CHAPITRE 4

Chapitre 4 : Kise, robes et héritier !

Suivant les instructions du livre, Satsuki créait une petite poupée à l'effigie d'Akashi.

Après l'épreuve des desserts, le jeune homme aux cheveux écarlates l'avait vaguement salué avant de repartir, sa superbe limousine l'attendant. Il avait promis de venir la chercher le lendemain soir chez elle. Ses relations trouveraient son adresse sans problème de toute façon.

Alors en attendant, elle préparait ses clous. Certaine qu'Akashi exigerait une tenue adaptée à l'occasion, elle avait fouillé dans son armoire mais rien ne ferait l'affaire.

Maudissant le garçon, elle entendit à peine sa porte s'ouvrir et sursauta en apercevant Kise.

-Tu m'as fait peur !

-Désolé ! Je t'amène un petit cadeau. J'espérais qu'on puisse parler tous les deux.

Elle lâcha son travail et emmena le blond jusqu'au canapé. Il lui tendit la petite boîte :

-C'est un fraisier !

-Merci.

Non, pitié plus de ça !

-Tu veux boire quelque chose ?

-Non merci.

Le mannequin fixait ses genoux sans un mot.

-De quoi voulais-tu me parler ?

-Daikicchi.

-Ah.

Il releva la tête, les yeux brillants :

-Tu sais Momocchi, je l'aime vraiment ! De tout mon cœur !

-Ki-chan...

-Je voulais que tu le saches ! Parce que Daikicchi t'aimes vraiment et je me sens coupable pour hier !

Comprenant qu'il allait embrayé sur le sujet Akashi/Kuroko, elle le coupa :

-Je ne t'en veux pas. Je suis un peu en colère parce que Dai-chan semblait ne pas vouloir me le dire.

-C'est faux ! En plus tu es la première à être en courant.

-Vous n'avez rien dit à vos parents ?

Le blond eut un rire sans joie :

-Tu sais très bien que Daikicchi craint sa mère. Et mes parents... m'ont toujours fait comprendre qu'ils voulaient des petits-enfants.

-Et tes sœurs ? Tu t'entends bien avec elle pourtant ?

Il cacha ses yeux derrière ses cheveux à la couleur de l'or et murmura :

-Je ne veux pas les déranger.

-Ki-chan...

Il releva la tête et lui lança un sourire éclatant :

-Ah mais ça ne me dérange pas.

Il fit une pause et reprit :

-Je sais que Daikicchi ne ressent pas tout à fait la même chose mais je l'aime réellement ! Je veux rester à ses côtés pour toujours, vivre avec lui, dormir et manger avec lui encore et encore !

Satsuki ne disait rien, étrangement touchée par le monologue de son ami. Il était clairement amoureux du bleu et elle espérait vraiment que le bleu se rende compte de la passion qu'éprouvait son amant.

-Tu es totalement mordu, hein ?

Elle le regardait tendrement. Ils avaient bien de la chance tous les deux de s'être trouvé.

Kise redevint grave et ses yeux perdirent leur éclat :

-Pour Kurokocchi...

Elle inspira un grand coup et s'obligea à respirer :

-Je ne t'en veux pas. Ça fait mal mais je m'en doutais.

-Vraiment ?

-Akashi a toujours été très protecteur avec Tetsu-kun , plus qu'avec vous autres. Je crois... qu'il était jaloux de Dai-chan.

-Je m'en doutais aussi. Kurokocchi était toujours très nerveux quand lui et Akashicchi étaient dans la même pièce.

Ils restèrent pensifs, chacun de leurs côtés et Satsuki reprit la parole :

-Ça a commencé à quand nous étions au collège, c'est ça ?

Le garçon hocha la tête et elle poursuivit :

-Sais-tu si ils ont continués après ?

Kise se mit à réfléchir et secoua sa crinière blonde :

-Je ne pense pas non. Akashicchi est retourné chez ses parents donc ils ne se voyaient plus.

Elle mourrait d'envie de le demander ce soir à Akashi mais il était capable de l'envoyer paître.

-Momocchi ?

-Oui ?

-Tu es toujours amoureuse de Kurokocchi ?

Cette fois, elle réfléchit intensément. La réponse était évidente au final.

-Non. J'ai passé des années à lui courir derrière mais je ne le regrette pas.

-C'est à cause de sa relation avec Akashicchi ?

-Même si Akashi est très convainquant, il n'aurait jamais forcé Kuroko. Il était libre de ses choix. Et peut importe le domaine, je ne peux pas rivaliser avec Akashi.

Elle se faisait doucement cette idée. Akashi lui prenait tout au fur et à mesure.

Elle se leva brusquement et saisit la main de Kise.

-Puisque tu m'as brisé le cœur, tu vas m'aider !

-Hein ?! Je veux bien mais comment ?

Il se leva, la dominant plus nécessaire. Satsuki se gratta le menton :

-J'ai un dîner ce soir. Et pas de robe.

-Je vois, pas de soucis ! Tu t'adresses à la bonne personne !

Ils eurent un sourire complice et Satsuki s'arma de son sac et de ses clef. Direction les boutiques !

Naturellement, Kise avait des contacts dans des boutiques bien plus chics que celles que la rose fréquentaient d'habitude. Elle s'étonna tout de même d'une chose :

-Tu es célèbre mais personne ne vient nous déranger. Il n'y a même pas de fans qui prennent des photos dans la rue. Tu leur a fait quelque chose ?

Kise éclata de rire et s'essuya les yeux :

-Non rien ! Mais les mannequins ne sont pas aussi courtisés que les chanteurs ou les acteurs !

-Ah d'accord !

Il l'entraîna dans un boutique et salua une des vendeuses.

-Le charme du célèbre Kise Ryota est sans limite : tu collectionnes les filles et mon meilleur ami.

-Je suis amoureux de Daikicchi !

Il la regarda, sidéré qu'elle puisse mettre son amant dans la même catégorie que ses groupies.

Le blond glissa quelques mots au gérant en guise de salutations et se dirigea d'un pas assuré vers les robes de soirées. Satsuki le suivit avec moins d'entrain.

-Tu as un budget ?

-100 000 yens.

-Je ne connaîtrais pas ta haine pour lui, je te demanderais si Akashicchi t'avais prêté sa carte bancaire.

Le regard de la rose valu toutes les réponses acerbes du monde.

-Alors... ça, ça et ça. Va les essayer !

Chaque « ça » était suivit d'une robe que lui tendait Kise. Elle soupira devant l'air joyeux du garçon et chercha les cabines d'essayage.

La première robe était rose pâle et s'arrêtait au milieu de ses cuisses. Sa poitrine était plus que mise en valeur et elle avait la désagréable impression de rien avoir dessus. La main de Kise repoussa légèrement le rideau pour lui tendre une paire de talons de la même couleur.

-Essais ça avec !

Certaine de se casser une cheville tant la hauteur était impressionnante, elle préféra se tenir pour montrer le tout à Kise.

-C'est bon.

Le blond écarta entièrement le rideau et retroussa immédiatement son nez. Ses lèvres se plissèrent et il ferma les yeux.

-Bon d'accord, ça ne me va pas mais tu n'es pas obligé de faire tout ce cirque !

-Désolé, déformation professionnelle.

Il referma le rideau et elle essaya la deuxième. Plus longue, sa couleur noire rehaussait la couleur de ses cheveux. Les talons noires avaient au moins 5 centimètres en moins et Satsuki accepta de faire quelques pas quand elle sortit de la cabine pour attendre l'avis de Kise.

Celui-ci réfléchissait, la détaillant de haut en bas.

-Les bretelles me dérangent.

Ils les fixait étrangement et s'approcha de Satsuki.

-On peut les enlever ?

-Non.

Sa réponse entraîna le refus de Kise et Satsuki se changea à nouveau. Elle fixait la robe dans ses mains.

-Ryota, je refuse de porter cette horreur !

-Hein ?! Pourquoi ?

-La couleur.

-Tu n'aimes pas le rouge ?

Pas tant qu'Akashi ne se teindrait pas les cheveux. Hors de question d'être accordée à l'étrange couleur de cheveux du PDG.

-T'es difficile Momocchi ! Je vais sans doute... Oh oh ! Bouge pas, j'ai trouvé !

Sortant la tête de la cabine, elle observa le mannequin qui courrait dans un rayon et se saisit d'un robe. Il la rejoignit et lui tendit :

-Tiens !

Elle l'attrapa et l'enfila. Émeraude. La couleur de la pierre décrivait parfaitement celle de la robe. Elle descendait jusqu'à ses chevilles. Serrée à la taille, sa poitrine était mise en valeur par le bustier. Quand elle sortit, Kise resta sans voix tant l'apparition était magnifique.

-Alors ?

Il ne répondit pas. Elle secoua sa main devant ses yeux et le blond reprit ses esprits.

-Momocchi ?

-Quoi ? Elle ne me va pas ?!

-Si je n'étais pas amoureux de Daikicchi, je t'emmènerais dans un hôtel te prouver à quel point tu es belle !

Elle rougit sous le compliment de son ami. Kise la fit tourner sur elle-même, s'extasiant sans cesse. Les talons la grandissait légèrement de façon à ce qu'elle puisse poser sa tête sur l'épaule du garçon.

-Donc je la prend ?

-Oh oui !

Elle se remit ses vêtements et rejoignit Kise.

-Donc la robe, les chaussures... Tu penses qu'il me faudrait autre chose ?

-A la limite un collier.

La vendeuse la plus près se jeta littéralement vers eux et les conduisit devant les colliers.

Kise en choisit un et l'attacha autour de cou de la jeune rose.

-Ça ira très bien avec la robe !

-Tu es sûr !

-Je bosse depuis longtemps dans le milieu. Alors crois-moi !

Le blond décrocha le collier et regarda la jeune fille.

-Avec la bonne coiffure, pas besoin de boucles d'oreilles. Allons voir les sous-vêtements !

Elle l'arrêta net :

-Ki-chan, c'est juste un dîner !

-On sait jamais ! Vous pouvez passer à la vitesse supérieure !

Avec Akashi ? Impossible !

-Vraiment, c'est inutile ! Et puis je peux choisir mes sous-vêtements seule !

Il baissa les yeux déçue mais reprit rapidement son expression joyeuse :

-Et un manteau ? Il fait froid le soir !

-Ok va pour le manteau.

Il l'obligea à remettre la robe pour choisir le bon. Kise approuva au bout du sixième. Lors de l'encaissement, la rose vit l'argent gagné du concours disparaître trop vite. Ses poches dans les mains, elle allait repartir chez elle.

-Merci encore Ki-chan !

-C'est normal !

La sonnerie de son portable retentit et il décrocha :

-Allo ? Maintenant ? Oui bien sur ! Pas de problème, j'arrive !

Il raccrocha et se retourna vers Satsuki.

-Le travail ?

-Oui ! Je suis vraiment désolé, j'aurais aimé rester plus longtemps !

-Vas-y ! Ne t'inquiète pas !

Elle le remercia à nouveau et le garçon prit la direction opposée à la sienne. Elle raffermit sa prise sur les poches et entama le chemin du retour.

Elle avait totalement oublié le rituel vaudou destiné à Akashi.

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De retour chez elle, elle commença par une bonne douche et lava ses cheveux. Kise lui avait donné quelques conseils sur la coiffure qui irait le mieux et elle se décida pour un chignon lâche qui laissait quelques mèches caresser ses épaules. Elle fixa les barrettes dans ses cheveux roses et commença son maquillage. « Très léger » avait dit le mannequin. Elle se contenta d'un peu de mascara et de crayon noir.

C'est alors qu'on sonna à sa porte. Enroulée dans sa serviette, elle alla ouvrir, jetant un coup d'œil à l'heure : il était encore tôt pourtant. La sonnette se déchaîna encore :

-Oui j'arrive !

Elle poussa la porte et se retrouva nez à nez avec la personne qu'elle détestait le plus.

Akashi Seijuro.

Actuellement sur son 31 : chemise et veste noire, pantalon tout aussi sombre, seule sa cravate à l'image de ses cheveux donnait un peu de couleur au jeune homme.

Elle ne disait rien, étonné de le voir si tôt. Méfiante, elle le fixait dans les yeux.

Le rouge détailla la jeune femme devant lui avec attention : ses cheveux étaient élégamment noués et le maquillage n'était pas vulgaire. Un sourire flotta sur ses lèvres tandis qu'il fixait la serviette rose, unique vêtement qu'elle portait.

Il n'avait pas vraiment eu le temps de remarquer ses longues jambes hier. Par contre, le développement de sa poitrine ne lui avait pas échappé.

L'Empereur la scannait avec ses yeux hétérochromatines. Pour un peu, elle en serait gênée mais le montrer signifier donner son importance à l'avis critique d'Akashi. Et elle s'en fichait royalement.

-Je ne t'attendais pas si tôt.

-Je vois ça.

Bon sang, même ces trois mots lui donnaient l'impression d'être une moins que rien.

-Je me dépêche alors.

-En effet, le restaurant n'est pas situé à côté.

Il était définitivement désagréable et pourtant son visage ne quittait pas cet horrible expression de neutralité. Oh comme elle aimerait laisser ses ongles déchirer ce visage...

Laissant ses fantasmes pour plus tard, elle l'invita à entrer -bonne éducation oblige- et fila dans la salle de bain.

L'écarlate enregistrait chaque détail de cet appartement : de la place du fauteuil à la petite poupée à son effigie. Légèrement curieux, il lut la couverture du livre à côté :

« Vaudou : Histoire et Pratique »

Oui, il allait bien s'amuser ce soir !

Soit tout le contraire de ce que se disait Satsuki dans la salle de bain. Se tortillant pour enfiler sa robe, elle la ferma avec plus de difficultés : savoir Akashi dans son salon n'aidez pas vraiment à la décontracter. Elle glissa ses pieds dans les talons et accrocha le petit collier. Le manteau étant encore dans la chambre, elle attrapa au passage son téléphone – prête à appeler Daiki au moindre soucis- et ferma son manteau.

-C'est bon.

Akashi releva la tête et regarda la jeune femme. Le manteau cachait une grande partie de sa robe mais quand elle marcha vers lui, il devina une paire de talons.

-Nous pouvons y aller ?

-Oui.

-Bien.

Il lui ouvrit la porte et elle veilla à bien fermer à clef. Descendre le petit escalier s'avéra risqué avec les talons mais elle sentait Akashi juste derrière elle : au pire, elle le savait capable de la rattraper. Ou de ne rien faire, elle ne serait pas étonnée. La limousine d'hier était garée juste devant chez elle et attirait quelques curieux. Le conducteur la salua poliment et lui ouvrit la porte.

L'intérieur était magnifique : la banquette en cuir s'entendait sur les côtés de la voiture mais Satsuki choisit de rester face à la route. La voiture entière était d'une propreté effrayante.

Elle sentit doucement la limousine démarrer et chercha une ceinture de sécurité. Sauf qu'il n'y en avait pas... Se tassant davantage vers la droite, elle tentait de mettre le plus de distance entre elle et le riche héritier. Quand, au bout de 10 minutes, elle fut certaine qu'elle ne craignait rien, elle se détendit et croisa ses jambes, l'ignorant royalement.

Akashi,l ui, avait le coude posé sur l'accoudoir prévu, sa main soutenant sa tête. Il s'amusait intérieurement de la jeune fille qui avait pour l'instant, tout d'un animal traqué. La façon qu'elle avait de lui jeter des petits regards et de se préparer à bondir lui faisait penser à un petit lapin chassé par le Grand Méchant Loup. Cependant, elle sembla se calmer et alla même jusqu'à l'ignorer en croisant ses jambes. Ses yeux suivirent leur incroyable longueur et découvrit tout au bout, une cheville incroyablement fine à la peau blanche. Il mourrait d'envie de faire rougir cette peau, de la lacérer avec sa paire de ciseaux...

Le silence s'éternisait. Il ne dérangeait pas Satsuki mais l'idée de passer la soirée ainsi l'énervait. Elle regarda son voisin et resta figé : le jeune rouge la fixait ouvertement, ses yeux rouge et or brillants d'une émotion que Satsuki ne souhaitait absolument pas connaître ! Ses doigts tapotaient l'accoudoir avec rythme, menant la jeune fille proche du meurtre. Dieu que ce bruit était pénible ! Un sourire amusé de la part d'Akashi lui fit comprendre qu'il se doutait et appréciait à sa juste valeur son combat intérieur. Elle tourna la tête vers la fenêtre, tachant de refréner ses pulsions meurtrières.

Le jeune PDG se stoppa enfin, au grand soulagement de la rose. Et quand il ouvrit la bouche, elle le regretta amèrement :

-Ce manteau est très beau, certes, mais il fait 24° dans cette voiture. Tu peux l'enlever.

Sa voix l'énervait terriblement. Elle pivota de façon à l'avoir dans son champ de vision et lui répondit sèchement :

-Merci mais je préfère le garder sur moi pour l'instant.

-Enlève le.

L'ordre avait fusé, sec et la rose sentit la colère monter en elle brutalement. Ses yeux roses affrontaient ceux du garçon et la lueur dangereuse qu'elle y vit l'obligea plus ou moins à obéir. Mais elle saurait lui rappeler qu'elle n'était ni une de ses domestiques ni son chien.

Le manteau tomba sur la banquette. L'héritier dévorait du regard ces épaules nues et frémit à l'idée de marquer cet endroit à l'aide de son ciseaux favori. Satsuki remua, mal à l'aise : ce restaurant était de l'autre côté du pays ou quoi ?!

Akashi continuait de la déshabiller du regard : son ventre plat, sa poitrine développée plus que nécessaire, ses épaules fines et son cou blanc. Dire qu'il se sentait attiré par la jeune femme serait exagéré mais la rose possédait de nombreux atouts.

-J'ai une question.

Sa voix le coupa dans sa réflexion. Il n'aimait pas être coupé.

-Quoi donc ?

-Comment t'es-tu retrouvé à devoir accompagner le gagnant du concours ?

Elle n'étais pas curieuse mais parler la détendait un peu. Au moins, Akashi avait cessé de la déshabiller du regard.

-Cet hôtel est à mon père.

-Ah.

C'est tout ? Il n'allait rien ajouter d'autre ?

-Tu ne réponds pas vraiment.

Il la transperça du regard et, instinctivement, elle se rapprocha de la portière. Cependant, il consentit à répondre un peu mieux :

-Cela favorise l'image de la famille Akashi.

-Tu aurais pu tomber sur n'importe qui...

Cette fois, le sourire du rouge révéla ses dents parfaitement blanches.

-Oh mais je suis sincèrement ravi de partager ma soirée avec une jeune femme à l'appétit si vorace. Tu as été plutôt... étonnante, je dois bien avouer !

Bizarrement, le compliment -si cela en était un- ne la toucha pas du tout. Il le faisait exprès, pas vrai ?!

Elle allait répliquer quand la voiture se stoppa. Le conducteur alla ouvrir la porte et Akashi sortit avec toute sa grâce naturelle. Puis il tendit sa main à Satsuki :

-Mademoiselle.

Lui jetant un regard noir, elle attrapa sa main et serra de toute ses forces.

Akashi sourit : il venait de retrouver un jouet très amusant !

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