Il faut que je lui parle de ce que je vis chez moi. Je ne peux pas la laisser raconter son passer sans lui faire part de mon présent.

-Moi : " Moi aussi. " Lui dis-je doucement

-M : " Tu as dit quelque chose ? je n'ai pas entendu à cause de la télé. "

-Moi : " Non rien. "

-M : " Tu es sur ? "

-M : " Oui oui. "

Nous regardâmes la télé, ensemble puis on finit par s'endormir.

Le lendemain matin

Je me réveillai sur le canapé, toujours la tête sur les jambes de M. Elle est toujours en train de dormir. Je me lève doucement et me rends dans la salle de bain. Je prends ma douche et me retrouve devant le miroir. Je me brosse les cheveux et me les attaches en queue de cheval. J'enfile la tenue d'hier et me dirige dans la cuisine. Je prends une feuille et un stylo et commence à écrire.

" Merci pour tout ce que tu as fait pour moi. Merci pour cette soirée et ses vêtements. L'argent que tu trouveras sur cette lettre est pour te rembourser la tenue que tu m'as passé. Je te remercie également d'être la personne que tu es. Tu as un bon cœur ne change pas. Gros bisous.
P.s. désolée de ne pas t'avoir fait d'adieu digne de ce nom. Ne m'en veux pas s'il te plaît. "

Je ramassai les affaires et partis de chez elle. Je savais qu'elle aurait pu m'aider mais je ne pouvais lui imposer tout cela. Elle m'avait déjà énormément aidé.

Je décidais donc de trouver un travail et un endroit à vivre. Je n'allais pas travailler longtemps, juste le temps de me payer un billet d'avion pour rejoindre l'homme que j'aimais. J'avais déjà un peu d'argent oui mais pas assez pour prendre un billet d'avion pour le Canada. En parlant de ça, Brian doit sûrement avoir mal pris le faite que je ne suis pas parti avec lui. Je décide donc de m'arrêter dans un tabac pour acheter un téléphone jetable. Une fois acheter, je m'empressais de l'appeler.

Conversation téléphonique.

-Allô?
-Brian c'est X.
-Que veux-tu?!
-Ne m'en veux pas de ne pas avoir pris l'avion avec toi mais ma mère a fait des siennes, résultat elle me crois morte.
-Hein pardon?
-Oui, longue histoire. Écoute, je n'ai pas assez d'argent là pour venir mais je vais travailler et une fois que je l'aurais je viendrais. Sa tiens toujours?
-Oui ma princesse.
-Je t'aime.
-Moi aussi X.

Fin de la conservation téléphonique.

Sa voix m'avait manqué, énormément manquer mais ce qui me manquait le plus c'était sa présence.

Je me dirigeai, à pied, jusqu'à un hôtel pas cher. Et je me pris une chambre et paya une semaine d'avance. C'était un hôtel bas de gamme, tout miteux mais je ne pouvais m'offrir plus. J'étais devenue une jeune adolescente dépendante sans mais surtout en fuite.

Une fois ma chambre payer, je me reposai une heure puis fis le tour des snacks et des bar restaurants pour trouver un petit travail.

Je trouvai du travail dans un petit restaurant snack en tant que serveuse. Je ne pouvais pas faire la fine bouche. J'avais besoin de travailler pour quitter cette ville qui me rappelais trop de souvenir. Je commençais à travailler demain matin. Bien sûr, c'était un travail non déclarer puisque je n'avais plus de papiers. Mes horaires étaient de 7h à 16h et de 18h à minuit. Je savais que j'allais être fatiguée mais je n'avais pas le choix. Il m'avait passé une tenue de travail ainsi que toutes les conditions de travail à lire et à signer ainsi que ce que j'allais recevoir.

Une fois les papiers lus, je décidai d'aller un super marcher et de prendre à manger. Sur place, je pris un parquet de chips, du pain de mie, du jambon et du kiri. Je payai le luxe de me prendre une grappe de banane. Une fois tout payer, je me rendis compte que je n'avais presque plus d'argent. Il me restait une cinquantaine d'argent maximum pour survivre. Oui car ma situation ne me permet pas de vivre. Je dois juste survivre.

Le lendemain matin.

Je me lève à six heure. Je me dirige vers la douche, me douche puis j'enfile ma tenue de serveuse. Je laisse mes cheveux bouclés puis me maquille. Un trait d'eyeliner, un peu de poudre, et mon rouge à lèvre suffira. J'étais prête pour aller travailler. Je fermai ma chambre a clefs et partis travailler.