Nous avions «baisé» toute la journée et une bonne partie de la nuit. J'avais le vagin en feu! Même une citerne complète déversée par une lance à incendie n'arrêterait pas cette chaleur qui me consume! C'est pour vous dire! Mais je ne le regrettais pas, à chaque fois c'était divin, je redécouvrais les recoins de mon corps. 

Je regardai le visage angélique à mes côtés, il avait l'air si apaisé. Par contre pour marcher, j'avais l'impression d'être un canard! À chaque mouvement, mon vagin tressautait s'attendant à un nouvel assaut. Je décidai de prendre une bonne douche pour calmer mes ardeurs.

L'eau chaude coula le long de mon corps. Je fermai les yeux. Les souvenirs de la veille m'assaillirent. J'en frissonnais. Je sortis de la douche, des vêtements étaient déposé pour moi... Aiden...

Lorsque je vis les sous-vêtements indécents je m'empourprai. C'est quoi ce bout de ficelle? Où sont passé les culottes confortable? Pour lui faire plaisir, je décidai de mettre l'ensemble bleu marine. Le soutien-gorge avait une perle en forme de goutte d'eau.

J'enfilai les bas collants opaque de couleur chair. Je mis la jupe crayon noir et le chemisier blanc. Il avait même pensé aux chaussures! De magnifiques talons compensés noirs.

Je sortis sur la pointe des pieds, j'allais les mettre à l'extérieur. Je ralentis le pas en entendant Aiden hausser le ton.

- Que voulais-tu que je fasse Dean?! Je sais je n'aurais pas dû mais ce qui est fait est fait...

Au loin, je pouvais entendre son interlocuteur l'engueuler.

- J'ai essayé mais c'est plus fort que moi... Tu sais que je ne sais pas me contrôler...

Je ne comprenais rien à cette conversation, en quoi ne savait-il pas se contrôler? Qu'est-ce qu'il n'aurait pas dû faire? Ces questions me brûlaient les lèvres. Je fis exprès du bruit pour lui montrer que j'arrivais. 

- Je dois te laisser... Nous en reparlerons tout à l'heure.

Il raccrocha.

Je m'approchai de lui, il était très contrarié vu les rides creusées sur son front.

- Que se passe-t-il? Dis-je d'une voix mielleuse.

Je voulais en savoir d'avantage.

- Rien, une histoire d'affaire que je dois voir avec mon bras droit.

-Tu veux qu'on en parle?

- Ashley, je ne pense pas que tu aies les capacités intellectuelles pour comprendre ce genre de chose.

Il me prend pour quoi? Une débile écervelée? Pauvre con!

- Je sais que j'ai l'air d'une débile mais je peux t'assurer que j'ai les neurones pour comprendre, je ne suis pas idiote.

- Laisse tomber, d'accord? Dit-il agacer.

J'étais triste qu'il ne se confie pas à moi. Je tentai une autre approche.

- Dis-moi, tu as de la famille dans le coin?

- Ashley... Dit-il en soupirant.

- Quoi encore Aiden? Je ne peux pas te poser des questions sur ton travail ni sur ta famille, tu veux qu'on parle de quoi sérieusement?

- De rien! Laisse-moi j'ai besoin de réfléchir. Dit-il en se retournant vers la fenêtre.

- Aiden... Ne me repousse pas, s'il te plaît. Dis-je en mettant ma main sur son bras. D'un geste brusque, il se dégagea de ma main.

- Ashley, tu commences vraiment à m'énerver maintenant. Va jouer ailleurs!

Mais pour qui se prenait-il?

- Tu n'es vraiment qu'un pauvre con, Aiden!

J'enfilai mes chaussures et sortis. J'avais envie de lui arracher les yeux. Qu'est ce qu'il peut être borné parfois. Ce n'est quand même pas chinois de se livrer un peu! Comment vais-je faire pour apprendre à le connaître si je ne peux rien savoir de sa vie? Être beau et riche n'excuse pas tout.

Je me dirigeai vers la grande barrière pour sortir de la villa. J'attendis mais rien de se passa. J'allais demander aux gardes de m'ouvrir cette satanée porte.

- Je suis désolé, Mademoiselle Lowe mais Monsieur Stone nous a interdit de vous ouvrir.

- Vous vous foutez de moi? Dis-je à deux doigts de m'énerver.

- Non, je suis navré Mademoiselle mais vous allez devoir rester ici.

Je fis demi-tour et remontai jusqu'à la maison. Il va voir de quelle bois je me chauffe!

- Aiden! C'est quoi ces conneries! Pourquoi je ne peux pas sortir? Je suis en prison c'est ça?!

Il resta d'un calme olympien à l'inverse de moi.

- Il faut que j'aille au bureau on en parlera plus tard.

- Non, je veux en parler tout de suite.

- Tu sais où aller pour qu'on en discute.

La bibliothèque, pensais-je automatiquement.

Je me dirigeai vers celle-ci. J'attendis quelques minutes mais personne ne vint. Au loin, j'entendis un moteur. Ne me dites pas qu'il est en train de partir... Je me ruai dans les escaliers puis sortis devant l'entrée. Je vis sa flamboyante Lamborghini Aventador gris mat s'insinuer dans l'allée. Tu veux filer coco, pensais-je, tu vas voir mon grand!

J'enlevai à la hâte mes talons compensés et les jetai à l'intérieur de la maison. Je piquai un sprint derrière l'auto. Je vis Aiden rire à pleine gorge. Tu veux rire mon vieux, c'est ce qu'on va voir. J'accélérai le mouvement, je devais arriver avant qu'il ne parte. Il s'arrêta devant le portail attendant que les gardes ouvrent.

Je fus plus rapide qu'eux, je fis le tour de la voiture et me jetai sur le capot avant. Je vis son air surprit. J'étais satisfaite. Il ouvrit la fenêtre de la voiture et passa la tête.

- Enlève-toi de là Ashley!

- Tu peux rêver, lui répondis-je en souriant.

Il fit une moue fâchée mais une lueur malicieuse lui éclaira les prunelles. D'un coup, je reçu en pleine face du liquide de lave-glace. Je criai. Il fit aller ses essuies glaces. Je glissais. Pendant ce temps, le portail s'ouvrit.

Je n'avais plus de point d'accroche puisque le capot était luisant de produit. Il accéléra puis freina, je tombai à terre. Ses deux gorilles m'attrapèrent et m'enleva du passage. Il s'arrêta à ma hauteur, baissa la vitre.

- Bébé, tu as été une très vilaine fille... Ce soir, tu auras droit à une punition... A plus ma puce!

Il démarra en trompe. Je me débattis pour le poursuivre cependant les deux autres me retenaient. Lorsque la barrière fut refermée, ils me relâchèrent.

- Merci, dis-je d'un ton ironique.

Je remontai en boudant jusqu'en haut. Ma vengeance allait être terrible ...