chapitre quatre
Minho s'avance, ses pieds raclent le sol boueux; la pluie tombe.
Sa main gantée se pose sur la bâche qui recouvre le corps, la soulève pour constater les dégâts.
Une longue estafilade se dessine au niveau de la gorge du cadavre. À vue d'œil, elle ne paraît pas pouvoir causer sa mort.
«— Ce n'est pas la seule blessure.», glisse l'un des médecins légistes à son oreille. Il soulève les mèches qui recouvrent le front de l'homme; un trou le perfore.
«— Quel genre d'arme à feu ?
— Un pistolet de calibre neuf. Comme ceux que vous utilisez en service. Nous n'en savons pas plus.»
Minho se tapote nerveusement la joue:
«— D'autres indices ?
— Aucun. Il n'y a pas d'empreintes.
— Et vous voulez que je vous dresse un dossier sur ce meurtre ? Avec si peu d'indices ? Vous travaillez sur cette affaire depuis deux semaines au moins !
— Il a déjà tué trois personnes. Toutes de cette manière. Et il possède beaucoup de renseignements sur nous, tous les enquêteurs de l'affaire on reçus des lettres de menace.
— Ce n'est rien de concret.
— Certes, mais les lettres sont toutes écrites avec le même papier. Celui que nous, les policiers, utilisons dans nos rapports officiels. Le tueur se trouve parmi nous.
Minho sait déjà tout. Il a lu le dossier de l'affaire. Mais l'homme en face de lui l'intrigue.
«— Quel est votre nom ?
— Je suis Kim JongIn, et vous ?», il sourit, réajuste son masque de protection sur sa bouche.
«— Lee Minho.
— Je suis ravi de pouvoir travailler avec un homme comme vous, Minho. Vous êtes intelligent.»
Minho serre sa main. Elle est glaciale.
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