II

Colère

Eric Calpeau coupa son moteur et passa ses grands mains sur son visage. Il fallait qu'il garde son calme sinon elle se braquerais et il n'aurait jamais d'explication. Après avoir passer ses longues jambes par la portière, il se dirigea vers le perron de leur jolie maison de lotissement. Le jardinier était venu aujourd'hui et la haie était donc parfaitement coupé. La porte d'entrée s'ouvrit, il posa sa veste sur le porte-manteau déjà plein et défit ses lacets. Soudain un poids sauta dans ses bras, Estelle sa fille.

- Papa ! Ça va ? Bien travaillé ? Moi c'était super aujourd'hui ! Déjà j'suis contente parce que c'est vendredi soir et en plus je n'ai pas raté le contrôle de math super compliqué, coefficient trois. Par contre il y a Marie qui c'est pris une heure de colle du coup elle ne viendra pas à la piscine mercredi, donc j'ai demandé à Clarisse si elle voulait venir et...

- C'est génial ma puce, la coupa son père. Où est ta mère ?

La jeune fille se détacha en fronçant les sourcils.

- Je crois qu'elle prend un bain. Sa journée a été épuisante. Du coup elle n'a pas fait des crêpes mais on a pris des pizzas. Une quatre fromage évidemment et une reine avec un œuf. Là elles sont au four pour pas refroidir.

Oh sa journée épuisante n'était pas fini, pensa M.Calpeau. Il remercia sa fille et lui dit qu'il avait un affreux mal de tête. Estelle lui annonça qu'elle partais finir ses devoirs. C'était parfait, il pouvait parfaire sa stratégie, le temps qu'elle finisse son bain.

Sa femme sortie de la salle de bain parentales dans une tenue assez confortable. Remarquant sa présence, elle raconta.

- J'ai eût un nouveau client important mais le problème avec Manon, je t'ai parlé de Manon ? Oui, hein, l'assistance de Didier. Enfin bref ça ne s'arrange pas. Et puis cette après-midi, après le boulot, je suis allé courir avec Boum. Ce chien commence à vieillir, Eric, en même temps 8 ans maintenant. Et toi, ça c'est bien passé ?

- Et la nourriture était bonne à la cantine ? demanda Eric, ignorant sa question.

Il crut voir un instant ses épaules se crispé. Mais son visage, lorsqu'elle se retourna pour lui parler, était rempli d'assurance.

- Je n'y ai pas mangé.

Eric la connaissais et il savait que quand elle parlais moins, tout comme sa fille, il y avait un problème. Il lui demanda où elle avait donc déjeuner.

- Dans un snack-restaurant, la pasta box. Les pâtes sont évidemment très bonne mais les salades sont un peu fade.

Elle mentait bien.

- Ah oui ? La pasta box ? Tiens c'est étrange car d'après cette photo, il sortie une feuille plié en deux, tu a plutôt pris un sandwich que tu as sympathiquement dégusté avec ton chère Didier.

D'un geste rapide elle attrapa le papier, c'était une photo prise dans son dos où sa relation avec son collègue était bien défini.

- Comment tu as pu me refaire ça Delphine ?

Silence.

- Hein ! Comment ?! hurla d'un coup le marie.

- Je suis désolé... souffla Delphine.

- Oui, désolé ! C'est se que tu avais dit aussi la première fois ! Tu avais aussi promis de ne plus jamais me trompé !

Sa femme releva la tête et posa son collier sur sa coiffeuse.

- Si tu t'occupais plus de moi, aussi ! Déjà que tu passes ta vie devant ton portable à répondre à des messages, des mails ou des appel, quand tu as un moment c'est pour ta fille et toujours ta fille ! Tu t'arrêtes de manger pour répondre alors que tu es chez toi, dans notre maison !

- Ah donc c'est moi le méchant en fait ?! Et tu vas pas me donner pour excuse que tu es jalouse de TA fille, si ? hurla Éric.

Ils rassemblaient chacun leur idée, se préparant tels des avocats sauf que le procès n'était pas encore commencé.

- Comment tu veux que je te fasse confiance, Delphine ? Tu sais ce qu'on dit, la confiance est la basse de toutes relations durable.

- Bah notre relation à l'air d'avoir atteint la date de péremption !

Soudain une porte claqua fort faisant presque trembler les murs. Eric reprit.

- Comment tu as pu faire ça à ta fille ? Tu n'as pas assez souffert du divorce de tes parents ? Et tu vas infligé ça à ta fille, à Estelle ?!

Elle lui répliqua qu'elle en était ressorti plus forte et que ça rendrait sa fille moins naïve. Les répliques fusèrent
, certaines laissais une petit blanc et d'autres était simplement noyer sous cette vague de haine. Il arriva un moment où tout avait été dit et que ça ne servait plus à rien de ressassé. Juste avant de passer le pas de la porte, elle ajouta.

- Tu sais quoi Eric ? Je ne vais pas partir. Je vais dormir dans la chambre d'amis et on va essayer de gérer ça comme les gens de notre âge le doivent.

- En plus tu ne conduiras pas de nuit, tu risques moins l'accident. Oui ça serait bête de mourir avant le procès, hein, ironisa Éric.

Delphine ne répondit rien et alla s'installer dans la chambre vide de la maison.

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Chapitre pas super je trouve mais important pour la suite. ♡

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