Chapitre 22
Je tournais en rond comme un lion en cage. Je me faisais royalement chié! J'explorai la maison. J'hésitai à entrer dans le bureau d'Aiden histoire de fouiller un peu dans ses affaires. S'il me prenait la main dans le sac, il allait vraiment s'énerver alors je m'abstins.
Cependant, une chose m'intrigua. Dans notre contrat, il parlait d'une cave mais nulle part ne donnait accès au sous-sol. Étrange. Je sentis mon estomac gargouiller, je me dirigeai dans la cuisine. Je vis des boîtes avec des post it dessus, Flore devait être passée par là.
Une boite retint mon regard.
«Croque Madame»
Miam, je la pris et l'ouvrit. Je déposai les deux triangles dans une assiette que je mis au micro-onde. Après deux minutes trente, je pris des couverts et l'alléchant repas. Je les dévorai. On aurait dit une crève la faim tellement j'avais engloutis rapidement mes deux tartines.
Une fois repue, je troquai mes vêtements formels pour un bikini. À ma grande surprise, la penderie de ma chambre débordait de vêtements et je ne vous parle même pas des étagères à chaussures! Le rêve!
En bikini et en tongs, je me dirigeai vers la salle de bain pour prendre un grand drap. Sous mon bras, je me rendis à la piscine. J'installai mon drap de plage sur l'un des transats puis piquai une tête dans l'eau.
Celle-ci était chauffée, c'était très agréable. Cette cage dorée avait tout pour plaire mais pas à un oiseau libre comme moi. Je devais en parler à Aiden, je n'allais pas supporter bien longtemps l'enfermement.
Je pris appuis sur le rebord, j'observais les vagues s'échouer contre le rivage. C'est vrai que j'ai beaucoup de chance d'être ici mais je ne veux pas être détenue comme une prisonnière. Je n'avais pas signé pour me retrouver pieds et poings liés.
Je soupirai. Oui, je sais je suis une adepte pour qu'on soupire ça permet d'extérioriser sa frustration – ou pas – mais bon, c'est moi, on ne change pas une équipe gagnante.
Je décidai de prendre un bain de soleil, j'en avais terriblement besoin vu ma peau blanchâtre. Cependant, je n'allais pas m'éterniser puisque je n'avais pas envie d'avoir un coup de soleil. Si au moins, je brunissais ça vaudrait le coup mais à l'inverse, je cuis comme un rôti.
Qu'allais-je bien pouvoir faire pour emmerder Aiden? Une idée diabolique s'insinua dans mon esprit... Il va vraiment péter les plombs. Tant pis, il a voulu jouer alors nous allons jouer. Je ne m'avouerai pas vaincue si facilement.
Je pris des ciseaux puis montai à l'étage, direction la penderie de Monsieur! Je pris l'une de ses chemises bleues et fit un trou au niveau des «seins», je coupai dans l'un de ses slips Hugo boss laissant ainsi sortir son oiseau. Je découpai également le bout de ses chaussettes laissant à l'air ses mignons petits orteils et pour couronner le tout, je fis des lamelles dans l'une de ses cravates. Je mis l'ensemble sur le lit comme ça quand il rentrera il aura la surprise de voir mon joli petit présent. Garce vous pensez? Ce n'est encore rien comparé à ce que je peux faire...
Je pris une longue douche histoire de rincer le chlore sur ma peau. Je mis une longue robe rose à bretelle avec des motifs. Elle était ouverte des deux côtés des jambes jusqu'à la cuisse. De plus, elle légèrement transparente. Je mis des sous-vêtements coquins assortis.
Je regardai l'heure 14h30. Je descendis, je m'avançai jusqu'au salon mais je ne sais pour quelle raison, je me retournai. Derrière l'escalier, il y avait un écart. Intéressant....
Je me faufilai derrière, il y avait une porte de la même couleur dissimulée. Je me mordis la lèvre, j'avais très envie d'aller y jeter un petit coup d'œil. Je voulu l'ouvrir... Impossible... Elle est verrouillée. Où pourrait être cette clé? Dans le bureau d'Aiden.
À pas de souris, je m'introduisis. Je fouillais délicatement sur son bureau une photo m'interpella. Qui était cette jolie rousse à ses côtés? Une pointe de jalousie? Non, à peine!
Il ne m'avait jamais parlé d'elle, je fis la moue. J'entendis le ronronnement de sa voiture, je remis tout à sa place et sortit très rapidement. Je m'asseyais sur le bord de la piscine laissant mes pieds barboter dans l'eau. J'entends la porte claquer puis ses pas dans les escaliers. On va bien rigoler, pensais-je. À ma grande surprise, je n'entendis pas de hurlements. Mon GSM bipa.
« Ma douce Ashley, ne voudrais-tu pas venir un instant? »
Je souris devant mon écran. Je le rejoignis.
- Où es-tu? Dis-je en haut des escaliers.
- Dans notre chambre.
Je sautillai vers celle-ci. Je cru que mes yeux allaient sortis de leurs orbites, j'entrouvris ma bouche sans m'en rendre compte. Il a osé faire ça? Monsieur avait changé son sublime costume contre sa chemise à trous, le slip avec son énorme membre à l'air libre et les chaussettes sans orteils.
Je ne savais pas si je devais rire ou être épaté par son sens de l'humour. Malgré sa tenue incongrue, il était magnifique.
- Approche, me dit-il en faisant un signe de main.
Je m'avançai lentement, sensuellement comme un félin. Il me plaqua contre lui et m'embrassa fougueusement.
- Tu as été plus que vilaine ma chère.
Il m'emmena dans la salle de l'éveil. Ça ne me rassura guère, cependant je me laissai faire. Il me bloqua contre le mur du fond. Il y avait des chaînes à mes pieds. Il m'enferma les pieds et les mains, j'étais attaché au mur. Je tremblais.
- N'aie pas peur Ashley, je ne te ferai aucun mal... Quel est ton code?
Je lâchai sans réfléchir ce mot « Batman »
- Euh, tu es sûr? Me demanda-t-il les lèvres pincées pour ne pas rire.
Je hochai la tête.
- Bon dans ce cas va pour Batman.
Il retourna dans notre chambre me laissant seule. Il revint avec la cravate au bout des doigts. Il s'approcha de moi, je remarquai qu'il avait enlevé les chaussettes, il ne restait plus que le boxer et la chemise que j'avais hâte de lui ôter. L'une de ses mains était dans son dos, que cachait-il?
À ma hauteur, il sortit un ciseau... Oh non... Il s'approcha de mon épaule puis fit une traînée de baisers jusqu'à ma bretelle. D'un coup, il la coupa. Il put apercevoir mon soutien rouge en dentelle. Ses yeux se mirent à briller de désir. Il réserva le même sort à mon autre bretelle. Ma robe tomba à mes pieds, il avait l'air satisfait de la vue qu'il avait.
Il m'embrassa passionnément puis s'écarta. Je tirai sur mes chaînes pour le toucher. Mon souffle s'attarda sur l'un de ses tétons, il frissonna. Son regard se voilà, il arracha sa chemise d'un geste brusque. Les boutons volèrent partout dans la pièce, je retins ma respiration.
Il rapprocha son corps de ma bouche. Seule ma langue pu atteindre sa peau si douce, je le léchais goulûment. J'en voulais plus.
- Aiden, dis-je en soupirant de plaisir.
Il sourit victorieux, il mit les ciseaux entre ses dents, ses mains passa dans mon dos et il décrocha mon soutien. Il le jeta loin de moi. Il reprit la paire de lame, je sentis le contact froid contre ma peau en feu. Il coupa ma petite culotte, les restes tombèrent à terre.
J'étais entièrement nue et à sa merci. C'était à la fois excitant et dérangeant puisque je n'avais pas l'habitude d'être exposée ainsi face à son regard pénétrant. Il fit glisser son slip et d'un geste du pied l'envoya loin de nous.
J'avais chaud, très chaud. Il s'était mis à nu, nous étions égaux. Il empoigna mes seins, les massant, les mordillant, il était partout. Il m'embrassa dans le cou, je sentais son entre-jambe contre mon bassin.
Je haletais sous l'excitation. Je le désirais tout entier, il se recula me laissant pantelante. Il laissa courir ses doigts le long de la table en verre, il prit l'un des martinets de cuir. Dans l'une de ses mains, il y avait la cravate en lambeaux et de l'autre le martinet. Il me caressa les seins avec le tissu de satin, je frissonnais, une puis la morsure du cuir m'arracha une plainte sensuelle.
Les sensations étaient contradictoires tantôt j'avais bon tantôt j'avais mal. La douleur était supportable, je n'étais juste pas habituée. Il parcouru mon corps alternant les caresses de soie et les morsures de cuirs. La tête rejetée en arrière, j'essayais de me contrôler. Il attrapa mes cheveux m'obligeant à le regarder. Son autre main me prit les fesses, il me leva, j'entourais mes jambes autour de sa taille.
Il allait enfin mettre fin à mon supplice. Je sentis son membre contre l'ouverture de mes lèvres. Je mouillais, j'étais très excitée. Me plaquant contre le mur, il me pénétra. Je grognais, ses assauts se firent de plus en plus puissants. Nos corps s'emboîtaient parfaitement, un puissant orgasme me prit aux tripes, plus ses boutades s'intensifiaient, plus l'orgasme prenait de l'ampleur.
Je ne pus tenir bien longtemps, je fus ravagée par un orgasme monumental! Il me suivit dans un grognement. Je me sentais molle, mes jambes touchèrent le sol. Celles-ci tremblaient, j'avais du mal à rester debout tant l'intensité avait atteint son paroxysme.
J'attendis qu'il me défasse mes chaînes mais il ne fit rien. Il remit son boxer et sa chemise trouée, il se dirigea vers la sortie.
- Aiden? Le hélais-je.
Il se retourna le regard dur.
- Qu'est-ce que tu attends? Détache-moi, s'il te plaît.
Il me gratifia d'un sourire arrogant.
- La punition ne fait que commencer...
- Quoi? Dis-je à bout de force.
Je n'allais pas tenir bien longtemps encore debout.
- À dans une heure, ma belle.
Il sortit me laissant nue, sale, attachée. Je tirai sur mes chaînes.
- Aiden! Criai-je.
Il ne se retourna pas et ferma la porte. Je tirai à nouveau sur mes chaînes, en vain. Mes jambes cédèrent, je tombai les genoux en premier. Mes yeux s'embrumèrent de larmes. Comment pouvait-il faire ça? C'était de la torture psychologique. Trop fière, je ne voulais pas utiliser ce foutu code!
Ces traîtresses coulèrent le long de mes joues. Je secouai la tête emprisonnant mes lèvres entre mes dents pour ne pas sangloter. Je ne pouvais pas être plus humiliée qu'en ce moment, je sentis son sperme couler entre mes jambes.
Je redressais la tête, j'envoyai un regard sombre à la porte. S'il voulait me briser, me soumettre, il s'y prenait très mal. On ne brise pas ce qui est déjàbrisé...
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