CHAPITRE 12

Chapitre 12- Le commencement de leurs erreurs !

Midorima Shintaro

Il regardait son plafond d'un air absent. La vraie raison était qu'actuellement, il planait totalement.

Plutôt ironique venant de lui.

Fils aîné d'une famille plus qu'aisée, unique modèle pour sa jeune sœur, Midorima avait su étant encore un enfant qu'il était destiné à réussir. Il excellait dans les études et dans le sport. Même apprendre à jouer du piano s'était avéré d'une simplicité effarante.

Ses années à Teiko avaient été pleines de surprise : il était entré dans une équipe de basket et ... il avait rencontré les autres membres de la Génération des Miracle.

Midorima aimait la difficulté et c'était pour cela qu'il s'est pris d'affection pour les paniers à 3 points. La sensation du ballon qui glisse de ses doigts, exécute la plus parfaite des courbes et retombe dans une perfection absolue dans le panier était une drogue à n'en jamais douter.

Shutoku restera son meilleur souvenir. Pouvoir ainsi se mesurer à ses anciens coéquipiers était fantastique. Et puis, il y avait Takao... Le vert avait du mal à l'avouer mais Takao resterait unique.

Sa mauvaise foi quand il se retrouvait à devoir pédaler était unique. Cette façon de l'appeler continuellement « Shin-chan » était unique. Ses petites moqueries sur les objets chanceux du jour était unique.

Ses yeux qui ne le quittait jamais comme maintenant...

Midorima se redressa subitement sur son lit mais l'impression que son crâne allait exploser sous la douleur le fit retomber sur son oreiller. Cette fois-ci, plus doucement, il se redressa en gardant les yeux fermés. Il les ouvrit à nouveau et resta sans voix. Takao Kazunari était bel et bien dans sa chambre.

-Je dois être en train de rêver...

-Plus ou moins Shin-chan !

Midorima tendit la main vers l'apparition mais Takao se déroba.

-Pourquoi es-tu là... ?

-Parce que tu l'as voulu.

-Je ne comprend pas. Takao sifflotait tranquillement en faisant le tour de la chambre.

-Donc, c'est ta chambre... Tu ne m'as jamais laissé rentrer dans ta chambre. Même durant le lycée !

Ses yeux gris se posèrent sur un Midorima stupéfait. Que Takao soit là était étrange. Que ce Takao soit l'exact copie du même garçon à 17 ans l'était encore plus.

Le rire franc du brun emplit la pièce :

-Tu sais quoi Shin-chan ? Je vais te donner un petit coup de main puisque tu as l'air perdu.

Le vert papillonna des yeux alors que le visage de Takao se baissa vers le sien.

-Tu as un peu trop abusé des médicaments.

Immédiatement, Midorima se mit à chercher les effets négatifs de ceux qu'il prenait depuis quelques jours.

-Je suis en train d'halluciner.

-Ta-da-ta-tam ! Nous avons un vainqueur !

Le Takao halluciné effectua une danse relativement ridicule. Et se jeta sur le lit, le bras au dessus de sa tête.

-Le Shin-chan que je connais ne ferait pas ce genre de choses...

Midorima se plongea dans le silence le plus total, ignorant l'hallucination. Maintenant qu'il en connaissait la raison, la présence du garçon était de trop dans sa chambre.

-Dis Shin-chan... Tu ne comptes pas m'ignorer quand même ?!

Midorima laissa tomber sa tête sur son oreiller : avec un peu de chance, il s'endormirait et oublierait cette copie de Takao.

-Désolé mais je ne vais pas partir tout de suite !

-Comment ça ?!

Le vert le regardait avec colère : il ne voulait pas de lui ici.

-Ça fait longtemps qu'on s'est pas vu après tout, Shin-chan !

-C'est toi qui a voulu partir !

-Et la faute à qui ?

Les yeux gris s'étaient réduits à deux fentes. Bon sang, il était sacrément flippant ce Takao !

-Je crois que tu as oublié deux-trois trucs, Midorima.

Durant le lycée, le vrai Tako avait pris l'habitude de revenir à son nom de famille quand il était vraiment furieux.

-Tu n'es pas aussi blanc que la blouse que tu aimes porter. C'est à cause de toi si je suis parti. Et tu sais quoi ? J'adore ma femme, j'adore mon fils et je...

-La ferme ! Boucle-là.

Tout en hurlant, il s'était jeté sur le brun, planquant le petit corps entre le sien et le matelas. L'hallucination ne chercha pas à se débattre. Elle chassa juste une mèche noire de devant son œil.

-Shin-chan, Shin-chan... Tu n'as pas changé. Toujours à de te jeter sur moi.

-Tais-toi.

Le brun sourit vicieusement et remonta ses jambes autour des hanches du vert.

-Tu en meurs d'envie, hein ?! De me prendre comme ça et de continuer jusqu'à ce que je cris ton nom...

-Arrêtes... -Comme cette fois-là... Notre première fois... Tu t'en rappelles Shin-chan ?

Oh que oui...

~¤~¤~¤~¤~

Midorima était resté dans cette salle après le départ des autres. La porte s'était refermée dans un silence absolu. Il ne ramassa pas la peluche à terre, oubliant qu'elle était là.

Il commença à défaire les bandages autour de ses doigts.

Lentement, les morceaux touchèrent le sol.

La Chance l'avait abandonné. L'ironie du sort quand on sait que Midorima est sans aucun doute celui qui respecte le plus les présages. Pourtant, ce n'était pas un si mauvais jour pour les Cancers...

Il s'allongea totalement sur le banc et posa son bras devant ses yeux, sur ses lunettes. Il s'obligea à respirer lentement pour ne pas céder, pour ne pas pleurer. Il était Midorima Shintaro bon sang ! Il n'avait pas le droit de pleurer.

Il entendit la porte s'ouvrirent et se refermer. Et quelqu'un s'asseoir près de sa tête sur le petit bout de banc qui restait de libre.

-Tiens.

Le vert écarta légèrement son bras pour voir un bras orange lui tendre une canette.

-Takao.

Il se redressa et remit ses lunettes en place dans un geste habituel. Le brun aux yeux gris tenait toujours la boisson du bout de ses doigts.

-Soupe de haricots rouges.

-Merci.

Il but lentement, conscient que Takao ne le lâchait pas du regard.

-C'était notre dernier match ensemble.

Le brun ne répond pas. Il fixe le plus grand avec ses orbes argentées. Aucun mouvement ne lui échappait.

-Je te déteste.

La canette resta bloqué à quelques centimètres de sa bouche. Midorima reposa sa main contre sa cuisse et pivota en direction du brun.

Celui-ci le fixait toujours aussi profondément mais ses yeux se voilaient d'une déception douloureuse.

-Je te déteste. Je déteste que tu te contentes d'accepter ça, Midorima.

Le brun sent trembler sa voix en prononçant le nom de son ami. Et le vert avait beau dire le contraire, refuser de l'admettre, ils étaient amis. Et pourtant, malgré ce lien, il mourait d'envie de le frapper.

Son poing se crispa d'anticipation.

Midorima regarde Takao comme s'il le découvrait pour la première fois. Sa main serra convulsivement la canette. Il sentit sa propre voix grimper à cause de son propre énervement :

-Je n'ai pas le choix ! Akashi...

-Je me fout d'Akashi ! Je veux jouer encore avec toi ! Je veux t'entendre te plaindre à cause de nos adversaires ! Je veux te voir tirer tes 3 points !

Takao s'était subitement levé comme pour se donner plus de force. Mais se voix se brisa quand il plongea dans les yeux verts résolus.

-Pourquoi tu ne dis rien... ?

Midorima se leva, prêt à quitter la salle.

-Je n'ai plus rien qui puisse te répondre.

Il tourna le dos au brun et n'eut le temps de ne faire qu'un pas avant que ce dernier ne se déplaça devant lui, barrant ainsi le chemin. Il le vit lever son poing et s'élancer vers lui. Le choc contre sa mâchoire fut brutale mais le fit à peine tourner la tête.

Il massa sa joue endolorie en fixant le responsable à travers les verres. Le fixant... très méchamment.

Il s'avança vers Takao.

~¤~¤~¤~¤~

-Tu sais, je me demande encore comment on a bien pu finir à moitié nu sur le banc !

« Takao » gambadait dans la chambre, jetant des coups d'œil amusés au vert emmitouflé sous sa couette.

Midorima s'y était réfugié pour éviter de voir ce faux Takao et depuis peu pour cacher l'immense excitation que ce souvenir lui inspirait.

-Mais c'était franchement génial !

Ne pas lui répondre...

Penser à autre chose...

-Et toutes les autres fois. Alala !

Midorima se sentit rougir. Contrairement à ce que la plupart des gens pouvaient penser, le vert était très... imaginatif dans l'intimité d'une chambre. Ou d'une salle de bain. Ou dans une salle de classe vide. Ou tout autre endroit pouvant également faire l'affaire. La plupart du temps, ils restaient chez le brun. Une ou deux fois, ils ont essayé le Love Hôtel mais puisque Takao lui ouvrait la porte de sa chambre, Midorima ne voyait pas l'intérêt d'en payer une.

Et puis, ensuite ils avaient baptisé toute la maison.

Mais hors de question d'aller chez le vert. Il n'en avait jamais donné la raison et finissait par culbuter son amant pour lui faire oublier le sujet de la conversation qui tournait au vinaigre.

Amant qui a finit par ne plus en pouvoir des petits secrets de Midorima. Un matin, leur relation avait pris fin et Takao avait fui en courant.

-Mais tu sais Shin-chan... Je voulais que tu me rattrapes. Je le voulais tellement...

Assis tout au bout du lit, il regardait par la fenêtre.

-Tu racontes n'importe quoi.

Takao partit dans un grand éclat de rire :

-Sans doute, oui ! Après tout, je suis dans ta tête. Tu n'entends que ce que tu as envie d'entendre.

Il fit une pause avant de reprendre:

-Mais tu as toujours agis comme ça, après tout.

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Partit.

Takao disparaissait au bout de la rue sans un regard en arrière.

Midorima avait mal... Tellement mal.

Fini.

Takao avait été clair.

Midorima et lui, ça n'était plus possible. Pourquoi ne lui courait-il derrière ? Pourquoi ne pas le supplier de lui donner une autre chance ?

Takao pleurait.

Midorima avait fait pleurer Takao.

Tel un automate, il regagna sa propre maison. Sa petite sœur perdue dans ses devoirs ne le remarqua même pas. Il prit place à son bureau et ouvrit un de ses livres de médecine.

Les pages se recouvrirent de gouttelettes d'eau.

Il eut à peine le temps de couvrir sa bouche avec sa main pour ne pas laisser le cri sortir de sa bouche. Son corps se secoua sous les sanglots d'une puissance inimaginable. Il tapa son autre main sur le bureau, juste assez pour se faire mal.

Se forçant à se calmer, il se saisit de son téléphone vert et chercha le numéro de Takao. Son doigt resta bloqué au dessus de la touche d'appel. Le brun ne voulait sans doute plus lui parler. Midorima reposa le portable et se prit le visage dans ses mains.

Takao, Takao, Takao... Son nom résonnait à l'intérieur de son crâne encore et encore. On toqua à sa porte :

-Pardon de te déranger mais j'ai besoin que tu m'expliques un exercice.

La petite dernière de la famille Midorima se permit de rentrer dans la chambre de son aîné afin de lui montrer le problème en question. Pour le vert, rien de plus simple à résoudre. Cinq minutes plus tard, c'était réglé.

Mais la petite verte regardait toujours son frère étrangement :

-Tu vas bien ?

-Oui...

Légèrement sceptique mais pas stupide, elle comprit vite qu'il ne souhaitait pas en parler.

-Merci pour l'exercice.

Elle referma bien la porte et alla chercher quelque chose de bien particulier dans le frigo avant de remonter voir son frère.

-Pour toi.

Midorima réceptionna la canette de soupe aux haricots rouges.

-Ça ira mieux avec ça.

Le vert entendit les pas dans l'escalier puis une chaise qu'on rapproche d'une table. Sa sœur était bien trop perspicace pour son propre bien.

~¤~¤~¤~¤~

-J'ai toujours eu l'impression qu'elle savait pour nous deux.

Takao avait fini par s'asseoir à même le sol, le dos collé contre le lit de Midorima. Ce dernier lui tournait le dos dans une attitude clairement hostile.

-Parfois quand je venais te chercher, elle me regardait par la fenêtre. J'avais la désagréable impression qu'elle cherchait à me tuer du regard. Elle t'adore après tout.

-Peux-tu arrêter d'imaginer de telles choses s'il te plaît ?

Le brun pencha la tête en arrière.

-Pourquoi ? C'est chouette de savoir que nos sœurs nous aiment, non ?

Midorima grogna en seule réponse.

-Et puis, tu t'es noyé dans tes études pour oublier à quel point tu avais mal...

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Midorima avait été remarqué immédiatement par le directeur du Aiiku Hospital.

Et aujourd'hui, il avait rendez-vous avec cet homme pour son premier entretien d'embauche. Naturellement ses excellents notes en étaient la principale raison.

Quand il était descendu dans le salon où l'attendait ses parents, sa mère avait tenu à lui nouer sa cravate elle-même -bien qu'il savait depuis très longtemps comment faire- et son père l'avait regardé avec une fierté rayonnante. Seule sa jeune sœur ne semblait pas en être émue.

Le frère et la sœur étaient bien trop semblables.

Le directeur de l'hôpital l'avait accueillit dans son bureau à bras ouverts. Lui assurant un poste d'interne immédiatement. Ce que Midorima n'allait certainement pas refuser.

Il lui restait deux mois de cours intensifs à prendre.

La première semaine consistait juste à connaître parfaitement l'hôpital, les médecins ainsi que certains patients.

La deuxième, il rencontrait Arina.

~¤~¤~¤~¤~

-Tu étais amoureux d'elle, Shin-chan.

Sans doute, oui.

-Tu l'aimais parce qu'elle était moi.

C'était vrai aussi.

Takao changea de sujet:

-Je voulais que tu sois le parrain de mon fils.

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Il ne l'avait jamais rappelé depuis.

Midorima regarda l'écran de son portable.

Incrédule, il lut le nom inscrit dessus. Sa main trembla quand il décrocha :

-Allô ?

-Shin-chan.

Midorima en aurait pleuré. La boule dans sa gorge ne descendait pas.

-J'ai un service à te demander Shin-chan...

-Je t'écoutes.

Il ferait n'importe quoi pour lui après tout.

Chacun des mots qui sortirent ensuite de la bouche du brun fut un couteau dans le cœur du médecin. Une femme et un fils. Takao voulait que son unique enfant est un parrain incroyable.

Midorima avait accepté.

Il se sont revus après des années pour la cérémonie. Takao n'avait pas changé. Exubérant comme toujours.

-Ma femme.

Il n'aimait pas cette personne. Elle paraissait tellement... gourde. Elle riait pour un rien en serrant continuellement son mari contre elle.

Et puis son fils.

Midorima avait adoré cet enfant dès le premier instant. Les grands yeux du bébé étaient gris, réplique adorable de son adoré père.

Midorima ne craquait pour rien mais quand la petite main s'était resserrée autour de son doigt, il savait que ce bébé était la chose précieuse sur laquelle il devait veiller.

Chaque année depuis, le petit garçon était couvert de cadeaux par son parrain.

Mais il n'avait pas pu revoir Takao après ça. Le brun avait tourné la page, lui non.

Avec Arina, la douleur de son cœur commençait à s'apaiser. Elle était franche, cultivée et disait régulièrement ses quatre vérités aux gens.

Midorima n'avait jamais révélé son histoire avec Takao. La réciproque semblait également vraie.

Seule la plus jeune des Midorima semblait se douter de quelque chose. Mais, ils n'avaient jamais parlé réellement entre eux.

Il connaissait son plat favori, celui qu'elle détestait le plus ainsi que son but dans la vie. Mais le nom de ses amies ou ses problèmes de cœur -s'il elle en avait- ne l'avait jamais intéressé.

~¤~¤~¤~¤~

-Ta sœur t'aurais probablement dis de m'oublier.

Sur le ventre, le faux Takao reposait toujours par terre.

-D'ailleurs, elle aurait été capable de venir en personne chez moi pour me donner un coup de poing.

Car la Midorima savait remarquablement bien utiliser la force quand elle le jugeait nécessaire. Ceinture noire de Karate -un vulgaire passe-temps quand elle avait commencé- elle était également présidente du conseil des élèves et savait se sortir des embrouilles à sa façon.

-Et puis, tu l'as revu.

~¤~¤~¤~¤~

Il était resté sans voix devant la jeune fille aux longs cheveux roses.

Il ne s'était jamais vraiment sentit proche de Momoi.

Sa surprise passée, il avait retrouvé son air professionnel. Elle ne lui avait rien demandé et il l'en remerciait.

Et puis, la seconde fois, elle semblait si fragile. En voyant sa tenue, il avait sentit -à sa plus grande gêne- son corps réagir.

Malgré sa relation avec Takao, Midorima se sentait attiré naturellement par les femmes.

Il n'aimait pas les hommes, il avait aimé Takao c'est tout.

Et Momoi était... relativement féminine et incroyablement bien doté, niveau attributs féminins.

A Teiko, il était souvent arrivé que des lycéennes cherchent à attirer son attention. Et les filles de son âge étaient plutôt fades face à des femmes légèrement plus âgées. Mais Momoi...

Il n'avait jamais vraiment compris comment Aomine -qui ne jurait que par les grosses poitrines- pouvait résister aux formes de son amie d'enfance.

Il n'était pas attiré par la jeune rose mais il se devait de reconnaître qu'elle était superbe sous ses vêtements.

~¤~¤~¤~¤~

Il regardait le faux Takao par terre : il battait des jambes en sifflotant un petit air assez entraînant. Quand le brun aperçut le regard vert rivé sur lui, il tourna légèrement la tête afin de découvrir sa nuque et se mordit les lèvres.

Midorima se sentit répondre au regard suggestif du garçon plus bas. Il sentit le sol sous ses pieds tandis qu'il descendait du lit et qu'il avançait vers son ancien amant.

Takao roula sur le dos, rejetant ses bras plus haut que sa tête.

Midorima s'agenouilla, glissant ses mains contre celles plus petites du brun. Leur bassins entrèrent en contact et Midorima se jeta sur les lèvres rieuses du garçon sous lui.

Il lâcha ses lèvres pour venir lécher son cou. Ses grandes mains virent retirer le tee-shirt qui le séparer de la peau adoré. Immédiatement, il taquina le torse et Takao poussa des gémissement de plaisir.

Le brun se cambra pour se frotter contre Midorima.

-Shin-chan...

Le concerné grogna avant de reprendre sa bouche avec passion :

-Tu te souviens que je ne suis pas réel, hein ?

Oh merd* !

Il se dégagea du brun et se remit au lit.

-Tu aurais pu continuer !

-Tu n'es qu'une vulgaire hallucination.

Takao se rhabilla en boudant légèrement.

-Alors dis-toi que c'est comme de la masturbation.

Nouvelle rougeur.

Le brun sourit et s'approcha du vert caché sous sa couette, comme dans un cocon. Il caressa lentement les cheveux vert et s'approcha d'une oreille découverte :

-Tu devrais dormir Shin-chan.

-Je veux que tu restes...

Voilà, il venait de le dire.

La main s'arrêta quelques instant avant de reprendre sa caresse.

-Jusqu'à ce que tu dormes. Après, je repartirais et demain, tu reviendras à l'hôpital.

Midorima marmonna quelque chose d'incompréhensible et il sentit le sommeil poindre le bout de son nez.

La main sur sa tête continuait son manège.

-Je t'aime.

Takao embrassa son front. Si seulement, il avait le courage de dire ces mots au vrai Takao...

-Moi aussi. Adieu... Shin-chan.

Une unique larme coula et se perdit dans les cheveux vert.

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