Chapitre 6 : Science

Chapitre 6 : Sciences

Dans les souterrains de Manhattan, quartier général de ACRONYM

Point de vue extérieur

Dans les laboratoires épurés, des personnes habillées de blouses blanches observaient des hommes armés de différents outils de machination, œuvrer.

Derrière une vitre teintée et blindée, le directeur d'ACRONYM et le vieillard vendeur de robots scrutaient eux aussi, ces hommes.

Le directeur était habillé d'un costard-cravate, alors que le vieillard au visage triste portait une longue blouse blanche avec une bande orange et rouge sur l'avant-bras droit.

Un lourd respect pesait entre les médecins, l'homme âgé et le directeur de cette terrible organisation.

-Alors monsieur, avez-vous mis au point cette machine destructrice ? Questionna enfin le directeur, brisant le silence apparent.

Le dit-Kévin souffla profondément, et répondit :

-Non, il faut du temps.

Le directeur tentait de rester calme, mais la colère et l'impatience l'emporta :

-Nous n'avons pas le temps ! S'exclama soudainement l'homme en costard, faisant sursauter le plus vieux.

Le directeur semblait se détendre, cependant, il ne marmonna pas une seule parole d'excuse.

De nouveau, l'homme âgé reprit la parole :

-Avez-vous retrouvé Charlie ? Questionna- t-il, le visage encore et toujours triste.

L'homme d'affaires souffla bruyamment et répondit :

-Non, cette petite peste se cache encore ! Elle a filé entre les doigts de vos robots ce soir, informa- t'il, pourquoi voulez-vous tant savoir où est-elle ?

Pour mieux observer votre propre défaite, pensa l'homme âgé.

Le regard pesant du directeur fit céder le plus âgé :

-Cette petite compte beaucoup pour moi, c'est tout, je voulais seulement m'assurer qu'elle allait bien, souffla Kévin.

Le directeur roula des yeux.

-Si vous voulez tout savoir, elle est en compagnie d'un soldat américain, nos robots les cherchent encore, compléta Carter ledit directeur.

-Quel est le nom de ce soldat ? Questionna Kévin.

-Un certain John, déclara Carter.

Kévin hochait lentement la tête, puis souffla :

-Veuillez m'excuser, j'ai encore beaucoup de travail.

Il s'éclipsa de la salle et se rendit dans le couloir, il rejoignit son bureau de recherches qu'il ouvrit grâce à une carte électromagnétique.

Une fois à l'intérieur, il fit les cent-pas, cherchant une solution pour récupérer le petit livret qu'avait l'enfant.

Il n'aurait peut-être jamais dû lui donner. Désormais, c'était de plus en plus dangereux pour elle.

Soudain, une idée lui vint à l'esprit, et s'il créait un robot aux allures humaines pour faire croire à l'improbable duo qu'il était inoffensif ?

Dès lors, il se mit à la tâche. Il réalisa des tableaux, des plans de constructions, inventa des pièces et ajoutant matériaux sur matériaux. Il remplit des cahiers de sa fine écriture, des brouillons, des notes et des idées.

Mais rien n'aboutit. Et ce fût des jours après qu'il se retrouva bredouille, sans plus aucune solution à fournir.

Mais était-ce cela qu'il voulait ? Voulait- t'il vraiment que le monde s'effondre ?

D'ailleurs, qui le voudrait. D'un coup rageur, un seul, il fit valser tout son projet du bureau au sol. Il faillit presque s'arracher les seuls cheveux blancs qui lui rester sur le crâne.

On toqua à sa porte, ce fût d'une voix agacée qu'il répondit, du moins accorda à la personne de l'autre côté d'entrer.

La porte s'ouvrit dans un grincement insoutenable et Carter apparut calmement face à l'homme âgé.

Ils s'offrirent un faible sourire.

Le directeur ignora le foutoir de la pièce et posa sa question :

-Votre projet avance ?

L'autre homme secoua la tête et admit :

-Absolument pas.

Carter s'apprêtait à partir, mais il revint sur ses pas, en levant un doigt pour soutenir sa parole :

-Au fait, nous avons réglé le problème de l'arme, annonça- t'il.

-C'est parfait, merci, affirma le vieillard.

Carter sortit de la pièce calmement en laissant dans cette dernière un homme désemparé.

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