Le lycée... Ah comme je l'ai attendu celui-là ! Liberté, amitié, soirée. Tout est bon pour me rendre heureuse. Mais jamais je n'aurais pensé que les amours viendraient noyer se bonheur. Il disparut aussi vite qu'il était apparu. Les questions qui défilent sans cesse dans ma tête, les coups de mous et les cœurs brisés. Mon quotidien en est désormais rythmé.

Mais laissez-moi vous racontez mes aventures. On va commencer en douceur don't worry, comme dirait ma meilleure amie.

Récit 1

Pas plus tard qu'hier, alors que je regardais tranquillement mes messages, assise sur un canapé en cuire de girafe des plus confortable ramené de Thaïlande par ma mère lors d'un voyage qui fut, je l'avoue, fort ... (Quoi c'est trop détailler pour vous ? OK OK je vais aller à l'essentiel alors !) Donc je regarde les messages que j'ai reçus aujourd'hui. Je tombe sur la conversation Instagram de mon groupe d'ami de troisième. On était une bande tellement soudée qu'on a voulu garder contacte à tout prix, d'où la création d'un groupe sur cette application. Comme souvent les discussions numériques sont d'un bordel pas possible et je me contente de commenter de temps en temps, mais cette fois-ci (et pour une fois seulement) le sujet est très intéressent. Effectivement nous parlons des « couples ». Ouais cela peut paraître un peu cliché mais ce n'est pas une blague ! En troisième, pratiquement aucun n'était en couple, on était tous potes et on se fichait pas mal du reste. Du moment que l'on s'amusait. Mais depuis la rentrée en seconde ET le changement de secteur (disons qu'on est tous dans des lycée différents) ils sont tous maqués ! Enfin tous... il reste quand même moi et un autre pote nommé Jean-Pierre (en même temps avec un nom pareil difficile de ... non pardon c'est un peu méchant) Nous ne sommes plus que deux à résister, à avoir survécu (j'exagère ?) ! Et je peux vous dire que ça fait bizarre.

Je me considère comme étant une fille plutôt mignonne : grande (1m72 précisément) et fine aux long cheveux blond ondulés et aux yeux bleu-vert. On me répète souvent que je ne fais pas mon âge. A chaque fois c'est la même chose : les gens me prennent pour une fille de 16, 18 ans alors que je n'en ai que 15 ! Et autant des adultes que des ados, et ne parlons pas des enfants qui eux pensent que j'ai 20 ans (au bout d'un moment faut arrêter hein). Je me trouve donc jolie et bien que je ne sois pas LA PLUS belle du groupe, je pense être la deuxième. Enfin au fond on s'en fiche de ce classement, mais c'est pour vous montrer à quel point la situation est grave !

Vous pensez sûrement que c'est du n'importe quoi mais je vous promets que c'est un sentiment spécial. Le sentiment d'être mise à part. Et puis il faut dire que les « alors toujours pas de petit copain ? » ou bien « pas possible que tu sois célib ! » sont, à force, insupportables. Et comment faire cesser quelque chose qui vous embête ? En l'effectuant tout simplement.

Mais au fond, je n'ai pas vraiment envie d'être en couple. Je m'en moque un peu finalement (et là vous comprenez que je sors cette phrase après une longue concertation avec moi-même). Et puis j'ai une belle bande de potes qui est vraiment sympathique et qui ne laisse guère de place à l'amour. Ah ça oui je suis bien entouré ! La moitié du lycée me connais, l'explication n'est pas bien compliquée : une fille sociable + le sport + deux trois connaissances de connaissances font que j'ai de nouvelles connaissances. Pas compliqué je l'avais bien dit ! Mais là n'est pas la question, je prendrais soin de tout éclaircir lors de mon prochain récit.

Bref, toute cette routine de la fille sociable et joyeuse, pris fin en ce jour si particulier.

8h45 du matin. Je sors d'un interminable cours de chinois et me dirige vers la salle de mathématiques. Quelle barbe ! En plus j'ai un gros devoir sur table et on ne peut pas dire que j'ai été très attentive en classe ses derniers temps. Pour ma défense, on a une vue parfaitement sublime sur la mère alors après étonnez-vous que je regarde souvent par la fenêtre !

Enfin j'arriverais bien à rendre à notre prof quelque chose de pas trop mauvais. Je me range sur les rangs (si on peut appeler ça des rangs : un tas d'élèves amassé devant l'entrée) et m'appuie sur un mur à l'écart. J'attends mes potes qui devraient arrivées. On est une classe à deux langues différentes et elles avaient donc cours d'espagnol et sachant que la salle se trouve très loin et qu'on est 9h du mat... Finalement la prof daigne arriver, en même temps que mes amies, et les gens rentrent comme des furies à l'intérieur de la classe pour prendre les places du fond. Mes copines en font de même ce qui, j'avoue, m'exaspère un petit peu. On est plus des gamins ! Un peu de retenu tout de même je vous prix.

C'est enfin à mon tour de rentrée, ouf je suis passé ! Non je rigole bien sûr, on n'en est pas encore là. Oh ! Les filles m'ont réservé une place ! Sympa. Sauf que... y a déjà quelqu'un... Alors attendez j'explique : les tables sont assez spéciales car elles sont pour une personne mais on peut les rassemblés pour en former une grande. Donc du coup un jeune garçon se trouve ici, à mon avis il doit être en 1ère ou quelque chose comme ça car je ne l'ai jamais vu avant. Je le sais car il est en devoir de plus d'une heure et les 2nd ne font jamais ce genre d'exercice. Ses affaires sont éparpillées sur les deux tables et lorsqu'il me voit arriver il croise mon regard et comprend que je vais m'installer à côté de lui. Désolé mon pote mais tu vas devoir bouger ! Bon vu que je suis tout de même gentille je l'aide à déplacer ses affaires et lui tend sa copie, il relève la tête et... Il plante ses yeux bleu nuit dans les miens bleu vert. Mais c'est que se sont de jolis yeux ça ! Bon par contre faudrait que tu prennes ta feuille au lieu de me fixer hein. Non mais là ça devient gênant à la fin ! Il décide de me lâcher et prends sa copie en frôlant mes doigts (intentionnel ?). J'arrive à me poser et à sortir mes affaires, je révise rapidos puis je prépare ma copie. La prof nous distribue le devoir et je me plonge dedans...

9h30 je lève les yeux vers l'horloge. Plus que 15 minutes ! Ça va je suis dans les temps ! Bon j'ai géré en vrai. Et puis, (évidement) mon crayon à papier tombe par terre. J'attends de finir ma phrase avant de le ramasser (on ne s'arrête pas en plein élan) mais monsieur l'homme galant décide de le faire à ma place. Alors moi, je me dis qu'il a dû se sentir obligé de le faire et donc je me baisse rapidement pour le faire à sa place. Trop tard. Mais c'est qu'il est rapide le bonhomme ! On est tous les deux le corps plié en deux la tête sous la table et on se regarde. Sur le coup s'était gênant mais quand j'y repense je suis morte de rire. On est quand même en plein devoir. Il me tend donc mon crayon. Et puis vous devinez, dans ces moments, on essaye le plus possible de ne pas toucher la personne. Je tends ma main et il fait tomber le crayon à l'intérieur. (ça peut paraître stupide vu de l'extérieur mais cela me semblait la situation la moins gênante) Mais avec la chance que je possède, le crayon a eu la bonne idée de RE tomber par terre. Je l'attrape vite fait (manquant de tomber de ma chaise mais c'est un détail) et me redresse rapidement. Il fait de même et je vois un sourire se dessiner sur ses lèvres. Si jamais je pouvais me transformer il est certain que je serais en une tomate plus que mure. Perturbée j'ai perdu le fil de mes pensées.

Après quelques minutes Je vois qu'il me jette un petit regard en coin que je lui rends au même moment et c'est à son tour d'être gêné. HAHA ! Allez hop bien fait ! Fallait pas te moquer de moi ! Il détourne la tête et retourne à ses écrits une légère couleur rosé sur ses deux joues. Et moi je souri. Oui c'est tout, je souri simplement et je retourne à mes équations.

9h45 ça sonne. Je fais exprès de ranger lentement mes affaires alors que mes amies elles se précipitent dehors. Je vois que « mon homme » n'a pas fini (oui je m'approprie un peu trop les gens, mais c'est aussi parce que je ne connais pas son prénom) mais la prof arrive et je me sens obligé de sortir. Mais je veux tellement le voir que je l'attends un instant...il ne sort pas. J'vais tout de même pas poireauté là comme une imbécile alors je descends dans la cour, un peu dépité je l'avoue. Mais s'aurait été trop beau que je puisse lui parler... Je rejoins mon groupe de potes qui rigolent ensemble. Je n'ai clairement pas la tête ni l'envie de rire. Je m'assoie sur un banc libre à côté et rêvasse.

Et voilà. Tout est fini maintenant ? Ce n'était qu'un rêve ? Il faut croire que oui. Je ne le croise que quelque fois et à vrai dire que ne suis même pas sûr que ce soit bien lui. Nous nous sommes complètement perdus de vue.

Enfin voilà ce qui m'est arrivée et qui donna vie aux sublimes histoires que je vous raconte aujourd'hui. 

Je ne sais pas mais depuis quelque temps je me mets à écrire de la romance et à en lire, et j'adore ça ! Que penser vous de cette nouvelle ? Et si vous voulez que je fasse un récit avec une de vos passionnantes histoires d'amour un peu loufoques (comme celle-ci) je suis preneuse ! Même ça me ferais plaisir car j'ai besoin d'écrire mais je n'ai plus trop de sujet (et je le ferais anonymement bien sûr et en changeant les prénoms)