chapitre 5
Tranchée 1er ligne, no man's land
3 juillet 1916
Ma chère et tendre Lucille
Chaque jour qui passe, tu me manque un peu plus. Les traits de ton visage disparaissent de ma mémoire. Nous sommes partis à l'assaut aujourd'hui. Nous avons encore perdus. Cela n'en finira donc jamais ? je deviens las. J'ai peur de ne pas pouvoir tenir. J'ai bien failli y passer figure toi ! Mais on m'a sauvé. Te rappelles tu l'inconnu au trench coat ?
Eh bien, c'est lui qui m'a sauvé de la trajectoire d'un obus en se jetant sur moi. Coïncidence ?
Je ne saurais le dire. Toutefois, je pense revoir mon jugement à son sujet. Il se nomme John Constantine. Il est arrogant, égoïste et j'en passe mais loin d'être fou comme je l'avais cru il y a deux jours. On a très vite sympathisés et nous sommes devenus de bons amis. Il m'apprend qu'il n'est pas soldat mais à la recherche de quelqu'un. J'ai alors fait le lien avec se qu'il m'avait dit. Voyant que je fronçais les sourcils, il m'expliqua que son ami avait une fâcheuse tendance à effrayer les gens. Il avait également la particularité d'avoir les yeux rouges. Je me figea et le regardai, pensant qu'il plaisantait, comme il en avait l'habitude. Mais son visage était sérieux et déterminé. Peut-être était-ce la fatigue mais je lui confiai tout. Je lui contai ma rencontre avec Satan sans même penser qu'il me prendra, à coup sûr pour un fou. Lorsque j'eu fini de parler, il me regarda toujours. Aucune moqueries, aucun ricanement, rien. Il me croyait et à partir de ce moment, je sus que j'avais un confident
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