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Lentement, Gaétan cessa de trembler, et me prit subitement dans ses bras en me serrant avec force contre lui. Ses doigts glissèrent sur mon dos dans de douces caresses, et il avoua tout contre la peau de mon cou :
« - C'était... Génial... Vraiment. Je ne regrette pas, ma crevette.
- C'est vrai ? »
Je relevai un visage souriant vers lui, et embrassai doucement son nez en murmurant :
« - Je dois avouer que ça me donne envie de te dominer plus souvent...
- Ne rêve pas trop ! »
J'éclatai de rire en laissant mon visage reposer dans son cou. J'embrassai son oreille et lui déclarai en souriant :
« - Tu risques d'avoir mal demain...
- Ca me fera une excuse pour ne rien faire et me faire servir. »
Je tapai son épaule en riant, avant de me taire pour mieux écouter le sien. J'adorais littéralement tout chez Gaétan : son côté ronchon, son rire, ses magnifiques yeux, ses cheveux verts, son physique de dieu grec, et mon surnom ridicule de crevette.
Je passai doucement ma main dans ses cheveux, et lui demandai soudain :
« - Tu es resté combien de temps avec ce Liam ? »
Gaétan éclata de rire, avant de me plaquer contre le matelas pour poser son front au mien :
« - Ma petite crevette est jalouse ?
- Oui ! Ce mec t'a embrassé alors qu'il savait que tu étais en couple avec moi, et... Et puis il... Il est trop beau ! Alors oui je suis jaloux ! »
Je croisai mes bras en gonflant les joues d'agacement. Et Gaétan ne perdait pas son sourire d'idiot. En râlant, je le frappai pour le repousser :
« - Mais arrête de sourire ! C'est dans ces moments-là que t'es censé me prendre dans tes bras et me rassurer en disant que je suis le plus beau ! »
Sans cesser de sourire, Gaétan vint embrasser mon menton en soufflant :
« - Tu es le plus beau, Etienne. Et je t'aime. »
Ses paroles provoquèrent un violent remue-ménage dans mon ventre. Je me mordis la lèvre pour tenter de retenir un frisson, et me noyai dans le bleu de ses yeux. Seigneur, pourquoi ressemblais-je à une adolescente en chaleur quand il me disait ça ?
En rougissant, je cachai mon visage contre son cou alors qu'il me serrait contre lui. Il embrassa ma tempe, avant de laisser une trainée de baisers brûlants sur tout mon visage, pour finir par embrasser mes lèvres. Je l'enlaçai aussitôt, laissant mes mains agripper ses cheveux tandis que nos langues se mélangeaient.
Contre ma bouche, Gaétan avoua :
« - Tu sais, je suis resté un peu plus de deux ans avec Liam. On était des plans-culs réguliers. Et devine quand j'ai rompu avec lui ? »
Je clignai des paupières, ne sachant que répondre. En souriant, Gaétan frotta son nez au mien avec tendresse :
« - J'ai rompu avec lui le jour où j'ai aperçu une petite crevette dans le bus. Une petite crevette tellement timide qu'elle s'est jetée sur le siège quand elle a croisé mon regard. J'ai même cru qu'elle évitait une bombe... »
Je me sentis rougir en repensant à ce moment, et bredouillai :
« - Mais... C'était ta faute aussi, tu... Enfin... Tu étais tellement intimidant, et... Et attends ?! »
Je le repoussai pour me redresser, le cœur battant :
« - Tu... Tu viens bien de me dire que tu as rompu avec ce mec avant même qu'on se mette ensemble ? »
Gaétan eut un sourire dévastateur qui remua tout mon ventre, avant de m'ébouriffer les cheveux :
« - Ouais, j'ai bien dit ça.
- Mais... Pourquoi ? On ne se connaissait pas, et... Pourquoi ? »
Je n'y comprenais rien. Il vint me prendre dans ses bras pour me rallonger sur le lit, et se plaça à califourchon au-dessus de moi :
« - Pourquoi ? Putain, Etienne, dès le début je t'ai trouvé adorable. T'avais l'air si timide, et... Et tu m'as tapé dans l'œil. Et j'ai bien su que moi aussi, vu comment tu n'osais plus me regarder. Alors ouais, j'ai rompu avec la plus longue relation que j'ai jamais eue pour toi. Et je le regrette pas. »
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Hey !
C'est qu'il avait tout prévu, le Gaétan !
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