Minho retourne chez lui. Toutes ses hypothèses sont réduites à néant. Maintenant, un seul visage imprègne son esprit:
Jungkook.

Il pousse la porte d'entrée, un métal froid percute sa tempe.

«— Baisse cette arme., il sort la sienne.

— Tu sais que je suis l'Homme Papillon. Ne me dénonces pas, je t'aime tellement.», le regard de Minho se redresse; il frappe de plein fouet celui, effrayé, de Jungkook.

— Baisse cette arme.

— Je ne voulais pas tuer tous ces gens. C'est ma maladie. Elles me fait perdre le contrôle parfois, et quand je me réveille, je suis couvert de sang. Je ne voulais pas Minho. Alors j'ai tout caché dans le vase du salon, puis j'ai écris des lettres de menaces pour qu'ils arrêtent leurs recherches. J'en ai même tué un de sang froid parce qu'il en savait trop; c'était JongIn. Il avait collé le post-it contre ta porte parce qu'il savait, grâce à ta sœur. Alors j'ai tout caché dans son vase à elle, et j'ai pris une autre arme., sa voix tremble autant que le pistolet pointé sur Minho.

— Baisse cette arme.

— Minho, je t'aime, je ne veux pas être séparé de toi. S'il te plaît !»

La main du policier empoigne son bras armé.

«— Je t'aime aussi Jungkook. Mais tu as tué des hommes. Des personnes qui avaient des familles, des femmes et des enfants, peut être., il essaye de rester calme, mais les larmes dévalent ses joues blanches de Peur.

Leurs mains qui tiennent les deux pistolets tressautent un peu plus, et les crans de sûreté sont déjà levés.

Minho lâche le poignet de Jungkook, se jette sur sa bouche, l'embrasse comme au premier jour.

Les frissons font vibrer leurs ventres tandis que deux coups de feu retentissent dans le crépuscule amoureux.
Il y aura deux papillons morts ce soir.

—
Fin
—

J'imagine que vous vous doutiez de l'identité de l'Homme Papillon, mais ce qui compte, c'est que vous ayez apprécié, n'est-ce pas ? Si c'est le cas, n'hésitez pas à me le dire, et merci d'avoir lu.
( Je dédie cette histoire à Arhain-Aku , qui a gentiment accepté de jouer le rôle de bêta-lectrice. )