CHAPITRE 2 : UN FRÈRE ABSENT

{ commissaire Gordon en média }

Maryline Trever était seule chez elle, à se demander quand reviendrai ses parents. Le sapin était dans le salon, éclairé comme une étoile scintillante. Il y avait pleins de guirlandes rouges, de chaussettes de Noël sur la cheminée. Seul la table n'était pas décoré, alors qu'à chaque fois, il y avait des figurines, des photos et tous ce qui pouvait s'apparenter à Noël. Elle en voulait à ses parents. Pourquoi ils on acceptés ce rendez-vous, alors qu'ils pouvaient refuser ? Ils avaient le choix, ils pouvaient faire passer leurs affaires après Noël !

La jeune adolescente soupira, regardant la cheminée. Elle semblait hypnotisée par les flammes, le craquement du bois, les magnifiques couleurs rouges et orangés du feu. Elle était à demi allongée sur le canapé, une couverture en laine sur ses jambes. Elle portait un pantalon noire, et une chemise blanche, ainsi qu'un gilet. Ses cheveux étaient maladroitement attachés en un chignon. Plusieurs fois, elle regardait l'heure, mais ses parents n'étaient pas encore là. Ils étaient partis vers 18 heures, et Maryline était sûre qu'ils reviendraient après minuit. Dire qu'il était déjà 23 heures 30.

La jeune adolescente entendit soudain plusieurs coups sur la porte d'entrée. Heureuse, elle se leva et ouvrit naïvement la porte, mais hélas, ce n'était pas son père et sa mère. C'était le commissaire Gordon, un policier connu pour son intégrité. Aussi, il était un bon père de famille. Mais son visage était fermé ; d'habitude à Noël, les sourires illuminent les visages. Connaissant bien cet homme, elle le laissa entrer, sachant qu'il ne lui ferai aucun mal.

« Bonsoir commissaire Gordon...que faites vous ici ?

- Je suis désolé Maryline, j'aurai préféré ne jamais t'annoncer cette nouvelle. »

Elle fronça des sourcils. C'était certainement une mauvaise nouvelle, Marilyne pouvait parier sa tirelire en affirmant de tel paroles. Elle prit rapidement la main de l'homme et lui supplia de tout lui dire. Tant pis si c'était dure, elle devait entendre cette nouvelle.

« Tes parents sont...morts. Ils on été assassinés dans une ruelle, après un dîner au luxurious kitchen. »

Elle posa ses deux mains sur sa bouche, recula de quelques pas. Ce n'était pas possible, c'était un cauchemar, une blague de mauvais goût ! Mais au vu de l'expression du policier, c'était une réalité auquel personne ne peut échapper : la mort d'un être cher. Des larmes coulèrent sur ses joues, mais James se dirigea vers elle pour la rassurer. Il posa sa main sur son épaule, et tenta de la calmer. Elle finit par sécher ses larmes, et sous les conseils du commissaire, prit un manteau pour aller au commissariat.

Ils sortirent du manoir, qui se situait en pleine forêt. Il fallait marcher pendant quelques minutes, à travers les arbres et la neige. Ensuite, il y avait une route principale, elle aussi enneigée, mais une voiture pouvait aisément rouler jusqu'à rejoindre Gotham. Pas loin de cette route se trouvait un parc, et un ancien zoo, aujourd'hui abbandonné. Pendant que la voiture de police roulait dans les rues, la jeune fille pensait à son frère. Il avait quitté la maison à 17 ans après une violente dispute, et était parti avec une petite amie, qu'il aimait vraiment. Depuis il n'était jamais revenu. Maryline n'avait pas eu forcément de bons rapports avec son frère, mais elle avait besoin de lui.

Arrivés au commissariat, elle fut amené à un bureau. À l'intérieur, une femme rédigeait un texte sur une machine à écrire. Le bruit de l'appareil rappela à Maryline, ceux de sa propre machine à écrire, quand elle inventait des histoires. Elle sourit légèrement, se souvenant de son personnage torturé, la princesse qui appelle à l'aide, le danseur qui ne comprends pas la méchanceté et d'autres personnages. Elle les mettait toujours dans des situations compliqués.

La femme la regarda avec curiosité, et arrêta l'écriture du document pour poser une question à Maryline.

« Pourquoi es-tu ici ?

- Mes parents on été assassinés.

- Oh... excuse moi je ne voulais pas.

- Vous savez, ce n'est pas la peine de vous excusez, ce n'est pas votre faute. »

La femme sourit, se rappelant qu'elle ne savait pas parler aux enfants ou aux adolescents. Elle reprit son travail, lorsque le commissaire Gordon entra dans le bureau, salua la jeune femme. Il demanda à Maryline de la suivre, jusqu'à un autre bureau, plutôt grand. Il y avait déjà un autre homme, plutôt âgé. Il portait une sorte de sacoche sur ses jambes.

« Bonsoir monsieur le notaire. S'écria James.

- Bonsoir. Ajoute Maryline.

- Bonsoir. Vous êtes Maryline Trever ?

- Oui c'est moi.

- Il faut que je vous parle, veuillez vous assoir. »

On aurait dit un professeur avec son long manteau, son pantalon claire, et des chaussures propres. Son regard transpirait l'autorité. Elle obéit, et le regarde.

« Vos parents vous on laissé une lettre, et un héritage. Vous héritez du manoir de vos parents, ainsi qu'une somme d'argent, s'élevant à 1104$, que vous pourrez recevoir chaque mois. Aussi, vous héritez de l'entreprise, mais vous n'êtes pas obligée d'accepter cela. Voici la lettre. »

Il lui tendit une enveloppe. Son cœur accéléra lorsqu'elle ouvrit celle ci, et lut le long texte.

Ma cher Maryline

Je n'aime pas parler de la Mort, et évoquer sa dure réalité. Mais elle est là, elle existe. C'est pour ça que ton père et moi avons prévu tout ça.
Mais avant de te dire tout ce que tu vas recevoir, j'aimerais te dire que tu es une superbe fille, bien élevée et cultivée. Mais n'hésite à t'imposer face aux autres, montre leur que tu existes.
Nous sommes désolés si nous avons été très pris par nos affaires. Des fois, on t'a oubliée, et c'est sûrement pour ça que ton frère est parti. Ton père ne l'admet toujours pas, mais on a une part de responsabilité dans le départ de Owen.
Ton père t'aime tellement fort, il t'admire et n'oubliera jamais tout ton potentiel. Il souhaite que tu fasses une carrière dans la politique ou dans notre entreprise, mais il sera ravi si tu fais ce que veux.

Tu vas hériter du manoir, dés tes 18 ans. Si nous mourrons alors que tu es mineure, tu ne pourras pas hériter du manoir tout de suite, tu devras attendre d'avoir 18 ans. Tu auras aussi une somme d'argent de 1104$, ce qui peut t'aider pour tes études. Je suis sûre que tu en feras un bon usage. Enfin, tu pourras diriger l'entreprise familiale, si tu le souhaites.

Nous t'aimons fort ma chérie.
Bisous et sois courageuse
Tes parents qui t'aime

Emilie Trever

Elle sourit légèrement à la fin de sa lecture, malgré qu'elle soit triste. C'était compliqué de lire cette lettre sans pleurer mais elle se retenait, serrant ce bout de papier contre son cœur pour se rassurer. Elle posa encore des questions au notaire, avant que celui ci parte. Hélas, Maryline devait aller à l'orphelinat.

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