Chapitre 1

Exode 20 verset 12 :
<<Honore ton père et ta mère, afin que tes jours se prolongent dans le pays que l'Eternel, ton Dieu, te donne >>

Depuis ma plus tendre enfance, ma mère m'avait fait cadeau d'un petit livre qu'elle dit appelé la Sainte Bible. Elle m'efforçait quand j'étais en mesure de le faire, de le lire chaque matin ainsi que le soir. J'obéissais constamment, même si en réalité je trouvais cela inutile et ennuyant. Étant enfant, je ne comprenais pas encore le chemin qu'elle me traçait et la tempérance qu'elle tentait d'implanter en ma personne. J'étais une fille ,certes, mais j'étais aussi sauvage et brutale qu'un garçon sans éducation et délaissé. Délaissé...

À chaque fois, que les souvenirs de mon père ressurgissent de la profondeur de mes pensées, je ne peux m'empêcher de trouver ce mot parfaitement approprié, comme si on l'avait créé pour nous représenter, moi et ma mère. Mon Père faisait violence à ma mère sous mes yeux embués de larmes. Lorsque je le suppliais d'arrêter, je recevais moi aussi une raclée. Et ceci dit avec tout les insultes du monde. Il nous disait que c'était à cause de nous qu'il était devenu pauvre, que nous avions fait couler son bateau, alors ce qu'il rentrait chaque soir Ivre. Le jour où ma mère lui apprit qu'ils allaient avoir un autre enfant, c'était la catastrophe totale. À croire que la troisième guerre mondiale avait éclaté dans mon minuscule chez moi, avec les verres et d'autres vaisseaux divers qui fusaient de partout. Malgré la rondeur apparente du ventre de ma mère, il n'arrêtait pas de lui crier dessus et de réduire en miettes les verres fragiles. Je sortais de ma chambre, seulement pour voir l'origine de ce ravage, mais je m'étais prit un bol en faïence en plein dans le front.

Malgré que je saignais abondamment et que je commençais à voir flou, il ne s'était pas arrêté. Il avait juré à ma mère que l'enfant n'était pas de lui, qu'elle l'avait tromper avec un autre homme en déclarant que le bébé était le sien, pendant que lui il se tapait de ces collègues de travail, des filles sous le poteaux ou dans les boîtes de nuit. Pendant ce temps ma pauvre, ma douce et tendre mère s'acharnait sur les tâches dures et se consacrait à mon éducation. Pour couronner le tout, l'homme qui m'avait servit de père pendant six longue années, maudit l'enfant, j'ignorais encore si c'était une fille ou un garçon, que portait ma mère, pour ensuite se tirer comme un voleur sans rien nous laisser .

Ma génitrice m'avait douceureusement prit dans ses bras, pour aller me panser, et je m'y accrochait comme une planche de salut à chaque fois que l'alcool piquait la blessure. Elle m'avait consolé toute, la nuit et m'avait murmuré des mots doux pour m'endormir, comme si elle n'avait que ça à faire. Et pourtant...

Les jours qui suivirent furent pénibles. L'argent que ma mère conservait en catimini lorsque mon père était encore avec nous, manquait déjà et mon école envoyait prospectus sur prospectus. Elle tentait de sourire tout le temps malgré ces manques de moyens, dans le seul but d'éviter que je sois affectée par ces problèmes, dont je connaissais malheureusement déjà trop bien les souffrances.

<< Honore ton père et ta mère...>>

Je m'arrête souvent sur le commencement de ce verset.
Ma vie entière ne serait jamais assez, pour démontrer l'amour que j'ai envers ma mère et  pour ce qui en était de mon père, je ne ressentais aucune émotion son égard comme s'il les avait anéantis en moi. J'avais toujours fini par exprimer mes sentiments malsains, devant ma mère, lorsque je me laissais emporter par la rage. Elle me priait toujours de les ôter de mon esprit et prenait sa Bible pour me faire lire deux trois passages. Elle me les expliquait ensuite, c'est ainsi que je réalisais que ça avait le don de calmer ma fureur .

À l'école, on me faisait toujours la réputation de garçon raté et me bagarrait souvent lorsqu 'on m'insusltait. J'envoyais même à l'Hôpital ceux qui se servait du nom de ma mère. Je n'avais pas d'amis et les surveillants me détestait pour mon comportement. Le directeur me renvoyait chez moi, pour de longues durée, mais aucun d'eux n'ont jamais fait l'effort de me comprendre, ni de m'aider. Seule ma mère avait été vaillante et toujours là pour comprendre sa petite fille chérie.

Le jour de la naissance de mon cadet, Mon Père ne s'était toujours pas montré et moi, j'étais à l'école entrain de me bagarrer avec une fille de mon âge. C'était un mardi de printemps ensoleillé, et les arbres commençaient à se revêtir leur jolie robe verte. Un vent frais soufflait à l'extérieur, tandis que l'intérieur , plus précisément la cafétéria , réchauffait comme une fournaise. Tant c'était bruyant. Les élèves chauffant la bagarre qui s'était éclaté entre moi et Ashley, en plein milieu de la récréation, rendait l'atmosphère plus insupportable. Tout ce qui était présent  supportaient ma concurrente, alors que moi je n'avais personne. Pas même une mouche.

Le délire c'était acharné, et nous avions fini dans le bureau du préfet de discipline qui nous mettais trois heures de colle, après le renvoi. Lorsque ma mère était venue me cherché à l'heure prévue, elle avait été horrifier de voir mes bras et la moitié de mon visage meurtri par les griffures.

- Mon Dieu... Avait t-elle murmuré, n'est-ce pas là sa faute?

Elle avait parlé très bas, mais suffisamment audible pour que je puisse deviner ses triste illusions. Tout cela était à cause de lui et lui seul: Mon Père. S'il avait été là et nous avait aimer, ma mère et moi, rien de tout cela ne serait arrivé. Un jour, quelques fragments d'une conversation qu'avait eu ma mère et une amie, m'avait été parvenus. Cette dernière lui avait affirmé que le comportement de mon père pouvait m'affecter, plus que ma mère n'y croyait. Depuis lors, je n'arrêtais pas de me demander, si ce n'était pas à cause de lui que moi, j'avais ce comportement.

Après m'avoir fait lire un passage de la bible, ma mère s'était levé et m'avait prit par la main pour quitter les lieux. Mais j'avais remarqué quelque chose d'anormal en elle. Elle était plus lente que d'habitude. Je voyais qu'elle tentait vainement d'afficher une bonne mine et de camoufler sa douleur, alors ce qu'elle commençait à me raconter ses rêves et quelques bons moments qu'elle avait eu la chance de vivre. Je sentais ses mains qui tremblaient petit à petit, quelques secondes plus tard, les secousses se furent plus violents. Des grosses gouttes de sueurs ruissellaient sur son front, tandis que je m'affolais de mon côté.

Je savais qu'elle portait un bébé, mais ces réactions m'étais étrangères. Je fus alors saisi d'une grande peur. J'avais peur pour maman et le bébé. Je n'étais encore qu'une enfant et j'étais sûrement pardonner d'avoir été statufier par la situation. J'avais reprit le contrôle de mes membres, lorsque ma mère s'était cambrée, une main au niveau de ses reins et l'autre sous son bas ventre.

- Le bébé... Parvenait t-elle à articuler malgré sa souffrance. Il... Il... Arrive...

Je m'accroupis au côté de ma mère qui était déjà par terre et attrapa une de ses mains pour le presser fortement contre ma poitrine, en espérant ainsi la consoler.

- Dit moi ce que je peux faire pour t'aider maman?

Mes yeux étaient écarquillés et les larmes n'étaient pas loin de couler. Quant à ma génitrice, elle fermait fortement les yeux et se songeait la lèvre inférieure, comme si elle pouvait par ce geste atténuer la douleur.

- Va chercher de l'aide, s'empressait t-elle de m'indiquer, avant de pousser un cri, signe que ces entrailles déchirait.

- Non maman, je ne t'abandonnerais pas seule ici, protestais-je, tête de mule que j'étais.

Elle m'aggripa soudain le bras et me dit :

- Sam! Fait le pour nous...

Je fixais le visage déformable de ma mère à cause de la douleur. Les veines rouges et vertes étaient apparentes sur son visages et sa respiration demeurait erratique alors ce qu'elle tentait de répéter des choses incompréhensibles, comme elle l'avait peut-être déjà fait à ma naissance.

Je me dépechais alors de sortir de la petite allée qui était perpendiculaire à celle de notre maison. Soudain, je la trouvais interminable. Je me mis à courir à toute allure telle une dératée vers les maisons les plus proches. Je me vilipendais de l'intérieur,
Comme si je venais de tuer quelqu'un. Si je ne m'étais pas battue, je n'aurais jamais arriver à obtenir des punitions, jusqu'à ce que ma mère, elle, se retrouve entrain de giser par terre à l'extérieur et des mètres de sa maison, sur le point de mettre au monde son deuxième progéniture.

Le pire de tout cela, c'est mon père. Lorsque mes pensées dérivèrent sur cet homme sans cœur, je trébuchais sur un caillou, et mon pied s'était tordu. Je grimaçais , certes,mais je m'étais relevée et me retenais de crier pour continuer le chemin aussi vite que possible afin d'aider ma mère. Si lui n'était pas là, je devais moi même prendre mes responsabilités d' Aînée, et soutenir ma mère dans son épreuve d'accouchement. Quant à lui, je ne pouvais plus supporter le fait qu'il puisse être encore en vie et faisait du succès, pendant que ma mère et moi combattaient durement pour avoir un pain, afin d'assouvir notre faim.

Je ne savais pas pourquoi, mais quelque chose me démangeais de l'intérieur. Mon cœur s'était durcit à son égard. Il n'était pas là quand sa femme avait le plus besoin de lui et il n'était aussi pas là lorsque les premiers cris de son petit garçon résonnaient dans la nature. En fin de compte, je crois que je désire par dessus tout son malheur...

<<Celui qui maudira son père et sa mère, sera puni de mort>>

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Bsr, bjr à vous !
Je suis heureuse de partager une nouvelle fiction avec vous, j'espère qu'elle vous plaira.
Je remercie khaoulane  et miana450 d'avoir été la pr moi.
À bientôt pour un nouveau chapitre😃

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