arrière de sa tête et l'autre sur ton torse, je commence à lui donner du plaisir, amplifiant la mienne.
Je lui ai donné ce qu'il voulait.
Nos corps se frictionnant, se touchant, s'embrassant. Ses cris, ses plaintes, ses gémissements. Ses soupirs, ses frémissements, ses murmures. Nous n'avons fait qu'un, un bonheur intense, sans contrainte sur l'instant.
Observant son visage endormi contre moi, je ferme mes yeux tandis que l'orgasme d'il y a cinq minutes s'estompe. Laissant le temps passé, je me rend compte que trois heures était passé. M'extirpant des bras de Levi, je prend finalement mon pantalon de pyjama et l'enfile. Sans attendre, je descend les escaliers, fermant la porte de ma chambre. Dans le salon se tenais ma mère, assise, fumant une cigarette.
C'est la première fois que je la vois fumer à la maison. Ce n'est clairement pas dans ses habitudes. Se tournant vers moi, le visage fermé, je comprend qu'elle était en colère. Inspirant profondément, je m'assois à ses côtés, tandis qu'elle écrase violemment son mégot dans le cendrier.
- Tu l'a fais, n'est-ce pas ?
Ne comprenant pas ce qu'elle voulait dire, je l'interroge.
- Tu lui a fais l'amour Eren.
- Maman je-
- Ne dis rien. Tu ne peux pas t'en tirer aussi facilement, crache-t-elle.
J'avale difficilement ma salive, tandis qu'elle se lève. Sans que je m'y attend, je reçois une gifle. Un profond sentiment de honte me bloque la respiration.
- Soit tu part, soit tu reste. Mais si tu reste, attend toi à voir la police demain matin, gronde-t-elle, Levi aura droit à passer le reste de son adolescence dans une maison de redressement. Si tu part, je ne veux pas que tu aille à Sina, je me contre fous où tu vas, ne t'approche simplement plus de lui Eren.
Le silence s'installe enfin, me laissant du temps pour assimiler ce qu'elle venait de me dire.
- Dix ans, bon sang Eren, tu t'en rend compte ? J'avais prévenue Kuchel, que ce n'était pas une bonne idée, que votre relation dépassait les limites. On ne m'a pas cru, comme d'habitude, assène-t-elle.
- Très bien, je vais partir. Laisse moi le temps de rassembler mes affaires.
- Non Eren, tu ne prend rien. Vas t'en alors.
La tête baissée, je me relève et part sans un mot de plus avec seulement ma clef autour du cou.
◈◈◈
Voilà.
Trouvez-vous sa mère cruelle ?
Sinon, vous allez-bien ?
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