(1) Pollution
L'Inde. Ce simple mot attire. Mais une fois arrivé sur cette terre mystique, elle dégoûte, repousse...
Je vais parler d'un sujet peu déroutant, mais qui fait que l'Inde soit cette Inde-là.
Dès que je sors de l'aéroport, je ressens toute la chaleur qui me coupe la respiration. Je sens cet air chaud qui sera près de moi durant tout mon voyage en Inde. Mais pas seulement, je vois toutes ces personnes agglutinées devant et qui n'attendent qu'une personne de leur famille se manifeste.
Étrangement, et malgré toute cette foule, je vois le cousin de ma mère qui fait de grands signes comme la plupart des personnes. Mais je l'avais vu. Et il y a deux ans aussi, je l'avais vu.
Je pousse mon chariot et vais le rejoindre. Enfin arrivés devant la voiture ou plutôt le mini-van, on s'embrasse, on rit, on parle, on se rafraichit pendant que les hommes montent les valises dans le coffre.
Ayant de la famille en Inde, l'accueil était chaleureux et juste génial. Mais pour les touristes, je pense que c'est assez différent.
Dès qu'on sort de l'aéroport, des hommes se précipitent sur vous pour vous demander si vous souhaitez vous rendre quelque part. Peut-être que ça pourrait sembler oppressant, voire terrifiant. Se jeter comme ça dans un autre pays, qui est en fait un univers complètement différent du monde occidental.
Déjà avec la pollution. L'Inde doit être l'endroit le plus pollué de notre belle planète. Et les indiens ne font rien pour diminuer cette pollution. Ils continuent dans leur manie et ne se remette pas en question.
- Je veux bien du jus de mangue.
Ma mère prit la même chose, puis le petit frère de mon grand-père qui est aussi conducteur d'auto-rickshaw partit en acheter. Nous restâmes assises à l'arrière de l'auto en regardant les passants et surtout en écoutant les bruits assourdissants de la ville.
Il revint avec du jus dans des verres en plastiques. Une fois le contenu but avec entrain, on ne pouvait pas le jeter, parce qu'il n'y avait pas de poubelle.
- Laissez-les par terre, dit l'oncle de ma mère.
Étonnée, je lui donnai tout de même mon verre avec une certaine hésitation tout comme ma mère.
- Si on continue comme ça, la pollution ne diminuera jamais.
Le conducteur haussa des épaules et déposa les gobelets par terre, près d'un ruisseau qui servait de lieu de déchets et qui se déverse dans les égouts de la ville.
Heureusement chez moi, on fait le tri comme on le ferait en France, et il y a des éboueurs, mais leurs camions sont nettement plus petits et moins mécaniques que les camions français.
Sachez aussi que les égouts ne sont pas vraiment les mêmes égouts que vous connaissez. Ils sont "à l'air libre". Sur la photo, on voit bien de un, qu'il n'y a pas vraiment de trottoirs. De deux, on dirait que c'est en construction, mais non, la route est ainsi et est comme ça partout. Et de trois, au premier plan, on voit une petite ouverture, eh bien c'est les égouts...
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