Part 1
Tout le monde connait ce sentiment désagréable qui s'appelle le regret. Lorsque l'on ce dit : si à ce moment j'avais fait si ou j'aurai du plutôt faire ça ...
Alors avez vous jamais entendu cette histoire ? Dans les nombreux mystères qui peuvent exister, celui-ci raconte que si à midi pile vous vous rendez au pied de l'immense horloge qui trône sur le toit de ce lycée et que vous prononcez un voeu, une fille fantôme apparaîtra. Elle vous cédera sa montre à gousset qui vous permettra de remonter le temps, et changer le cours de l'histoire. Mais attention ce ne sera pas gratuit en échange ce sera à vous de lui céder quelque chose d'important.
"Souvent quand je pense à ma vie, tout ce que je vois se sont mes regrets"
- Où es passer Rui ? Elle était il y a quelques seconde.
- Rui ? Elle s'est précipiter sur le toit les larmes aux yeux.
- Hein ? Pourquoi donc ?
- Et bien ... elle vient de se faire rejeter par son ami d'enfance
Essoufflée par, ce qui paraissait pour elle une centaines de marches, qu'elle venait de gravir, Rui venait enfin d'arriver au toit. Au bord des larmes elle s'exclama de frustration :
- Rhaaaa !! J'en ai marre je veux disparaitre !!
Elle tomba à genoux et posa sa tête sur le sol froid. Et toujours en colère elle continua d'un ton amère :
- Cet idiot de Kei m'a ignoré toute la matinée !!, dit-elle en martelant le carrelage de son poing. Pas une seule fois il n'a osé croisé mon regard !! Je suis celle qui devrai être en état de choc ! Sait-il au moins à quel point ça demande du courage de se déclarer ?!
Le poings endoloris, la jeune fille cessa de s'acharner sur le sol et étouffant quelques sanglots elle pensa avec regret :
- Si seulement je ne m'étais pas confesser, nous aurions pu au moins rester amis d'enfance.
Des cris de corbeaux ce firent alors entendre et Rui tourna brusquement la tête vers les oiseaux au plumage d'ébène perchés sur le haut du cloché.
*flash back*
- Alors comme ça Kei tu change d'école ?
- Oui, répondit le dénommé Kei, à cause du job de mes parents je déménage à Kyoto.
- Ah ? En pleins milieu du 2ème trimestre ?
Ayant entendu la conversation Rui écarquilla les yeux de surprise et ses amies l'ayant attiré à part, lui demandèrent :
- Tu vas le laisser partir sans de confesser ?! Et tu sûre de toi ? C'est peut être ta dernière chance, déclara son amie les mains sur ses épaules
- Elle a raison ! Si tu l'aime il faut que tu lui dise proprement avant qu'il s'en aille ! Tu l'aime depuis toujours non ?! , renchérit une autre.
Elles avaient convaincu Rui et sur le chemin du retour cette dernière c'était déclarée.
- Kei ... Tu sais je n'ai jamais eu le courage de te le dire mais je t'aime depuis longtemps !
Malheureusement Kei lui répondit qu'il ne la voyait pas autrement qu'en amie d'enfance. Depuis ils n'avaient plus échangé aucunes paroles ni aucuns regards.
*fin flash back*
- Si j'avais su que ça se finirai comme ça je ne me serai jamais confesser ..., gémit-elle.
Et se prosternant de tout son long, la jeune fille supplia d'un ton désespéré :
- Fille fantôme par pitié, prête moi ta montre ! Je te donnerai n'importe quoi en échange !
Puis serrant les poings et fermant les yeux, le visage contracté elle pensa de toutes ses forces :
- Je veux revenir dans le temps avant ma déclaration !
La cloche de midi se fit entendre et tous les corbeaux du cloché s'envolèrent en même temps.
Rui poussa un long soupir et se moquent d'elle même d'une voix ironique murmura :
- À quoi es que je joue ? Comme si quelque chose d'aussi incroyable pouvait se produire ...
Au moment où elle prononça son dernier mot, une bourrasque de vent vint secouer ses cheveux dans tous les sens, obligeant la jeune fille à plisser les yeux pour arriver à les garder ouvert.
C'est alors que devant elle près de la balustrade où tous le corbeaux étaient venus se posés, descendant de nul part dans les airs, apparu une montre à gousset doré.
Écarquillant ses yeux, encore mouillés, de quelques larmes. Rui à la fois surprise et craintive se disait :
- Non ?! C'est pour de vrai ? Es que ça pourrait être l'horloge infernal ?
Le coeur battant, elle se releva et se rapprocha de l'horloge qui flottait :
- C'est la fille fantôme. Et ... La montre qu'elle possède permet de librement contrôler le temps ... Si c'est vrai, alors je vais faire en sorte que ma déclaration n'est jamais eu lieu.
Et Entourant de ses mains la montre à gousset sans la toucher, la lycéenne articula haut et fort :
- Ramène moi à hier ! Avant que je ne me déclare à Kei !
Une lumière aveuglantes l'enveloppa entièrement puis se fut le noir complet.
Doucement le tic tac des aiguilles d'une montre se firent entendre puis une voix d'abord inaudible puis de plus en plus claire et forte :
- Rui !
Cette dernière ouvrit brusquement les yeux.
- Qu'es qui va pas ? Ne me fait pas peur comme ça ... Tu dormais debout ou quoi ?
La jeune fille regarda autour d'elle désorientée. Elle se trouvait de nouveau sur la colline par laquelle Kei et elle avait l'habitude de rentrer. Souvent ils s'arrêtaient pour contempler la superbe vue qu'il y avait. D'ici il dominer toute la ville.
- Alors qui y'a t-il de si important ?, questionna Kei avec un air interrogateur
- Que ... Quoi ?, balbutia Rui encore perdue.
- Eh bien c'est bien toi qui m'a dit que tu avais quelque chose d'important à me dire non ?, reprit-il cette fois les sourcils froncés. Alors je t'écoute.
Instinctivement Rui porta la main à la chaîne dorée de l'horloge, cachée sous son chemisier, et l'agrippa fortement tout en pensant hébété :
- Non sans blague ?! Mais j'étais sur le toit du lycée y'a à peine ... Et la ... C'est, le moment juste avant que je me confesse. Non vraiment ?! L'horloge ... C'est la réalité, je suis vraiment revenu dans le temps avant ma déclaration à Kei.
- Oï !!, l'interpella ce dernier cette fois un sourcil arqué de perplexité.
Elle ouvrit la bouche pour parler et après quelques secondes d'hésitation, la jeune fille répondit :
- Quand ... Quand tu reviendra pour les vacances d'hiver, soit sûr de bien me téléphoner hein ?
- Hm ? Oui, t'inquiète pas.
La jeune fille se mordit les lèvres.
- Ça devrai allait comme ça ... Tout va bien ... Qui sait avec le temps j'oublierai peut être ses sentiments. C'est bien comme ça ..., se répétait Rui en boucle dans sa tête.
*le lendemain en cours*
- Rui tu t'es confessé hier ?! Vous deux êtes rentrés ensemble non ?!
- Non, dit-elle d'un ton neutre
- Huh ?! Mais qu'es que tu faisais ?! ... Tu n'a plus le temps maintenant. Tu es sûre d'être d'accord avec ça ?!
- Oui !! Tu as toujours regretter de ne pas être capable de lui dire !! Ils y a d'autres filles qui vont en profiter tu sais ?!
- Si tu te confesse pas alors qu'es que tu vas faire ?
Les deux amies de Rui lui parlé si vite et presque toutes les deux en même temps que la jeune fille n'avait pas la tête à répondre, ni même à réfléchir et encore moins à leur expliquer la situation elle répondit d'un sourire forcé :
- Je suis passée à autre chose, Kei ne m'intéresse plus.
Et sans demander son reste elle tourna les talons laissant ses deux camarades de classes hébétés de surprise. En franchissant le porte elle ajouta en murmurant pour elle même :
- Depuis qu'il a était décidé que je n'étais qu'une amie d'enfance.
Plus tard de retour en classe Kei vient la voir :
- Rui qu'es que tu veux que je te rapporte ?
- Huh ?, surprise elle releva la tête de son livre.
- Tous le monde m'a écrit se qu'ils voulaient que je leurs rapporte comme souvenirs, écrit quelque chose toi aussi !, dit-il tout joyeux un grand sourire aux lèvres.
La lycéenne le regarda d'un aire neutre pourtant un tantinet triste pendant quelques instant avant de répondre d'un soupir :
- On dirai que tu es impatient de partir ... Alors que tu vas changer d'école et nous quitter ... Tu ne te sens pas seul ?
- Et toi tu te sentira seule ?, fit-il du tac au tac avec un petit sourire espiègle.
Rui rougit fortement et d'un voix mal assuré répondit :
- Que ?! Non ! Pas vraiment ! Et puis nous sommes amis d'enfance alors ça me fera plutôt des vacances!!, débita-t-elle d'un seul trait d'une voix peu sûr et un peu tremblante, sans un once de sincérité.
Kei la regarder s'énerver toute seul avec un aire de " mais oui, mais oui" puis juste après il dit en détournant la tête si bien que sa frange cachée ses yeux et d'une voix qui se voulait neutre mais quand bien même un peu triste :
- Pour être sûre de pas me sentir seul après, j'essaye de profiter et d'apprécier ses moments du mieux que je peux ...
Surprise par sa réaction Rui ne pu rien ajouter, et le regarda s'en aller appeler par d'autre de ses camarades de classes.
- Il a toujours était comme ça, toujours à allez de l'avant ... Alors que moi je regarde en arrière et j'ai des regrets ... En 3ème lorsque j'ai fait tomber le bâton lors du relai equ'à cause de moi notre classe à finit dernière ou encore lorsque Jiro, mon chien, est mort de maladie. " Courage, accroche toi", c'est se que me répétait tout le temps Kei ... Mais il ne doit pas se souvenir de se genre de choses.
*à la fin des cours*
- Portons nos verres à Kei et à sa nouvelle vie qui commençe ! Santé !!
Une petite fête d'au revoir avait était organisée pour le lycéen, ses amis en profitaient pour prendre des photos souvenirs et demander plus d'informations sur son départ.
- Il est vraiment populaire pas vrai ?
- Hm. Même des personnes d'autres écoles sont venus ... Mais au faites où est Rui ?
Un sacs de la supérette à la main, la jeune fille se demandait si il y avait assez snacks pour tout le monde quand devant elle à l'angle du couloir surgit Kei.
- Rui !!
- Whoa ! Qu...qu'es que tu fais là tout seul ? Tu es la star de la fête.
- Toilette, fit-il avec un grand sourire. Au faite j'ai appris par Natsukawa que tu aimais quelqu'un.
- Je...je ne te le dirai pas
Et elle fit demi tour cependant elle se figea d'un coup lorsque le jeune garçon répondit :
- Quoi ? Si c'est quelqu'un que je connais, je pourrais t'aider qui sait ?
- Ça va. Je n'ai pas besoin d'aide, répondit l'adolescente d'un ton froid.
Kei continua d'insister toujours avec le sourire :
- Qui sait ? Es que je le connais ?
[arrête ça]
- Es qu'il est populaire ? Si tu veux te déclarer tu devrai te dépêcher.
[arrête]
- Si tu veux je peux lui dire pour toi.
La jeune fille au bord des nerfs, serra plus fort les poings et cria :
- Tais toi ! Ça ne te regarde pas ! Depuis qu'il es parti je...je ne me confesserai jamais !
[jamais]
- Juste laisse moi seule ...
Sans la regarder Kei se rendit de nouveau en salle de classe en lâchant au passage d'une voix blasée :
- Ok ... J'ai compris.
Pas besoin d'être devin pour savoir qu'elle venait de le blesser, accablée Rui décida de rentrer chez elle. C'était horrible alors qu'il s'amusait tant à cette fête en son honneur ... Alors qu'il partait ce soir ...
Elle était pleine de regrets.
- Rui ! ce n'est pas aujourd'hui la fête d'au revoir de Kei ? Jusqu'à quand à tu l'intention de dormir dans le salon ?, la secoua sa mère.
- Faisant le sourde d'oreille celle-ci se demandait si justement la fête était finie.
- Il doit être en train d'attendre le bus maintenant ..., pensa-t-elle tristement.
Soudain elle eu une idée et, se redressant elle prit l'horloge qui se trouvait sous sa chemise.
- Si je retourne au moment juste avant de me disputer avec lui peut être que ... ?
Elle aperçut dans le jardin une petite fleure posé sur la sépulture qu'elle avait faite pour son chien.
- Maman ? Qui a mit des fleurs sur la tombe de Jiro ?
- Des fleurs ? ... Ah oui c'était Kei très tôt ce matin.
*flash back*
- Jiro! Jiro ! Jirooo !, répétait sans cesse en pleurant une petite Rui de 5 ans.
- Ne pleure plus Rui, disait Kei un peu désemparé.
- Mais ... Si j'avais vu plus tôt que Jiro était malade, on l'aurai emmené plus tôt chez le vétérinaire.
Le jeune Kei ne savait plus quoi faire pour qu'elle arrête de s'en vouloir et de regretter ce qu'elle n'avait pas fait. Soudain il lui dit :
- Argh ! Écoute Rui ! Jiro est venu me voir dans mes rêves !
La petite releva la tête d'étonnement puis toute ouïe elle continua d'écouter ce qu'il racontait :
- Il m'a dit qu'il s'étai beaucoup amusé à jouer avec tout le monde et à être chéri ! Il n'a pas le moindre regret.
Il tendit un fleur à Rui et continua en souriant :
- Tu vois ça ? Jiro te l'a offerte donc tu dois être courageuse et t'accrocher. À chaque fois que tu sera triste Jiro te donnera une fleur.
La fleure à la main, la petite essuya ses larmes pour ensuite affiché un large sourire.
*fin flash back*
"Ne pleure plus Rui ! Courage !"
Ses paroles résonnaient dans l'esprit de la lycéenne. Elle se releva déterminée et après avoir ramassé la fleur posé sur la tombe, se mit à courir aussi vite qu'elle le pouvait.
La jeune fille avait pris une décision. Peu importe ce qui se passait elle finissait toujours part regretter quelque chose alors :
- Même si ça risque de me faire beaucoup souffrir, si je ne vais pas de l'avant rien ne changera jamais.
À bout de souffle et épuisée, Rui aperçut enfin l'arrêt de bus et Kei.
- Kei !, s'exclama-t-elle
- Rui ?, murmura le jeune homme surpris en la regardant reprendre son souffle.
Elle n'avait plus besoin de cette montre qu'elle tenait dans la main, remonter le temps n'était plus nécessaire et se précipitant pour le rejoindre de l'autre côté de la route, sans voir qu'elle passait à coté de quelqu'un qui les observait, une personne avec de long cheveux noirs et des yeux aux pupilles fendus comme un chat et un petit sourire sur les lèvres.
- Kei ! Je ... Je t'aiー, commença-t-elle.
Un assourdissant Klaxon lui fit tourner la tête, ce bruit venait d'un camion engagé sur la route et prêt à la renversé. Puis tout se passa très vite, malgré le fait que Rui voyait les secondes défilées et le camion se rapproché de plus en plus vers elle sans pouvoir s'arrêter, quelqu'un se jeta sans hésitation sur elle pour la pousser.
On entendit des coups de freins, pneus qui crissent et le bruit d'un énorme choc de deux choses qui se percutait.
「elle apparaitra et te donnera l'horloge mais ...」
Un brouhaha se fit entendre de toute part :
- Une enfant c'est fait renversé !! Que quelqu'un appelle une ambulance !! Vite !
Rui, elle, restait figé, elle ne comprenait pas ce qui se passait. Son corps ne réagissait pas au contact froid du sol, ni à la douleur du choc de quand ses fesses avait rencontrées la route, poussée par la personne qui gisait de devant elle. Ses yeux étaient fixés sur le corps étendu au milieu d'une flaque de sang qui s'élargissait de plus en plus.
Le visage livide, lorsque le sang atteignit ses chaussure, elle se releva d'un bond et se précipita auprès de Kei. S'agenouillant, les mains tremblantes d'angoisse et de peur :
- Non ... Non ! Kei !, suppliait-elle d'une voix cassée.
- Surtout ne le bougez pas !, s'exclama quelqu'un derrière elle
- Keiiii!, cria la jeune fille désespérée.
「en échange il faudra lui céder quelque chose d'importants」
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