Chapitre 10

Lors de notre balade «romantique», j'eus droit de voir les œillades de demoiselles en chaleur, Will ne s'en était pas rendu compte. Et aussi étrange que ce soit, je n'étais pas jalouse. Il m'invita dans un café concert, l'endroit était bondé. Trouver une place pour deux se révélait assez difficile, par chance un couple nous laissa leur place.


- Enfin! Dis-je en m'asseyant.


- Tu m'étonnes! Je n'en peux plus!


- Tu peux parler! Moi je porte des escarpins, j'ai les pieds en compote!


Il ria. Un groupe vint sur scène. La musique était délicieuse. Je me laissai emporter. Mon téléphone bipa.


- Salut Ashley, c'est Elie! Je pense que c'est toi qui est à la table près de la scène?


- Salut Elie! Oui, pourquoi?

- Car je suis là aussi! J'arrive.


Je prévins Will de l'arrivée de mon amie, Elie. Elle s'installa entre nous.


- Salut, moi c'est Elie! Dit-elle en serrant la main de Will.


- Enchanté, Will!


- Tu es pas mal, tu sais? Je pourrais faire de toi mon casse-croûte!


Je riais. Will était rouge pivoine.


- C'est bien gentil, mais non merci.


Elle ria.


- Dites les gars, on irait bien en boîte? J'ai envie de trémousser mon popotin!


- Oh, oui! J'ai envie de danser! Dis-je enthousiaste.


- Très peu pour moi!


- Tu ne vas pas faire ton coincé quand même! Réplique Elie en levant son sourcil.


- Ce n'est pas ma tasse de thé, mais vous allez-y! Ne vous préoccupez pas de moi!


- Ok, dit mon amie en me tirant par le bras. A plus, Will!


- Attends, je ne peux pas y aller comme ça, il faut que je me change.Dis-je en me regardant.


- Ok, on prend un taxi et on y va!


Je culpabilisais de laisser seul Will lui qui avait été si gentil avec moi. Je l'avais vraiment lâché comme une merde, je m'en voulais. Une fois dans le taxi, Elie se tourna vers moi.


- Ça va pas?


- Je culpabilise de laisser, Will.


- C'est lui qui n'a pas voulu venir, qu'il tire son plan!


On ria. Cette fille est vraiment cinglée, mais bordel, qu'est-ce que j'aime ça! Une fois chez moi, je troquai mes habits contre une robe rouge dos nu, s'arrêtant aux genoux. La chaîne argentée intégré dans la robe se trouvait entre mes omoplates.


- Quelle bombe! Me dit mon amie.


- Merci! Tu es pas mal non, plus!


- Seulement pas mal? Dit-elle en souriant.


Elie portait une robe noir très moulante et très courte. Elle portait des escarpins en strass vertigineux. Si elle tombe, elle se tue directe quoi! Pensais-je en riant intérieurement.


- C'est quoi ce petit sourire?


- Rien, rien t'inquiètes.


Elle me prit par le bras et on partit jusqu'au taxi. Arrivées devant une boite branchée de la ville, on sortit. Elie s'approcha du gorille à l'entrée, elle lui susurra quelque chose à l'oreille, il se poussa et nous laissa entrer.


- Mais comment tu as fais? Dis-je stupéfaite.


- Le talent, ma chère!


- Vas-y dis!


- C'est un vieil ami!


À l'intérieur, je pouvais sentir les relents d'alcool et de transpiration. Super! On se dirigea vers le bar.


- Deux cosmopolitains, s'il vous plaît!


Il nous tendis deux verres.


- Je vous dois?


- C'est offert par la maison! Répondit le barman mielleux.


On s'éloigna.


- Je pense que tu as un ticket, dis-je en donnant un coup de coude à Elie.


- N'importe quoi!


On trinqua. On bu nos deux verres d'une traite.


- J'avais une petite soif, dis-je en riant.


Elle partit rechercher une tournée.


- Allez, à nous! Dit-elle


Après trois verres, j'avais arrêté de compter. Tout tournait autour de moi, mais cette euphorie était exquise. Dès notre arrivée sur la piste de danse, de charmants jeunes hommes vinrent se collés à nous. Je me laissai emporter par la musique, j'avais comme un besoin urgent à assouvir. Je me déhanchais sur le rythme frénétique de la musique. Je ne faisais plus attention au monde qui m'entoure, je vibrais de plaisir! Soudain, une chaleur ardente m'envahit. Je sentis son souffle contre mon oreille.


- Accorde-moi un dernier tour de manège, Ashley...


Sa voix si sensuelle, son odeur grisante, je ne pouvais pas résister. Je penchai la tête sur le côté, son visage s'approcha de mon cou. Il fit une traînée de baisers, malgré cette chaleur, j'eus la chair de poule.


- Tu me rends fou... me susurre-t-il.


- Pourquoi alors m'éviter?


Ses mains descendirent sur mes hanches, il suivait mon rythme.


- Car je n'ai pas le droit de t'embarquer dans mon monde...


- Et si moi je le veux!


Il me retourna brusquement. Ses yeux plongèrent dans les miens, je vis un désir profond l'animer. Il passa sa main dans mes cheveux, je me serrai un peu plus contre lui. À quoi bon vivre si on ne vit pas sa vie? J'avais l'envie urgente d'amour, de fougue, de plaisir. Pure folie, me diriez-vous, mais ce flux électrique ne l'est pas, il nous anime, nous électrise, nous lie à jamais. Que faire? L'éviter et passer mon tour ou le prendre à bras le corps? Mon corps et mon cœur le veule, mais ma conscience refuse tout contact avec lui.

Je sais que je souffrirai, je sais l'anéantissement que je ressentirai lorsqu'il me jettera, mais je ne veux plus me cacher. Je veux me libérer de cette cage qui m'oppresse, qui me dicte de rester sage et d'écouter les gens bienveillants. Et mon cœur dans tout ça? Dois-je le suivre ou l'ignorer? Au diable les questions, j'ai le droit de faire mes propres choix, mes propres expériences! Qu'importe ce qu'il arrivera demain, ce soir je vais profiter quitte à me perdre, j'aurai au moins vécu.


Il rapprocha son visage du mien, quelques centimètres nous séparaient. Son pouce caressa ma joue rosie. Je fermai les paupières, je me délectais de ce contact. Il prit une partie de mon visage dans sa main, ses grandes mains chaudes me brûlaient la peau. Il m'embrassa tendrement puis passionnément. Il me mit une claque aux fesses, un petit bruit sorti de ma bouche.


- N'ayez pas honte, j'adore vos petits bruits, Mademoiselle Lowe...


Le feu me monta aux joues. L'air qui nous entourait était irrespirable, j'avais du mal à respirer. La température avait atteint son paroxysme. Le seul air dont j'avais besoin était celui de ses poumons.


- Aiden, je t'en prie...Dis-je les yeux brillants par mes larmes.


- Pourquoi me demandes-tu l'impossible?


- Je ne vois pas en quoi c'est impossible? Je suis là en chair et en os, je suis prête à courir le risque d'être avec toi, je m'offre à toi, que veux-tu de plus? Ne te suffis-je pas?

Son pouce caressa à nouveau ma joue.


-Mon Dieu, si Ashley...Mais ce n'est pas aussi simple que ça...


Comment interpréter son refus? Je m'offre à lui et il me refoule. Je ne peux rien lui offrir de mieux.


- Ashley... Dit-il en me relevant le menton.


Une larme s'échappa de mon œil. Son regard s'assombrit.


- Oh, et puis merde! Il me tira par le bras.


- Où va-t-on?


Il ne me répondit pas. On se fraya un chemin tant bien que mal, mais la foule n'avait pas l'air de vouloir se bouger. Il me plaqua contre le mur près du bar. Il tâta le mur, une porte dissimuler s'ouvrit. Il me prit la main et on entra. À peine la porte fermée, il me porta, j'entourai mes jambes autour de sa taille. Je sentais ses mains sous mes fesses, ses lèvres embrassant les miennes. Nos corps se consumaient. Il m'allongea sur un billard moderne en verre. Il mit mes mains au-dessus de ma tête. Je soupirai de plaisir.


- Patience, ma belle...


J'avais tellement attendu, ce besoin irrépressible me rongeait. Il souleva ma robe. Le froid du verre me mordait les fesses.


- Sois sage...


Il lâcha mes mains, sa bouche descendit jusqu'à mon intimité. J'avais des sueurs froides, je trépignais d'impatience. Qu'on en finisse! Pensais-je. Sa bouche s'attarda sur ma culotte, il la fit glisser le long de mes cuisses. Ma bouche devint de plus en plus sèche. Je gigotais.


- Ne bouge pas, me prévint-il.


Facile à dire, ce n'est pas lui qui a une délicieuse bouche entre ses jambes. Sauvagement, il me retourna. Mon visage s'écrasa violemment contre la vitre. Mon anatomie palpitait de plaisir sous cette morsure froide.


- Je t'avais dis de rester sage...


Soudainement, il gratifia mon postérieur d'une claque. Un son guttural sortit de mes lèvres entrouvertes. Une seconde me coupa le souffle. Comme dit le dicton, jamais deux sans trois. J'eus droit à une dernière fessée. Je l'entendis ôter sa chemise. Rapidement, je sentis la chaleur de son torse contre mon dos.


- Ma douche Ashley, j'espère que vous êtes prête...


Si tu savais, pensais-je. Il me mordit l'épaule. Je me cambrai. Il passa sa main sur ma colonne, appuyant énergiquement. Je haletais, ça suffit, je le voulais. Il me tira par les pieds et me retournai d'un habile mouvement. De nouveau sur mon dos, il abaissa son pantalon. Je pu voir l'immense bosse se dessiner dans son boxer. Hé ben, mon vieux, pensais-je. La nature l'a bien gâté. Il avait l'air d'un prédateur avec son regard si sombre, un rictus sur les lèvres et ses gestes habiles. Il fit une traînée de baisers entre mes cuisses, il s'approcha de mon anatomie. Ce fut l'explosion quand sa langue explora mon intimité. La sensation de plénitude m'envahit. Il titilla mon clitoris, je mordis mes lèvres. Malgré moi, je gémissais sous ses coups de langue. Mes doigts s'enfoncèrent en vain dans le verre. Quelques secondes après, j'explosais. La jouissance était si exquise. J'avais l'impression d'être au 7ème ciel. Il attrapa mes cuisses et m'approcha de son impressionnant engin.


- Deuxième round, ma belle...


Il fit glisser son boxer, enfila un préservatif et me pénétra d'un coup. Un cri s'échappa de ma bouche, il est vraiment énorme! Il emprisonna mes mains, ses va-et-viens se firent de plus en plus puissant et rapide. Nos corps ne faisaient plus qu'un, j'avais calqué son rythme. Des gouttes de sueurs coulaient le long de sa joue. L'air déjà moite s'amplifiait au fur et à mesure de ses boutades. Dans un râle, on jouit. Cet homme est divin! Rapidement, il enleva le condom et le jeta dans la poubelle près du bar qui se trouvait dans la pièce. Pendant ce temps, je redescendit ma robe et descendis du billard.

J'enfilai à la hâte ma culotte. En deux-trois mouvements, Aiden était habillé. Il était impeccable, la seule chose qui le trahissait était ses yeux brillants après une bonne soirée de sexe. Je me sentais vidée, j'avais l'impression de n'avoir pas dormi durant des jours. Il s'avança près de moi et me prit comme une mariée. Il marcha jusqu'au divan en cuir noir près du bar. Ils'assit, pressée contre son torse j'entendais les battements réguliers de son cœur. Une douce berceuse à mes oreilles. Il caressa mes cheveux, nos parfums mélangés titillait mon nez, quel délice! Il déposa un baiser sur le haut de ma tête.


-Dormez, maintenant...


Je ronchonnais, je voulais profiter de lui avant le lever du soleil puisque nous n'avions qu'une nuit pour partager notre amour.




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