Un lit bleu ? Non, peut-être blanc.

Un fil blanc ? 

Pas de doute...

C'est l'hôpital.

Je venais d'ouvrir les yeux, et une lumière blanche aveuglant les agressa.

Je les referma précipitamment. Une fois me tira de ma rêverie.

rêverie.

- Mel ? Mel réveille-toi.

- Maman ? L'interrogeais-je .

– Oui, s'il te plaît chérie, ouvre les yeux.

–Maman, je...

Je les trouverai avec difficulté et aperçu ma mère, qui s'approchait du lit.

Je me jetais dans ses bras.

Les larmes coulaient toutes seules.

- Je suis désolée... Lâchais-je  dans un souffle. Je ne sais pas ce qui m'a pris.

- Non Mel. Me coupa-t-elle en me regardant dans les yeux. Ses yeux s'assombrir soudainement. C'est nous qui sommes désolés...

J'esquisser un geste pour me jeter dans les bras de ma mère, une nouvelle fois, quand une douleur douleur aiguë au poignet m'en empêchera.

Je pester intérieurement contre la stupidité et ma lâcheté.

Un goût amer envahi ma bouche.

Une infirmière arriva, seringue à la main, brisant notre moment d'intimité.

- Bonjour jeune fille.

Je suis la fixa longuement avec insistance, telle une demeurée.

Elle tenait bien une seringue ?!

Son visage était dur, et son regard inexpressif. Encore une sans-coeur .

À regret, je me détachais de ma mère.

L'infirmière s'approcha, et je reculais jusqu'au fond du lit.

- Pas question de me faire piquer !!

Celle-ci soupira.

- Tu veux danser oui ou non

Ma voix se fit soudain plus ferme

- Est-ce une menace ?  Demandais-je, outrée.

Comment savait-t-elle ?

- Ma chérie, tenta ma mère

Je décidais de l'ignorer.

Mais après tout, je voulais danser.

- Allez-y, dis-je brusquement, tendue.

Sans prévenir, elle enfonçait l'aiguille dans ma peau.

Mes yeux me piquèrent, un instant, mais je refusais de pleurer.

J'ai ma dignité, songeais-je

Bientôt, je serai chez moi.

À l'académie...